Marc Zuckerberg avoue avoir cédé aux pressions de censure durant la crise du COVID
Marc Zuckerberg, le PDG de l'entreprise Meta (Facebook), a reconnu avoir cédé aux pressions de censure du gouvernement Biden durant la crise du COVID-19. Que dénonce t-il ?
La censure sur le devant de la scène
La censure. C'est un mot qui tourne et retourne en boucle depuis quelques jours, et pour cause. Pavel Durov, le PDG et fondateur de la messagerie cryptée Telegram s'est retrouvé en état d'arrestation par les autorités françaises, fraichement débarqué de son jet privé à l'aéroport du Bourget.
Bien que bon nombre des chefs d'accusation qui lui sont adressés sont discutables, son arrestation relance un vif débat autour de la liberté d'expression et de l'absence de liberté d'expression : la censure.
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C'est dans ce contexte que Marc Zuckerberg, le PDG de Meta, l'entreprise derrière Facebook entre autres, a adressé une lettre à Jim Jordan, le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants.
Dans cette lettre, Marc Zuckerberg reconnaît que :
- L'administration Biden-Harris a « fait pression » sur Facebook pour censurer les américains ;
- Facebook a censuré les américains ;
- Facebook a étouffé l'affaire de l'ordinateur portable de Hunter Biden.
Les aveux de Marc Zuckerberg
Dans la lettre adressée à la commission judiciaire de la Chambre des représentants, le PDG de Meta reconnaît avoir subi des « pressions répétées » provenant de l'administration Biden, y compris provenant de la Maison Blanche.
Ces derniers auraient fait pression sur le réseau social pour censurer des contenus liés au COVID-19, y compris des contenus humoristiques et satiriques, et auraient exprimé « beaucoup de frustration » lorsque le groupe ne se pliait pas à leurs requêtes.
Finalement, Marc Zuckerberg assume avoir pris la décision de retirer certains contenus mais « regrette » de ne pas s'être plus exprimé sur ce sujet publiquement à l'époque.
Je pense également que nous avons fait certains choix que, avec le recul et à la lumière de nouvelles informations, nous ne referions pas aujourd'hui.
En effet, suite aux pressions répétitives à l'égard de certains contenus de la plateforme Facebook, le groupe Meta a finalement opté pour un changement de politique en matière de censure. Marc Zuckerberg a cependant affirmé qu'ils étaient désormais « prêts à résister si quelque chose comme cela se reproduit ».
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Dans une autre situation, le FBI avait averti Facebook d'une potentielle opération de désinformation russe concernant la famille Biden avant l'élection de 2020. Cette situation impliquait notamment le fils de Joe Biden, Hunter Biden, dans une affaire de corruption.
Les contenus en lien avec cette affaire avaient alors étés « rétrogradés » dans l'attente d'une confirmation des faits. Ainsi, Marc Zuckerberg regrette avoir censuré temporairement du contenu portant sur des faits s'avérant véridiques après vérification.
Il affirme avoir ajusté la politique de Facebook en la matière : « Nous ne rétrogradons plus temporairement des contenus aux États-Unis en attendant les vérificateurs des faits ».
L'initiative de Marc Zuckerberg a été saluée par le Pouvoir judiciaire de la Chambre des représentants de « grande victoire pour la liberté d'expression ».
Source : Lettre de Marc Zuckerberg adressée à la Chambre des représentants
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