Neuralink a posé son premier implant cérébral sur un humain avec succès, selon Elon Musk
Tandis que Neuralink a commencé à tester ses implants cérébraux sur des humains, Elon Musk affirme que le premier volontaire se rétablit bien. Retour sur l’avancée de ce projet qui suscite de nombreux débats.
Elon Musk vante des tests concluants sur Neuralink
Lancée en 2016 et cofondée par Elon Musk, la startup entend donner la possibilité aux êtres humains de contrôler un ordinateur ou un smartphone par la pensée, au moyen d’un implant greffé sur leur cerveau.
Utopie pour les uns, dystopie pour les autres, si ce projet entraîne de nombreux débats, le fait est que les tests sur des humains ont d’ores et déjà commencé et selon Elon Musk, le premier volontaire à avoir reçu un implant cette semaine « se rétablit bien » :
The first human received an implant from @Neuralink yesterday and is recovering well.
Initial results show promising neuron spike detection.
— Elon Musk (@elonmusk) January 29, 2024
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Depuis le 19 septembre dernier, il est effectivement possible de déposer une candidature pour participer aux tests, et Neuralink sélectionne en premier lieu des personnes en situation de handicap moteur, atteintes par exemple de paraplégie ou de tétraplégie.
En parallèle de ce premier implant, un shitcoin nommé Neuralink (NLINK) a enregistré une performance de plus de 200 % suite à ces annonces.
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Passé maître dans l’art du storytelling, Elon Musk a poursuivi en vantant l’étendue des possibilités offertes par son produit :
« Cela permet de contrôler votre téléphone ou votre ordinateur, et à travers eux, presque tous les appareils, simplement en pensant. Les premiers utilisateurs seront ceux qui ont perdu l’usage de leurs membres. Imaginez si Stephen Hawking pouvait communiquer plus rapidement qu’un dactylographe ou un commissaire-priseur. C’est le but. »
En revanche, Neuralink n’en a pas moins son côté sombre, avec toutes les interrogations que peut susciter l’implantation d’une puce sur le cerveau dans un monde de plus en plus connecté. Cela inclut des questions réglementaires, éthiques, de sécurité et bien entendu médicales.
Les conditions dans lesquelles ont été menés les tests interrogent également sur le respect de la condition animale. Par exemple, en septembre dernier, une organisation à but non lucratif nommée « Physicians Committee for Responsible Medicine » a interpellé la Securities and Exchange Commission (SEC) pour demander une enquête sur Neuralink.
L’objet du litige porte sur l’euthanasie de 12 singes, dont l’état de santé s’est dégradé à la suite de la pose d’un implant Neuralink. La lettre cite notamment des infections, des paralysies, des convulsions ou bien des gonflements du cerveau et des dépressions.
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Dans un tweet supprimé depuis, Elon Musk avait affirmé que les singes choisis comme cobayes étaient déjà proches de la mort et qu’aucun d’entre eux n’était décédé à cause d’un implant.
C’est donc sur ces déclarations jugées trompeuses pour les investisseurs de Neuralink que s’est appuyé le Physicians Committee pour faire appel à la SEC. En effet, les singes euthanasiés étaient âgés d’à peine plus de 7 ans en moyenne, alors qu’ils peuvent vivre au moins jusqu’à 25 ans en captivité, et rien ne prouvait un état de santé dégradé avant ces tests.
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