Arnaques crypto : Meta est sommée de rendre des comptes à des sénateurs américains

Des sénateurs américains interrogent Meta sur ses moyens de prévention

Des sénateurs américains ont demandé à Meta de rendre des comptes sur sa manière de gérer les arnaques liées aux cryptomonnaies. Ceux-ci se basent notamment sur un rapport de la Federal Trade Commission (FTC) dévoilé en juin dernier,

En effet, ce rapport indiquait que l’analyse des plaintes montrait que les victimes s’étaient majoritairement fait escroquer sur Instagram, Facebook, WhatsApp ou Telegram. À l’exception de ce dernier, ces réseaux sociaux appartiennent tous à Meta.

Cette constatation a amené le sénateur démocrate Robert Menendez à qualifier les applications du groupe de lieux propices aux arnaques :

« Sur la base de récents rapports d’escroqueries sur d’autres plateformes et applications de réseaux sociaux, nous craignons que Meta ne fournisse un terrain fertile pour la fraude à la cryptomonnaie, qui cause des dommages importants aux consommateurs. »

Ainsi, Mark Zuckerberg s’est vu signaler qu’il avait jusqu’au 24 octobre prochain pour justifier des mesures mises en place pour prévenir cet état de fait. D’autre part, il a été demandé si Meta proposait du contenu éducatif ou d’avertissement sur ces arnaques, dans d’autres langues que l’anglais.

Andy Stone, porte-parole de Meta, a reconnu que certaines publicités, par exemple, pouvaient constituer un problème :

« Les publicités frauduleuses enfreignent nos politiques publicitaires et nuisent à notre entreprise en affectant négativement l’expérience des gens. Les personnes derrière les publicités frauduleuses utilisent diverses méthodes et canaux pour atteindre les victimes sur Internet, et nous investissons des ressources substantielles pour détecter et prévenir les escroqueries sur nos plateformes. »

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Des publicités déjà remises en cause

Alors que le réseau social ne le permettait plus depuis 2018, Facebook s’était à nouveau ouvert aux publicités liées aux cryptomonnaies en décembre 2021.

Cette décision n’était pas nécessairement bénéfique pour l’écosystème, dans le sens où, dès lors, il est devenu plus simple de propager des arnaques. D’ailleurs, au printemps, une association australienne de protection des consommateurs a intenté une action en justice à l’encontre de Meta sur ce problème.

Il est certain que ces incidents ne renvoient pas une bonne image de l’univers blockchain au grand public. Mais les arnaques sont malheureusement le lot de tout secteur émergeant où il y a de l’argent.

Face à ce constat, le meilleur moyen qu’a le consommateur pour se prémunir, sera de garder un œil très critique sur les différentes annonces partagées sur les réseaux sociaux.

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Source : The Washington Post

Depuis 2021, je consacre mon temps libre à me former sérieusement sur les cryptomonnaies afin d'acquérir un maximum de connaissances et de crédibilité. J'ai souvent l'opportunité de réaliser des interviews de personnalités influentes de l'industrie blockchain. Je mène également des analyses approfondies sur des thématiques du Web3 pour proposer du contenu exclusif aux lecteurs de Cryptoast.

Vincent Maire

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