Risque d’attaque des 51% sur Ethereum 2.0 ?
L’explosion de la DeFi et de Yearn.Finance peut-elle menacer Ethereum en Proof-of-Stake (PoS) ? C’est la théorie d’un analyste d’Arcane Assets. Mais Vitalik Buterin n’est pas d’accord…
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Ethereum 2.0 sera-t-il vulnérable à une attaque des 51% ?
L’analyste Eric Wall a lancé le débat sur Twitter, en interrogeant la communauté crypto sur la sécurité d’Ethereum 2.0 et sa vulnérabilité aux attaques des 51%. Selon lui, le coffre-fort (vault) de Yearn.Finance, qui a réussi à rassembler plus de 135 000 ETH lors de sa première journée de fonctionnement, donne un peu trop de pouvoir à ceux qui en sont responsables :
ITT: We come up with fun ways yETH vault strategists can take advantage of the fact that yETH is probably going to control more than enough stake to 67%-attack ETH 2.0 PoS
— Eric Wall | BIP-420😺 (@ercwl) September 2, 2020
« Déterminons ensemble tous les moyens que pourront utiliser les responsables du coffre-fort yETH pour tirer parti du fait que yETH contrôlera probablement suffisamment de stake pour effectuer une attaque des 67% sur ETH 2.0 en PoS. »
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Vitalik Buterin peu inquiet
Vitalik Buterin, le créateur d’Ethereum, a réagi en expliquant que selon lui, le risque d’attaque des 51% est exagéré par la communauté :
We need to get past the myth that it's *fatal* if one entity gets enough to 51% attack PoS. The reality is they could attack *once*, and then they either get slashed or (if censorship attack) soft-forked away and inactivity-leaked, and they lose their coins so can't attack again. https://t.co/utash1hUDU
— vitalik.eth (@VitalikButerin) September 2, 2020
« Nous devons dépasser le mythe qui dit qu’il serait fatal pour une entité de rassembler suffisamment pour effectuer une attaque des 51% sur la PoS. La réalité, c’est qu’elle ne pourrait attaquer qu’une seule fois, puis elle serait empêchée ou bien (s’il s’agit d’une attaque de censure) elle serait écartée par un soft-fork puis un “inactivity leak”, et elle perdrait ses pièces. Elle ne pourrait donc pas attaquer à nouveau. »
Vitalik Buterin explique également qu’à l’inverse, la Proof-of-Work est particulièrement vulnérable, car un attaquant peut utiliser les mêmes pièces pour effectuer des attaques à 51% successives. Et de conclure : « C’est un avantage fondamental et souvent sous-estimé de la PoS sur la PoW ».
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Ce n’est en tout cas pas Ethereum Classic (ETC) qui pourrait contredire Vitalik Buterin. Le projet initial dont est issu Ethereum, et qui restera en Proof-of-Work, a subi trois attaques des 51% au cours du mois d’août. De quoi faire hésiter certains exchanges, qui considèrent le délisting. Le passage de son hard fork à la Proof-of-Stake lui donnera donc aussi cet avantage…
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