Entretien avec DJ Bufalo, le 1er artiste français à vivre de ses performances dans le metaverse

Après avoir écumé les dancefloors français, le DJ Bufalo a subi 2 ans de fermeture des clubs en raison de la pandémie de Covid19. C’est là qu’il a décidé de se plonger dans le metaverse pour continuer à gagner sa vie en faisant vibrer les amateurs de musique électronique. Aujourd’hui, il fait partie des rares artistes à pouvoir tourner grâce au Web3 et surtout à en vivre. Rencontre avec un DJ qui n’a rien de virtuel.

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De l’école de DJ aux fêtes dans le metaverse

Major de promotion de l’École des DJ UCPA de Lyon en 2012, Bufalo a commencé sa carrière en tournant dans toute la France et en enchaînant les postes de DJ résident dans différents clubs.

Ce n’est que 5 ans plus tard, en 2017, qu’il a commencé à s’intéresser à la cryptomonnaie, avant de plonger dans l’univers des NFT (tokens non fongibles).

Avant de lancer ses premiers NFT, Bufalo a commencé par suivre les différents projets, les collections qui émergeaient à l’époque, afin de comprendre l’intérêt de la chose pour son activité de DJ.

Il a fini par se lancer en sortant des morceaux sous forme de NFT, qu’il proposait en 5 ou 10 copies vendues à sa communauté sur la plateforme OpenSea. Mais là où sa vie a basculé, c’est lorsqu’il a fait ses premiers pas dans le metaverse Decentraland en 2021.

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Dans quel contexte as-tu fait ton premier DJ set dans le metaverse ?

« En décembre 2021, j'ai contacté Radio FG à Paris pour leur proposer de faire ce qu'on a appelé le Metaverse Tour. Nous avons organisé une série de 6 dates dans Decentraland, réparties sur un peu plus de 2 mois. L’idée était d’imiter les radios qui suivent des artistes sur plusieurs dates, ou quand elles font la tournée des plages l'été en sponsorisant des événements dans différents spots. Chaque DJ set qui se déroulait dans Decentraland était diffusé en direct à la radio et en vidéo sur les réseaux sociaux de Radio FG. Depuis février 2022, et la fin de cette tournée, je ne me suis plus arrêté de jouer dans le metaverse. »

https://twitter.com/DCL_Events/status/1470874952329007107?s=20

Comment as-tu pris conscience du potentiel du metaverse pour ton activité de DJ ?

« J’ai compris que ça pourrait être un tournant pour ma carrière quand j’ai commencé à travailler pour de grandes marques. J'ai participé à l'activation de plusieurs grosses entités, comme 20 Minutes, qui a fait ses premiers pas dans Decentraland l'année dernière et qui m’a booké pour mixer lors de cet événement. J'ai également performé dans le metaverse pour le navigateur Brave, la marque de chips Doritos, etc. »

Aujourd’hui, tu ne te produis plus que dans le metaverse ?

« Les trois quarts de mon activité ont lieu dans le metaverse. J'ai cette chance aujourd’hui d’être l’un des rares artistes à pouvoir tourner grâce au Web3. En dehors du metaverse, mon autre terrain de jeu ce sont les conférences liées au monde des NFT et de la blockchain. Aujourd’hui, je fais beaucoup moins de soirées en club ou en festival, même si j’aimerais en faire plus. Mais je suis vraiment axé sur un public qui est à fond dans le Web3, donc je me concentre là-dessus. »

Connais-tu d’autres DJ pionniers du metaverse ?

« Bien sûr, j'en connais plusieurs, notamment dans Decentraland. Il y a beaucoup de noms qui me viennent en tête et qui font beaucoup parler d’eux dans cet écosystème. Les trois quarts viennent des États-Unis, mais on y trouve aussi quelques artistes européens. Je pense notamment à un ami grec, un DJ qui s’appelle Steve Saiko. J’ai aussi un pote américain qui s’appelle Stoney Eye, un guitariste qui peut jouer de 7 instruments différents. Le metaverse est un espace d’expression incroyable, avec des lieux virtuels qui se concentrent uniquement sur la dimension artistique, et qui donnent à tous les artistes la chance de pouvoir s’exprimer. »

Peux-tu me raconter le quotidien d'un DJ évoluant principalement dans le Web3 ? Est-il différent de celui d'un DJ classique ?

