La ville de Miami va bientôt donner des bitcoins (BTC) à ses habitants
Il semblerait que New York et Miami vont se tirer la bourre pour savoir laquelle des deux villes sera la plus crypto-friendly. Après les récentes annonces d'Eric Adams, nouveau maire de New York, c'est au tour de Francis Suarez, l'édile de Miami, de donner la part belle au Bitcoin (BTC). Il vient en effet d'annoncer les habitants de la ville allaient recevoir des bitcoins, qui seront en fait les intérêts issus du staking du MiamiCoin.
le 12 novembre 2021 à 10:00.
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La ville de Miami va distribuer du Bitcoin (BTC) à ses habitants
On savait déjà que Francis Suarez, le maire de Miami, souhaitait encourager l’utilisation des cryptomonnaies dans sa ville. Il a notamment décidé que son salaire du mois de novembre 2021 soit versé en BTC et que le MiamiCoin, le token natif de la ville floridienne, a été lancé l’été dernier.
C’est justement grâce à ce dernier que Francis Suarez a pris une nouvelle décision pro-Bitcoin. En effet, l’édile de la ville a annoncé que le MiamiCoin allait prochainement pouvoir générer des intérêts en BTC. Ces derniers seront ensuite distribués en dividendes aux Miaméens possédant un portefeuille d’actifs numériques.
C’est la première fois qu’une ville des États-Unis permet à ses résidents de profiter de dividendes en cryptomonnaies, quand bien même ils n’en possèdent pas à l’origine. En effet, jusqu’à présent, il n’était pas possible de générer des intérêts sans détenir soi-même des crypto-actifs.
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Miami donne du crédit au projet CityCoins
Mis en circulation le 3 août dernier, le MiamiCoin permet aux habitants de Miami d’investir dans différents projets et les infrastructures de la ville. Les fonds collectés par la vente des jetons sur les plateformes d’échange sont intégrés au budget de la ville.
Selon Francis Suarez, le MiamiCoin a permis de générer pas moins de 21 millions de dollars depuis son lancement. Ce projet de tokens natifs associés à une ville se nomme CityCoins. Réalisé sur Stacks, un protocole permettant l’exécution de smart contracts sur le réseau Bitcoin, CityCoins fournit un accompagnement technique dans la réalisation des tokens.
Ce sont ces smart contracts qui vont permettre aux MiamiCoins d’être placés en staking afin qu’ils puissent générer des intérêts en BTC.
Jusqu’à présent, le projet CityCoins a séduit trois villes américaines : Miami, Austin et surtout New York. En effet, Eric Adams, le nouveau maire de la ville, vient d’annoncer que Big Apple allait également mettre en circulation son jeton numérique.
Le projet CityCoins est donc bien lancé et d’autres villes pourraient être séduites si les expérimentations à Miami et New York sont jugées concluantes. Bien entendu, il y a fort à parier que les prochaines candidates devraient être des agglomérations américaines ou asiatiques.
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Cryptoast Academy : 75% de réduction avant le Black Friday pour fêter le bullrunLe MiamiCoin va permettre de générer des bitcoins (BTC)
Concernant les personnes éligibles au versement de ces dividendes, le maire de Miami n’a pas encore décidé. Il pourrait s’agit des individus payant leurs impôts locaux à Miami, celles et ceux ayant une adresse dans la ville ou les citoyens inscrits sur les listes électorales.
Cette détermination est importante, car, in fine, il s’agit de recevoir gratuitement un peu de BTC. Et c’est, au fond, tout l’objectif du projet de Francis Suarez. En effet, le but ultime est de permettre à tout un chacun d’avoir entre les mains des bitcoins.
Selon l’édile de la ville, la croissance du Bitcoin est loin d’être terminée et il estime nécessaire qu’une large majorité de la population en possède. Cela permettrait aussi de rendre le BTC plus utile. Il y a fort à parier qu’une telle idée sera difficile à observer chez un maire d’une ville européenne.
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Anciennement juriste spécialisé en droit des données personnelles, je me suis très vite intéressé au Bitcoin, à la blockchain et à leurs implications juridiques, notamment la fiscalité. Je suis aujourd'hui consultant indépendant dans le domaine des cryptomonnaies et de la blockchain et suis installé en Suisse.
Benjamin Allouch
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