La première ville européenne à accepter les cryptomonnaies pour payer le métro est en France !
Depuis le 17 mars 2025, la ville de Toulouse s'est hissée au rang de pionnière en Europe en permettant aux usagers de son réseau de transports en commun, Tisséo, de régler leurs trajets en cryptomonnaies. Une nouveauté qui modernise les services publics et diversifie les moyens de paiement.
Toulouse innove dans les transports publics
Le réseau Tisséo, qui dessert l'agglomération toulousaine avec des services de métro, bus, tramway et téléphérique, a lancé une expérimentation inédite en Europe : payer son trajet en cryptomonnaies. Un moyen d’offrir plus de flexibilité aux usagers. Désormais, le Bitcoin, l'Ether, le XRP ou encore l’USDT de Tether vous permettront de payer votre ticket !
Sacha Briand, membre du comité syndical de Tisséo Collectivités et adjoint au maire de Toulouse, explique : « Après la validation avec la carte bancaire et bientôt le ticket rechargeable, nous expérimentons une nouvelle solution s’adressant aux détenteurs de cryptomonnaies, désireux d’utiliser les dernières technologies sans compromis sur la qualité de service. »
🪙 Comment acheter vos premières cryptomonnaies ?
Concrètement, tout se passe via l'application mobile de Tisséo. Bien que cette dernière soit disponible sur Android et l’App Store, seule la première option permet de payer en cryptos pour le moment. Il suffit de sélectionner le moyen de paiement « cryptomonnaies » pour l'achat de titres dématérialisés (carnets de 10 déplacements, abonnements de 31 jours, tickets événementiels, etc.)
Tisséo ne recevra pas directement des cryptos : les transactions s'effectueront via un module de paiement intégré qui convertira instantanément les cryptos en euros. C'est la fintech française Lyzi qui propose ce système. Agissant en marque blanche, elle permet de payer avec certaines plateformes de cryptomonnaies, comme Binance Pay. Certains centres commerciaux, restaurants ou pharmacies l'utilisent déjà pour payer en cryptos.
Acheter de la crypto sur Binance, l'exchange n°1 dans le mondeDes conséquences fiscales pour les usagers français
Bien que cette avancée technologique offre une alternative de paiement moderne, elle soulève des questions, notamment sur le plan fiscal. En France, l'utilisation de cryptomonnaies pour l'achat de biens ou de services est assimilée à une cession d'actifs numériques, soumise à taxation à hauteur de la flat-tax (12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux, pour un total de 30 %).
Ainsi, chaque transaction réalisée en cryptomonnaie doit être déclarée, et les plus-values éventuelles sont imposables. Cela complique largement l’utilisation des cryptos en France pour des achats de faible montant, comme un ticket de métro.
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Néanmoins, cette initiative pourrait profiter aux touristes étrangers, puisque dans certains pays, la fiscalité sur les cryptomonnaies est moins contraignante qu'en France.
Malgré cela, l'initiative de Toulouse représente une avancée notable vers l'adoption des cryptomonnaies dans la vie quotidienne. De quoi ouvrir la réflexion pour une adoption plus large.
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