« Clairement ! Déjà, il y a moins de train et d’avion. Par contre, il y a toujours autant de boulot. Je fais forcément plus de numérique et de communication. Je passe beaucoup plus de temps derrière un ordinateur, parce que je m'adresse à une communauté en ligne. Pour garder le contact avec elle, je tiens un Discord ainsi qu’un compte Twitter que j’alimente en permanence. »

Est-ce simple pour un DJ de faire la transition entre les performances dans le monde réel et celles dans le metaverse ? Ou au contraire, est-ce que ça demande un minimum de connaissances techniques, de budget, etc. ?

« Ça demande un peu de budget, fatalement, parce qu'il faut un minimum de matériel pour se produire dans le metaverse. Mais au final, ça reste raisonnable. Pour pouvoir mixer, il te faut un ordinateur portable performant, ce qui peut se trouver autour de 800 euros, ainsi qu’une carte son. Ça, c'est du matériel que les artistes possèdent déjà en général. Ensuite, pour la partie streaming, il te faut un logiciel type OBS (Open Broadcaster Software), une caméra et un micro pour interagir avec le public en live. Et si vraiment tu cherches plus de confort, tu prends un 2e ordinateur sur lequel tu vas te connecter à l’événement avec ton avatar, parce que la connexion à un metaverse comme Decentraland demande énormément de ressources.

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Fête virtuelle, fête physique, même combat ?

Faire la fête dans le metaverse reste une activité de niche, pratiquée par quelques milliers de pionniers. Il faut dire qu’au premier abord, l’expérience apparaît bien différente d’une soirée en club. Danser tout seul dans son salon, le regard vissé sur un écran d’ordinateur, à échanger avec des avatars pixelisés n’a pas grand-chose à voir avec l’atmosphère suintante, enivrante, galvanisante d’une virée sur un dancefloor saturé de décibels, d’effets visuels hypnotisants et de clubbeurs euphoriques.

Il ne faut pas imaginer que la fête dans le metaverse vienne un jour remplacer les soirées en clubs et les virées en festivals. Elle offre une nouvelle manière de faire la fête, plus inclusive, plus accessible, plus démocratique en somme. Elle permet également d’expérimenter de nouvelles sensations, de rapprocher les fans de leurs DJ préférés, de fédérer des communautés autour de projets artistiques.

Dès ses premiers pas dans Decentraland, Bufalo a tout de suite été séduit par ce nouvel univers, ce territoire vierge qui s’offrait à lui en tant qu’artiste. Il a réussi à fédérer une vraie communauté autour de son univers mêlant musique électronique et influences westerns.

Aujourd’hui, en tant que DJ vétéran de la scène Web3, il est en première ligne pour développer le potentiel artistique du metaverse et l’asseoir comme un lieu incontournable du monde de la nuit.

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Peut-on vraiment faire la fête dans le metaverse ?

« Lorsque j’ai commencé à explorer Decentraland, je suis tombé sur un club qui s’appelle le MetaZoo, qui organise des soirées dans un temple grec. Quand j’ai vu l'énergie dégagée par cet événement, ça m’a donné envie d’y retourner. Le retour d’énergie, les réactions de la foule qu’un DJ peut avoir dans un club, tout ça existe aussi dans le metaverse. C’est juste l’outil, la façon de faire qui change. Si je balance du son qui envoie vraiment, les gens vont exprimer leurs émotions au travers d’émojis, de mouvements de danse ou de gestes qu’ils peuvent effectuer. Et quand tu as plusieurs centaines d’avatars qui réagissent au même moment parce qu'ils viennent de se manger cette espèce de boum dans le ventre et qu’ils adorent ce qui se passe, c'est exactement la même sensation que les 500 personnes qui te répondent ou qui lèvent les mains en l’air en club. La satisfaction que j'ai quand je termine mon set et que j’arrête de streamer, elle est comparable à celle d’une performance physique. »

Ça te prend vraiment autant aux tripes qu'une salle qui vibre, qui suinte, qui fait du bruit ?

