Telegram : lancement de TON OS en open source

Telegram : lancement de TON OS en open source

Malgré la bataille judiciaire qui oppose actuellement Telegram à la SEC, le travail continue sur le projet. TON Labs, qui développe l’infrastructure du réseau TON, a ainsi annoncé le lancement de TON OS en open source.

 

Le réseau TON continue son développement

Pour rappel, Telegram a dû plusieurs fois repousser la distribution des pièces de Gram, qui sont natives de sa blockchain Telegram Open Network (TON), la faute à une SEC particulièrement courroucée par son ICO qu’elle estime illégale. Mais cela n’empêche pas la communauté de continuer à développer le réseau, notamment grâce à la TON Community Foundation, une organisation décentralisée et open source, qui a lancé son propre testnet du réseau. Le cas Telegram risque donc bien d’échapper au contrôle de la SEC, malgré ses efforts.

? A lire également : Telegram cède face à la SEC et propose de rembourser les investisseurs

 

Lancement de TON OS en open source

D’où ce lancement de TON OS en open source par TON Labs. TON OS est un système d’exploitation qui n’est pas dédié à faire fonctionner une machine, mais à gérer le réseau blockchain de Telegram. Comme l’a expliqué à CoinTelegraph Mitja Goroshevsky, le directeur technique de TON Labs :

"Vitalik Buterin a souvent surnommé Ethereum l'“ordinateur mondial”. […] Il doit donc avoir un processeur et des ressources et fournir des services à l’utilisateur. Mais aujourd’hui, il n’existe pas de système d’exploitation […] pour gérer ces ressources sur la blockchain. Si la blockchain est un processeur qui exécute un programme, avec un utilisateur qui souhaite interagir avec ce programme, ainsi que des composants qui fournissent ces capacités : nous appelons ça un système d’exploitation."

TON OS permettra de soutenir des applications décentralisées (dApps), mais aussi de créer ces dernières. Le système comprend actuellement TON Node, un smart contract de wallet multisignatures, ainsi qu’un système permettant de lancer des valideurs du réseau. D’autres outils suivront, comme Surf, un navigateur décentralisé, ainsi qu’un token : TON Cash. Tout cela est proposé en open source, de manière gratuite : cela veut dire que n’importe qui peut utiliser, copier et modifier les composants du réseau.

 

Cette nouvelle montre en tout cas le dynamisme de la communauté TON, qui est bien décidée à soutenir le projet. Si Telegram ne parvenait pas à trouver d’accord avec la SEC, le wallet TON devra cependant exister de manière séparée de l’application Telegram. Cela pourrait donc poser des problèmes pour son adoption par un public élargi.

💡 Sur le même sujet : Telegram : la SEC à l’assaut, la communauté TON prend le relais

 

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BenBird

Je suis très curieux de voir ce que ça va donner. Ce projet a l'air prometteur mais il y a vraiment beaucoup de gens qui veulent lui mettre des bâtons dans les roues. Ca risque de créer une sorte d'effet Streisand qui jouera en leur faveur.

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