Hong Kong : l’Autorité monétaire vante les bénéfices des obligations sur la blockchain
Dans le cadre de son projet Evergreen, l’Authorité monétaire de Hong Kong a accompagné le gouvernement dans la tokenisation de 102 millions de dollars d’obligations sur la blockchain en février dernier. Dans son dernier rapport, elle revient sur les avantages des technologies Web3.
le 28 août 2023 à 12:00.
2 minutes de lecture
L’Autorité monétaire de Hong Kong tire les enseignements de l’utilisation de la blockchain
Le regain d’intérêt de Hong Kong pour les technologies blockchain n’est plus à démontrer, et plusieurs exemples ont pu témoigner de la réouverture de la région administrative spéciale chinoise aux cryptomonnaies.
En février, l’Autorité monétaire de Hong Kong (HKMA) a accompagné le gouvernement pour l’émission de 102 millions de dollars d’obligations vertes tokenisées dans le cadre du projet Evergreen. Ainsi, la HKMA a publié un rapport sur ledit projet, pour témoigner des avantages et des axes d’amélioration des obligations sur la blockchain.
Globalement, le constat se montre très positif :
« L’émission a démontré la possibilité de déployer la technologie des grands livres distribués (DLT) dans le cadre de véritables transactions sur les marchés des capitaux dans le cadre juridique existant de Hong Kong. Cela a également montré le potentiel des DLT pour améliorer l’efficacité, la liquidité et la transparence des marchés obligataires. »
Avec 3,9 milliards de dollars d’obligations tokenisées dans le monde, le rapport estime que cette technologie n’en est qu’à ses balbutiements et que « de nombreux défis devront être surmontés » pour une adoption plus large. Le principal défi est la recherche d’interopérabilité entre les différents systèmes, afin d’éviter que ces derniers soient cloisonnés chacun de leur côté.
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Pour construire sa plateforme, la HKMA s’est notamment appuyée sur deux solutions bien connues des acteurs institutionnels : Hyperledger Besu et Canton. La première est en fait un client compatible avec l’Ethereum Virtual Machine (EVM), qui permet de programmer sa blockchain avec les autorisations de son choix.
De son côté, Canton permet justement d’ajouter une couche d’interopérabilité, et est déjà utilisé par Microsoft, BNP Paribas ou Goldman Sachs, entre autres.
Ici, Hyperledger Besu fait donc office de réseau layer 1 dans la solution de la HKMA, et Canton se place comme un layer 2. Comme bon nombre de solutions institutionnelles, nous sommes ici face à un réseau privé, qui fonctionne de manière permissionnée.
Tandis qu’Evergreen fait essentiellement figure d’un programme expérimental en matière de tokenisation de Real-World Assets (RWA), l’Autorité monétaire de Hong Kong indique qu’elle continue de travailler avec « les principaux acteurs du marché », sur les différents cas d’usage de la blockchain.
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Depuis 2021, je consacre mon temps libre à me former sérieusement sur les cryptomonnaies afin d'acquérir un maximum de connaissances et de crédibilité. J'ai souvent l'opportunité de réaliser des interviews de personnalités influentes de l'industrie blockchain. Je mène également des analyses approfondies sur des thématiques du Web3 pour proposer du contenu exclusif aux lecteurs de Cryptoast.
Vincent Maire
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