« Le sentiment est quand même un peu différent, parce que le retour est plus virtuel. Tu vas avoir énormément de mentions sur Twitter par exemple, des personnes qui vont poster des photos, des vidéos, des souvenirs dans ton Discord. Tu vas récolter de nouveaux followers sur les réseaux sociaux. C'est ce genre de choses là qui font que tu vas avoir un feeling similaire. Après, sur la satisfaction en tant que DJ, un set devant une caméra retransmis dans le metaverse n’apporte pas la même chose que d’arriver sur scène devant 2000 personnes. Forcément, ce n'est pas le même contexte, ce n’est pas comparable. Et pourtant, on retrouve la même intensité d’énergie, le même type de satisfaction, le même un effet waouh. »

Et puis du point de vue du public, ça ne coûte pas grand-chose de venir faire un tour dans une soirée sur Decentraland pour tâter l’ambiance. C'est moins contraignant que de sortir en club, de faire la queue, d’être éventuellement recalé… Tu sais combien il y a de clubs dans Decentraland ?

« Aujourd’hui, je dirais qu'il y en a entre 15 et 20, peut-être un petit peu plus. Mais il y a aussi beaucoup d’événements ponctuels, de festivals, de clubs éphémères créés pour une période donnée. On voit aussi des clubs associant la fête à des mécanismes empruntés au gaming. Pendant que le DJ met le feu au dancefloor, tu as accès à des petits jeux qui te permettent de gagner des wearables, des pass, des goodies virtuels. Ça peut être par exemple un NFT méga rare de type PoP (Proof of Presence) que tu peux revendre super cher derrière parce qu'il appartient à un artiste très connu. Même s’il existe d’autres metaverses intéressants, Decentraland reste la plus grosse plateforme aujourd’hui, avec beaucoup d'événements majeurs qui s’y déroulent. »

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Fin 2022, tu as ouvert ta propre salle de concert dans Decentraland. Qu’est-ce que ça t’apporte ?

« C’est un saloon créé sur un Land mis à disposition par un ami pour organiser des concerts, des événements… L’avantage, c'est qu'en termes de formats d’événements, ça me permet de proposer des choses bien plus diversifiées. Quand tu es un artiste, tu joues ta musique et c'est déjà très bien. Quand tu as ton club dans le metaverse, ça offre d'autres perspectives, pas en tant qu’artiste, mais en tant que « builder ». Ça répond à mon envie d’attirer de nouveaux publics, de proposer autre chose que des sets de musique électronique. Un jour je vais avoir des DJs qui mixent en direct dans mon saloon depuis Ibiza, d’anciens résidents du Pacha par exemple, et un autre jour je vais proposer des cours de line dance, avec un prof qui enseigne des mouvements de danse country aux personnes présentes. Libre au public de jouer le jeu, mais la plupart se mettent carrément en tenue de sport, à apprendre les bases de la danse country dans le metaverse. Forcément, parce qu'on est dans le délire cowboy, on a imaginé une activité liée à mon univers. On n’allait pas proposer des cours de breakdance. »

Tu as d’autres événements prévus dans ton saloon ?

« Bien sûr ! Je produis notamment un événement qui s’appelle Wild Wild Europa avec l’un de mes amis qui s’appelle Ken Carter. C’est le président de la Fédération européenne de rodéo, il fait la tournée des ranches un peu partout pour réaliser différentes tâches comme s'occuper du bétail, préparer les rodéos, etc. On a imaginé un format super fun, des soirées où il pourra montrer les bons côtés de son activité, notamment à quel point les cowboys prennent soin des animaux, tout en faisant la fête sur de gros sons country. C'est un moment que l’on fige et qu'on met à disposition du public. Et ce public, il est libre de le prendre ou pas. Mais pour l'instant, on fait rarement, voire quasiment jamais de bide. Il y a toujours du monde qui se montre réceptif à ce que je propose. »

On a beaucoup parlé des avantages de mixer, d’organiser des événements dans le metaverse. Est-ce que tu y vois des inconvénients ?

