La Banque nationale d’Éthiopie affirme qu’il est illégal d’utiliser Bitcoin (BTC) comme moyen de paiement
Alors qu’elle constate une augmentation de l’usage de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies en général, dans l’économie du pays, la Banque Nationale d’Éthiopie (NBE) met en garde sur le caractère illégal de cet acte.
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L’Éthiopie se montre hostile envers le Bitcoin
Ce lundi, la Banque Nationale d’Éthiopie (NBE) a publié une mise en garde concernant l’utilisation de Bitcoin. En effet, elle a noté une augmentation de l’utilisation de ce dernier à des fins de transactions financières et a rappelé que cette pratique était illégale.
Conformément à la loi du pays, tout transfert d’argent ou service financier doit être approuvé par la NBE. Comme la monnaie officielle de l’Éthiopie est le birr, cela exclu de fait Bitcoin et les autres cryptomonnaies de l’économie locale.
Si un acteur quelconque venait à passer outre cette réglementation, l’autorité monétaire du pays affirme que cela se traduirait par des actions en justice.
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Cryptoast Academy : 75% de réduction avant le Black Friday pour fêter le bullrunLes citoyens également mis en garde
En septembre 2021, le média Africanews rapportait une inflation de 30 % en Éthiopie. Le site Web de Trading Economics, de son côté, rapporte même un taux de 36,6 % pour avril dernier.
Face à des chiffres aussi alarmants, on comprend alors la motivation d’une partie de la population. C’est d’ailleurs un comportement qui se retrouve dans de multiples régions du monde souffrant d’une inflation galopante.
Mais les autorités du pays tentent cependant de dissuader les citoyens de recourir aux cryptomonnaies pour tenter d’améliorer leur train de vie. La NBE avance le sempiternel argument, cher à de nombreux régulateurs, de risque de blanchiment d’argent à grande échelle, causé par les actifs numériques.
Ainsi, la Banque Nationale se défend en disant protéger le public contre de telles activités illégales. Pourtant, cet argument sonne bien fade lorsque l’on sait qu’au niveau mondial, les transactions illicites dans notre écosystème ne représentaient que 0,15 % du volume en 2021, selon Chainalysis.
Nonobstant, le gendarme financier éthiopien appelle ses citoyens, témoins de l’usage des cryptomonnaies, à dénoncer ces actes aux autorités compétentes.
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Source : Communiqué de presse, Africanews, Trading Economic
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