Coinbase contrôle 11,42 % du staking d’Ethereum, avec 3,84 millions d’ETH

Coinbase gère plus de 11 % du staking sur Ethereum (ETH)

Dans son dernier article de blog, Coinbase a fourni un tour d’horizon détaillé sur les performances de ses validateurs sur Ethereum (ETH) au cours du mois de février 2025.

Alors que le célèbre exchange est un acteur majeur du staking, cela se confirme à nouveau, puisque Coinbase contrôle 120 000 validateurs sur le réseau. Avec 3,84 millions d’ETH stakés en date du 4 mars dernier, cela représente l’équivalent de 11,42 % de la totalité des actifs qui sécurisent Ethereum.

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Ce chiffre peut ainsi soulever quelques questions en matière de décentralisation, bien que les ETH dont il est question ici appartiennent aux clients de Coinbase. Si la plateforme n’en a pas le contrôle à proprement parler, cela peut tout de même lui donner un certain poids politique à la table des négociations et en matière d’influence.

La décentralisation vue à travers plusieurs prismes

Côté technique toutefois, l’entreprise tente justement de jouer le jeu de la décentralisation, en répartissant ses validateurs à travers 5 pays différents, que sont :

• Le Japon ;
• Singapour ;
• L’Irlande ;
• L’Allemagne ;
• Et Hong Kong.

Néanmoins, Coinbase n’a pas précisé le pourcentage de répartition entre lesdites juridictions. De plus, l’hébergement de ces validateurs est partagé entre Amazon Web Services (AWS) et Google Cloud Platform (GCP).

Par ailleurs, Ethereum joue la carte de la diversité, en ce qui concerne les logiciels qui le font fonctionner, et ce, dans le but de limiter la casse en cas de dysfonctionnement. Pour la couche de consensus, les validateurs de Coinbase sont donc répartis à 19,8 % sur le client Lighthouse et 80,2 % sur Prysm. À propos de la couche d’exécution, Geth est privilégié à 36,2 %, contre 63,8 % pour Nethermind.

L’une des caractéristiques cruciales d’un validateur, c’est sa fiabilité. Sur ce point, ceux de Coinbase affichent une disponibilité moyenne de 99,75 %. Bien qu’il serait théoriquement possible de faire mieux, l’entreprise préfère limiter les risques de slashing, un point sur lequel elle affiche actuellement un sans-faute :

Bien qu’il soit possible d’obtenir des temps de disponibilité encore plus élevés, Coinbase privilégie la minimisation des risques de slashing plutôt que la capture de quelques dixièmes de pour cent de temps de disponibilité supplémentaires. Cette stratégie s’avère payante, car les validateurs Coinbase (sur tous les réseaux pris en charge, et pas seulement Ethereum) ont un historique irréprochable de non-double signature ni de slashing.

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Que ce soit avec Coinbase ou n’importe quel fournisseur de staking clés en main, la décentralisation est toujours un sujet de discussion.

Dans un monde idéal, tous les validateurs d’Ethereum seraient intégralement hébergés et maintenus par les investisseurs souhaitant s’engager dans le staking. Cependant, cela nécessite n’importantes connaissances techniques et un lourd investissement en matériel, rendant cette vision utopiste. Dans ce contexte, il appartient donc à chacun de se diversifier dans le choix de ses fournisseurs de staking.

Source : Coinbase

Depuis 2021, je consacre mon temps libre à me former sérieusement sur les cryptomonnaies afin d'acquérir un maximum de connaissances et de crédibilité. J'ai souvent l'opportunité de réaliser des interviews de personnalités influentes de l'industrie blockchain. Je mène également des analyses approfondies sur des thématiques du Web3 pour proposer du contenu exclusif aux lecteurs de Cryptoast.

Vincent Maire

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