« Honnêtement, je n’en vois pas beaucoup… Même si ma vie est très focalisée là-dessus en ce moment, ça ne m’empêche pas de sortir, d'avoir des activités sociales, d’être totalement à l’aise par rapport à tout ça. À la limite, si je devais trouver un inconvénient, ce serait plus une remarque générale sur le Web3. Je trouve qu’il y a encore trop de personnes qui ne font pas l’effort de créer, d’être authentiques, et qui s’appuient sur le travail des autres pour essayer de rayonner. On l’a vu notamment avec toutes les collections de NFT dérivées des collections qui cartonnent. C’est un peu dommage, mais c’est lié à l’aspect spéculatif de l’écosystème. Personnellement, je n’ai aucune raison de me plaindre, parce que je fais ce que j’aime dans un format qui est tout nouveau. J’ai la chance d'être l’un des premiers à m’exprimer de cette façon, à imaginer de nouvelles choses qui procurent du plaisir aux gens. Pour moi, les aspects négatifs du Web3 pèsent très peu dans la balance par rapport à tout ce que ça apporte de positif. »

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NFT et rémunération des artistes dans le Web3

Si le metaverse apparaît comme un Eldorado pour tous les artistes en quête d’innovation, curieux d’expérimenter de nouveaux moyens d’expression créative et qui cherchent à séduire de nouveaux publics, la question de leur rémunération se pose forcément. Mais là encore, les pionniers de ce mouvement naissant ne manquent pas d’ingéniosité pour trouver des sources de revenus.

Bufalo a commencé par vendre des NFT musicaux au travers d’OpenSea, avant de lancer des wearables en collaboration avec des créateurs présents sur Decentraland, et même des emotes (animations pour les avatars des joueurs) comme la danse country. Mais ces derniers temps, il s’est investi dans un projet plus personnel en dévoilant sa propre collection de NFT, baptisée BOTV Skull. Des NFT qui servent de porte d’entrée à son univers « Futuristic Western ».

Il est revenu avec nous sur ce projet, ainsi que sur les problématiques liées à la rémunération des artistes se produisant dans le metaverse.

Tous les concerts dans le metaverse sont gratuits pour le moment. Comment les artistes qui s’y produisent sont-ils rémunérés ?

« C’est vrai qu’à part quelques événements privés qui vont fermer l'espace à ceux qui ne détiennent pas le NFT de la soirée dans leur wallet, tous les événements sont gratuits pour le public. Mais par contre, il y a des activations de marques qui permettent aux artistes de toucher de l’argent. Je peux citer par exemple l’événement pour la marque de chips Doritos pour laquelle j'ai eu la chance de jouer en janvier dernier. C’est du donnant-donnant, car ça permet de faire parler de l’espace créé par la marque dans Decentraland. Et moi, je me produis dans un show d’une heure ou deux, avec d’autres artistes, en étant rémunéré. Mais ça reste gratuit pour le public. »

Et quand tu joues dans un club virtuel en dehors de ce type d’événement, tu n’es pas rémunéré ?

« Ça dépend de l’employeur. En général, on suit un principe basique : si l’événement ne génère pas de revenus, s’il ne découle de l’initiative d’une entreprise, ce n’est généralement pas payé et on l’accepte. On ne peut pas comparer un événement organisé par une marque comme Doritos avec une soirée organisée par Gérard sur son Land pour fêter le baptême de sa cousine. Ces deux cas de figure sont totalement opposés et doivent être traités différemment. »

Est-ce que tu vois une évolution en termes de rémunération pour les artistes se produisant dans le metaverse ?

« Clairement. Le metaverse est en voie de professionnalisation, à tel point que les artistes commencent de plus en plus à être payés pour leurs prestations. Personnellement, j'ai la chance d'être quasiment toujours rémunéré. Je suis très sollicité, donc je peux me concentrer uniquement sur les gros événements, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ça dépend du parcours de chaque artiste. Je pense qu'il est important au début de montrer ce que tu vaux, de respecter une courbe de croissance réaliste. C'est un peu comme dans la vie réelle en fait. La première fois que j’ai joué dans un club, je n’ai pas été payé, mais j’étais juste heureux de pouvoir poser mes doigts sur une platine sans me faire virer par le videur. Si tu te montres professionnel, les gens vont finir par te respecter et te payer. Le metaverse n’est pas si différent de la vie réelle : c’est un système développé par des humains, pour des humains. »

Tu penses que le metaverse va créer de nouveaux emplois dans ton secteur à court terme ?

