Telegram : la Corée du Sud lance à son tour une enquête concernant des deepfakes pornographiques
La tempête gronde autour de Telegram. Après l’arrestation du PDG Pavel Durov en France il y a quelques jours, c’est au tour de la Corée du Sud de lancer une enquête. En cause, des contenus illégaux sous la forme de deepfakes.
le 4 septembre 2024 à 14:00.
2 minutes de lecture
La Corée du Sud enquête à son tour sur Telegram
Selon l’agence Yonhap news, les faits reprochés concernent du contenu pornographique sous forme de deepfakes, qui représentent des femmes sud-coréennes. Les deepfakes utilisent l’intelligence artificielle (AI) afin de créer des contenus plausibles mais non réels. Plus de la moitié des contenus recensés visent des actrices ou chanteuses célèbres.
Selon des médias locaux, ce type de contenu est souvent partagé sur des groupes Telegram. Les forces de l’ordre souhaitent donc déterminer si Telegram a encouragé ou non la diffusion de ce type de contenus illicites.
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Le gouvernement de Corée du Sud a lancé une initiative nationale contre les deep fakes, qui visent en majorité des adolescentes. Cette décision intervient alors que de nombreux groupes féministes locaux et fans de groupes de K-pop ont signalé l’omniprésence de contenus de ce type ces dernières semaines. Plusieurs affaires judiciaires sont en cours dans le pays.
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Les faits reprochés sont similaires à ceux qui ont conduit à l’arrestation du PDG de Telegram en France. Pavel Durov a été accusé d’avoir facilité le partage de contenus illicites, dont de la pédopornographie. Les autorités sud-coréennes ont donc confirmé qu’elles souhaitaient collaborer avec leurs homologues français.
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Pavel Durov a été libéré sous contrôle judiciaire, contre une caution de 5,5 millions de dollars. Selon Yonhap News, la branche d’Asie du Sud-Est de Telegram s’est excusée d’avoir mal géré le contenu lié aux deepfakes pornographiques. Elle aurait par ailleurs confirmé avoir supprimé plusieurs dizaines de contenus liés à l’exploitation sexuelle de personnes non consentantes.
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Marine Debelloir
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