Binance pourrait être accusée de délit d’initié par la CFTC

Des difficultés qui s’accumulent chez Binance… La plus grande plateforme d’échange mondiale, qui était déjà scrutée par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis, pourrait voir une nouvelle accusation s’ajouter à l’enquête. Que risque-t-elle ?

Binance pourrait être accusée de délit d’initié par la CFTC

Binance : la CFTC ajoute le délit d’initié à son enquête

On savait déjà que Binance faisait l’objet d’une enquête de la CFTC depuis mars dernier. Le régulateur financier souhaitait déterminer si la plateforme d’échange avait autorisé des résidents américains à utilise des produits dérivés, sans que celle-ci soit enregistrée auprès de l’agence.

Changpeng Zhao, le PDG de Binance, avait à l’époque balayé d’un revers de main ces accusations, estimant qu’il s’agissait simplement de « FUD ». Mais ce nouvel élément pourrait bien fragiliser le géant, qui souffre déjà de la pression opérée par les régulateurs depuis quelques mois.

Selon une source anonyme interrogée par Bloomberg, la CFTC enquête désormais sur un éventuel délit d’initié commis par les équipes de Binance. L’agence s’interroge sur la manière dont les employés auraient pu bénéficier des clients de la plateforme, en tirant profit des informations qu’ils avaient à disposition.

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Binance rejette l’accusation

Binance a répondu brièvement à ces rumeurs, expliquant dans un communiqué :

« Chez Binance, nous avons une politique de tolérance zéro en ce qui concerne le délit d’initié, et un code éthique stricte qui encadre tout type de comportement pouvant avoir un impact négatif sur nos clients ou sur l’industrie. »

C’est en tout cas un signe de plus de la situation inconfortable qu’occupe Binance depuis quelque temps. La plateforme d’échange s’est retrouvée sous le feu des régulateurs ces derniers mois. Des agences d’Italie, de Singapour, du Brésil et des Pays-Bas ont entre autres signalé leur hostilité, certaines estimant que Binance n’était pas autorisé à proposer des services dans leurs pays.

Face à cela, l’exchange a sorti les rames. Tous les utilisateurs doivent désormais fournir un document d’identité, ainsi qu’un selfie. Et Changpeng Zhao a cédé la semaine dernière, en admettant que le modèle décentralisé de l’entreprise ne fait rien pour apaiser les régulateurs. Binance aura ainsi un siège social officiel, dont on ne connaît pas encore la localisation. La plus grande plateforme crypto mondiale est donc bel et bien en train de rentrer dans le rang.

💡 Sur le même sujet – Binance.com n'est pas autorisée à Singapour, met en garde le régulateur financier

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Sylvain

On le sait et le dit depuis longtemps, binance est un lieu d'escroquerie, de pump and dump, trop de manipulation dans ce monde, un grand nettoyage est nécessaire !

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