Craig Wright menace le BTC et le BCH, le BSV grimpe en flèche
Les dernières péripéties de Craig Wright ont (encore) eu un effet sur le cours du Bitcoin SV (BSV).
La saga Craig Wright continue
On est maintenant habitué à Craig Wright : chaque mois ou presque apporte sa nouvelle polémique. Le créateur du Bitcoin SV, surnommé « Faketoshi » par ses détracteurs, continue vaille que vaille d’affirmer qu’il est le créateur du Bitcoin, sans jamais parvenir à le prouver. Parmi les épisodes précédents de cette série au long cours, nous avons eu :
- Craig Wright qui dépose un copyright pour le whitepaper du BTC, ce qui – coïncidence – fait grimper le prix du Bitcoin SV
- Craig Wright qui soumet des documents falsifiés dans l’affaire « Kleiman », un procès qui l’accuse d’avoir subtilisé des centaines de milliers de Bitcoins
- Craig Wright qui accuse Satoshi Nakamoto d’avoir plagié sa thèse – oui, ce même Satoshi Nakamoto qu’il prétend être depuis le début
- Craig Wright qui revendique à nouveau l’accès à une fortune en BTC, et qui fait une nouvelle fois grimper le prix du BSV
Vous l’aurez compris, il y a comme une corrélation entre les effets d’annonce de Wright et la hausse du BSV. Au point que de nombreux membres de la cryptosphère accusent Wright de « pumper » sans vergogne le prix de son actif en jouant les trublions. Mais l’homme a quand même récolté suffisamment de fans pour faire perdurer son projet d’altcoin, qui est actuellement à la 5e place du classement des crypto-monnaies par market cap.
Craig Wright menace le BTC et le BCH
Malgré une communauté qui ne cesse de lui conseiller la mesure, Wright a créé un autre effet d’annonce en fin de semaine dernière. Dans un article de blog, il explique qu’il considère avoir tous les droits sur la base de données du Bitcoin.
Wright aurait réalisé qu’il aurait des droits au sein de l’Union européenne et du Royaume-Uni. L’idée est donc de baser ses activités sur place, comme il l’explique dans l’article : « J’ai ce qu’on appelle des droits de base de données en Union européenne et au RU. […] Nous avons commencé une action afin de nous assurer que notre fiducie et les entreprises qui lui sont liées deviennent britanniques. »
La conséquence, c’est que selon Wright, le Bitcoin et le Bitcoin Cash n’ont pas le droit d’utiliser la base de données du Bitcoin, à l’inverse du Bitcoin SV qui selon lui est le projet original (« Satoshi’s vision »). Wright menace donc ces deux crypto-monnaies de représailles :
« En tant que créateur du Bitcoin je conserve les droits sui generis de toute copie de la base de données créée depuis Genesis en janvier 2009. Je ne renoncerai pas à sa propriété. Je lui appliquerai une licence, et j’ai déjà commencé un processus afin que le protocole Bitcoin original, que j’ai créé et qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de Bitcoin SV, continue quel que soit mon avenir. »
Les habitués de Craig Wright reconnaîtront le style pompeux et plutôt agressif de l’homme, qui avait déjà utilisé une rhétorique similaire lors du dépôt du copyright sur le whitepaper du Bitcoin. Dans les faits, il y a peu de chances que cet énième coup de sang de Wright aboutisse à quelque chose. Mais cela a eu l’effet escompté : le prix du Bitcoin SV a encore une fois grimpé en flèche juste après l’annonce :
Source : CoinMarketCap
Une conséquence prévisible, et sur laquelle comptait certainement Wright. La suite au prochain numéro...
👉 Pour en savoir plus sur ce projet, lisez notre fiche sur le Bitcoin SV (BSV)
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