L'Iran et la Russie veulent créer un stablecoin commun adossé à l'or
Créer un stablecoin adossé à l’or physique, qui soit échangeable même en cas de sanctions économiques. C’est le projet de la Russie et l’Iran, qui sont tous deux limités par la communauté internationale. À quoi cet actif pourrait-il ressembler ?
Un stablecoin russe et iranien pour contrer les sanctions
La nouvelle a été rapportée par le média russe Vedomosti. Les deux pays souhaitent pouvoir procéder à des transactions dans un actif autre que le dollar, le rial iranien ou le rouble russe, afin de pouvoir mieux esquiver les sanctions internationales. C’est la Banque centrale d’Iran qui a communiqué sur ce projet, qui est présenté comme « un token de la région perse ».
Les négociations sont en cours, selon Anton Tchakev, un membre de la Douma chargé de travailler sur les questions liées au numérique. Avec un bémol pour l’instant : la Russie ne confirmera la création de cet actif que lorsque la question de la réglementation des cryptomonnaies sera réglée sur son territoire. Pour rappel, le vice-ministre des Finances Alexei Moiseev, avait déjà évoqué l’éventualité d’une utilisation des stablecoins avec les alliés de la Russie en septembre dernier.
Ce stablecoin sera adossé à l’or, à l’instar de PAX Gold, le plus gros actif de ce type, qui pèse actuellement 513 millions de dollars. L’intérêt est bien sûr qu’il ne reposera pas sur une monnaie fiat sujette aux sanctions, comme le dollar. Le statut de valeur refuge de l’or est également une des raisons pour lesquelles il serait choisi.
? Pour aller plus loin – Stablecoin, tout savoir sur ce type de cryptomonnaie
Acheter des cryptos sur eToroL’Iran et la Russie jouent un jeu d’équilibriste
Pour rappel, l’Iran et la Russie ont tous deux interdit les paiements en cryptomonnaies dans leurs nations respectives. Leurs gouvernements ne sont pas particulièrement enclins à laisser une partie de l’économie leur échapper… Mais ils souhaitent quand même capitaliser sur la technologie qui sous-tend les actifs crypto.
On se souvient en effet qu’en août dernier, l’Iran avait confirmé qu’il utiliserait désormais les cryptomonnaies pour ses importations. Même son de cloche du côté de la Russie, qui avait annoncé en septembre travailler sur un projet de loi en ce qui concerne les paiements transfrontaliers en cryptomonnaies. Dans ces deux pays, les chutes catastrophiques des monnaies fiduciaires respectives ont par ailleurs conduit à une adoption marquée de la population, afin de contrer les effets délétères sur leurs économies.
Ce positionnement n’est pas sans rappeler celui de la Chine, qui elle aussi est particulièrement ferme en ce qui concerne sa population et les cryptomonnaies, tout en utilisant elle-même les technologies. Cela montre donc que même dans les territoires où les populations sont écartées des cryptomonnaies, celles-ci sont jugées comme suffisamment efficaces pour être utilisées par les gouvernements.
? Écoutez cet article et toutes les autres actualités crypto sur Spotify
Cryptoast lance sa 1ère collection de NFT
Des NFT associés à un journal papier collector ?
Source : Vedomosti
Recevez un récapitulatif de l'actualité crypto chaque jour par mail 👌
Certains liens présents dans cet article peuvent être affiliés. Cela signifie que si vous achetez un produit ou que vous vous inscrivez sur un site depuis cet article, notre partenaire nous reverse une commission.
Les investissements dans les crypto-monnaies sont risqués. Il n’existe pas de rendement élevé garanti, un produit présentant un potentiel de rendement élevé implique un risque élevé. Cette prise de risque doit être en adéquation avec votre projet, votre horizon de placement et votre capacité à perdre une partie de cette épargne. N’investissez pas si vous n’êtes pas prêt à perdre tout ou partie de votre capital
Ptn ce sont vraiment des clowns à rejeter durant tout ce temps la technologie, pour spéculer et capitaliser dessus au seul moment où ils sont dans une merde géopolitique.