FTX : Sam Bankman-Fried ne sera finalement pas poursuivi pour financement de campagne illégal
Sam Bankman-Fried, l'ancien PDG de FTX, a été disculpé des accusations de financement illégal de campagnes électorales par le Département de la Justice des États-Unis. Les accusations avaient été portées contre lui en février dernier, l'accusant d'avoir utilisé les fonds des clients de FTX pour financer des candidats politiques. Que s'est-il passé ?
Sam Bankman-Fried bien vu par la justice
Dans une lettre adressée au tribunal, le Département de la Justice des États-Unis a fait savoir que Sam Bankman-Fried, l'ancien PDG de la plateforme d'échange de cryptomonnaies FTX, ne sera finalement pas poursuivi par la justice des États-Unis concernant les accusations qui portent sur le financement illégal de campagnes électorales.
Ces chefs d'accusation avaient été portés à son encontre au mois de février dernier, où nous apprenions qu'il avait détourné les fonds des clients de la plateforme afin de financer des candidats aussi bien de gauche que de droite, dans l'optique de s'attirer leurs faveurs pour favoriser FTX et ses filiales face aux exchanges crypto concurrents.
Bien que tout cela soit documenté, Sam Bankman-Fried a commencé à espérer se voir laver de ces accusations au mois de juin dernier, lorsqu'un tribunal bahaméen - d'où il a été extradé - s'est opposé à ces dernières, affirmant alors que cela ne rentrait pas dans le cadre de l'accord d'extradition initialement conclu entre les Bahamas et les États-Unis.
Et bien, l'ancien PDG de FTX aura finalement eu raison de la justice, comme l'a déclaré l'un des procureurs ce mercredi :
« Conformément à ses obligations conventionnelles envers les Bahamas, le gouvernement n'a pas l'intention de procéder à un procès sur le chef d'accusation de contributions à la campagne électorale. »
Le verdict est tombé seulement quelques heures après que le juge Lewis Kaplan, en charge du dossier Sam Bankman-Fried, ait imposé une obligation de silence à l'intéressé après qu'il ait partagé des écrits privés de Caroline Ellison, ancienne responsable d'Alameda Research avec qui il a entretenu une aventure amoureuse avant l'effondrement de la plateforme.
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Oui, ça tombe bien : en toute logique, il aurait alors fallu poursuivre les hommes et femmes politiques destinataires des fonds.
Ca aurait dérangé ...