« J’en suis persuadé. On sait déjà que dans quelques mois, quelques années, on y trouvera des photographes qui seront payés pour capturer les meilleurs moments des soirées dans le metaverse. On aura aussi des light jockeys, des gens qui travailleront la lumière comme c’est le cas dans les clubs physiques, ainsi que des video jockeys qui se chargeront des effets visuels. À terme, je pense que tous les acteurs du monde de la nuit et de la musique seront présents sur ce nouveau support qui s’offre à eux. »

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Parmi les nouvelles sources de revenus qu’offre le Web3, il y a les NFT. Peux-tu revenir sur la collection que tu viens de lancer ?

« Ça s’appelle les BOTV Skulls, en référence à "Buckwild On The Vinyl", un son qui est présent dans tous mes titres et quasiment tous mes remixes. La collection comporte 1 000 NFT de crânes de buffle qui sont des déclinaisons de mon logo réalisé avec l'artiste Pierre Porcherot. Tu as 7 traits différents : 6traits visuels et 1 trait musical. Pour cela, j’ai composé 10 sons Futuristic Western différents allant de la house à la dubstep, en passant par le mid-tempo, etc., avec un système de rareté qui dépend de la complexité des sons. »

Quelle est leur utilité ?

« Pour faire simple, ce NFT va servir de clé d'entrée à tout l'univers Futuristic Western que j’ai créé, et qui est fonctionnel depuis la fin mars 2023. En détenant un ou plusieurs BOTV Skull(s), tu vas avoir plusieurs avantages. Le premier, le principal, c'est le BUFA token. Il s’agit d’une crypto qui n'a pas de valeur financière autre part que sur notre plateforme Bufalo Music. C’est un token distribué tous les jours et qui t’es donné en fonction de la rareté de ton BOTV Skull. À partir du moment où tu atteins les 200 unités, tu peux les réclamer. Plus ton skull est rare, plus la distribution de BUFA tokens augmente. Et ce n'est pas tout. En plus des deux musiques NFT avec droits commerciaux qu'on donne tous les mois, on offre tous les deux mois un wearable pour Decentraland qui peut être réclamé avec ces BUFA tokens, mais aussi un tutoriel de musique, des collaborations d’art visuel, des accès IRL et backstage pour mes shows physiques, un accès VIP dans le Bufalo Saloon sur Decentraland. Et tous ceux qui accèderont à cet espace VIP durant l’un de mes événements gagneront le double de récompenses par rapport aux autres personnes qui assistent au show. »

Où en es-tu dans ce projet ?

« Je mets tout ça en place tout doucement, je prends le temps de bien faire les choses. Pour ce qui est des avantages offerts aux détenteurs de BOTV Skulls, on vise la fin de l’année 2023. Dans le même temps, on aimerait mettre à disposition de nos holders une expérience phygitale mélangeant un wearable de Decentraland avec un vrai vêtement réel qui sera personnalisable. »

As-tu quelque chose à ajouter pour clore cet entretien ?

« Franchement non, à part que le mint est encore en cours sur mon site pour les BOTV Skulls. Les NFT coûtent 0,05 WETH et c’est sur Polygon (MATIC), donc il n’y a pratiquement pas de frais. En plus, toute personne qui mint un BOTV Skull jusqu’à ce que ça soit sold-out obtient directement dans son wallet 3 wearables gratuits pour Decentraland : un chapeau de cowboy, un trenchcoat et un crâne Bufalo en cristal. Il y a 1000 copies de chaque élément prêtes à être envoyées, créées spécialement pour ça. »

👉 Comment le Web3 et les NFTs enrichissent-ils l’expérience de la musique live ?

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