L'EDF rejoint le conseil d'administration d'Hedera Hashgraph et opère un nœud du réseau via sa filiale Exaion

Le groupe EDF vient de rejoindre le conseil d'administration d'Hedera Hashgraph et opère désormais un nœud du réseau via sa filiale Exaion. Géant de l'énergie, le groupe EDF est le premier de son secteur à rejoindre Hedera Hashgraph et utilisera cette technologie dans le cadre de son objectif de neutralité carbone d'ici 2050.

L'EDF rejoint le conseil d'administration d'Hedera Hashgraph et opère un nœud du réseau via sa filiale Exaion

EDF collabore avec Hedera Hashgraph et opère un nœud du réseau

Le réseau Hedera Hashgraph continue d'attirer les plus grands. Après avoir conquis Google, c'est au tour du groupe EDF de rejoindre de conseil d'administration du projet et même d'opérer un nœud du réseau via sa filiale Exaion. Hedera se présente comme un réseau public décentralisé principalement destiné aux entreprises, sur lequel n'importe qui peut construire des applications sûres et équitables.

Le groupe EDF s'est engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et l'efficacité du réseau Hedera, en tant que réseau public décentralisé, s'aligne sur cet objectif. Le communiqué officiel indique qu'Hedera permettra au groupe EDF de développer de nouveaux cas d'utilisation de l'énergie.

En tant que 19e membre à rejoindre le conseil d'administration d'Hedera Hashgraph, le groupe EDF rejoint donc un réseau de grandes entreprises et organisations mondiales telles que Boeing, Deutsche Telekom, IBM, LG Electronics, Nomura, Standard Bank Group, Swirlds, Tata Communications et bien sûr Google.

Les membres du conseil d'administration d'Hedera sont chargés de gérer les premiers nœuds du réseau Hedera, ainsi que de superviser la stratégie et le développement de nouveaux produits, pour une durée maximale de 6 ans.

« Dans un avenir proche, l'informatique distribuée soutiendra des systèmes électriques de plus en plus décentralisés, des chaînes d'approvisionnement complexes et des échanges d'actifs numériques, des certificats énergétiques, des crédits de GES, etc. », estime Gilles Deleuze, chercheur en évaluation des risques chez EDF.

Par ailleurs, l'entreprise Exaion exploitera un nœud du réseau Hedera Hashgraph en France, le premier du pays. Filiale à 100% du groupe EDF, Exaion propose de nombreuses solutions de Blockchain-as-a-Service (BaaS) et cloud computing, le tout adossé au mix énergétique bas carbone d'EDF.

« Nous croyons en un partenariat avec des leaders de l'industrie comme Hedera Hashgraph pour explorer des technologies et des modèles structurels innovants, construire des écosystèmes créateurs de valeur, développer des cas d'utilisation pour le domaine de l'énergie et les opérations d'EDF, et développer le potentiel d'Exaion pour fournir des services blockchain [...] », a ajouté Gilles Deleuze.

Par ailleurs, Exaion participe déjà grandement à l'écosystème, notamment en étant l'un des validateurs institutionnels de la blockchain Tezos. Autre exemple notable, la plateforme française Just Mining a lancé en décembre dernier un service de staking sur Ethereum 2.0 en collaboration avec Exaion.

👉 Retrouvez notre interview exclusive avec Fatih Balyeli, directeur général et fondateur d'Exaion

Une forte progression en toute discrétion ?

Discrètement, les solutions développées par Hedera Hashgraph s'immiscent dans le monde réel. Depuis janvier dernier, deux hôpitaux britanniques utilisent le réseau pour surveiller la chaîne de froid des vaccins contre le Covid-19. Hederash Hashgraph propose ici une solution efficace et sécurisée pour surveiller des chaînes d’approvisionnement, et plus particulièrement des produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, tous ces développements profitent grandement au token HBAR, qui montre une progression de plus de 600% depuis le début du mois de janvier, passant de 0,026 $ à près de 0,19 $ à son point le plus haut.

? Consultez notre fiche de présentation d'Hedera Hashgraph

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