La startup française Cryptio lève 1 million d'euros auprès de Draper Associates et d’autres
La startup française Cryptio qui développe une solution comptable pour les cryptomonnaies a levé 1 million d’euros auprès du fonds de capital-risque de Tim Draper et d’autres investisseurs.
Cryptio lève 1M€
Cryptio vient de clôturer un tour de table de 1 million d’euros mené par le fonds de Tim Draper, Draper Associates. La startup basée à Paris développe une solution de comptabilité d’entreprise dédiée aux cryptomonnaies.
Nous pouvons lire sur le site de Cryptio :
« Chez Cryptio, notre mission est d’intégrer les cryptomonnaies aux outils et normes comptables existantes, en les rendant aussi automatisés, transparents et faciles à comptabiliser que les transactions bancaires. »
Ainsi, la société va utiliser ses fonds pour continuer à développer sa solution. 7 personnes travaillent actuellement pour Cryptio et la société cherche à recruter 3 personnes dans les 6 prochains mois : un chef de produit, un designer et un ingénieur.
Parmi les autres participants à ce tour de table, citons ConsenSys Ventures, Outlier Ventures, Stani Kulechov (Aave), Julien Bouteloup (Stake Capital) et l’École Polytechnique.
ConsenSys, Aave et Centrifuge font partie de la liste actuelle des clients de Cryptio. L’entreprise revendique une soixantaine de clients.
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Un secteur en ébullition
D’après Antoine Scalia, fondateur de Cryptio, la startup Verady est le principal concurrent de Cryptio. Mais la startup française a des atouts et propose une solution mondiale. Antoine Scalia a déclaré :
« Nous avons des clients aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, à Singapour, et même au Costa Rica et au Venezuela. »
Parmi les autres concurrents indirects de Cryptio figurent Lukka, Cointracker et Cointracking, selon Antoine Scalia. Nous pouvons ajouter à cette liste, la startup TaxBit qui a obtenu un financement de 100 millions de dollars auprès de PayPal et les frères Winklevoss en janvier 2020.
Une effervescence dans le secteur qui s’explique par l’utilité de ce type de solution puisque le cadre fiscal est souvent ambigu et complexe à appliquer. Les opérations en cryptomonnaies sont rarement un plaisir à enregistrer dans sa comptabilité. Antoine Scalia donne un exemple :
« Une dépense de marketing effectuée en stablecoin USDC doit être identifiée comme telle, puis répartie dans les bons comptes dans le système comptable. »
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