Crédit Suisse empruntera jusqu'à 50 milliards de francs suisses à la banque centrale de Suisse
L'institution bancaire ayant vu le jour au milieu du XIXè siècle est depuis quelques mois dans une situation financière préoccupante. Alors que le groupe possède plus de 1 500 milliards de dollars sous gestion, soit plus que l'ensemble du marché des cryptomonnaies, la banque centrale suisse joue la carte de l'apaisement en proposant à la banque un prêt de 50 milliards de francs suisses.
Un prêt pour répondre à un besoin de liquidité
La seconde banque suisse en difficulté ? L'institution aux 1 500 milliards d'avoirs en francs suisses, équivalent à 1 615 milliards de dollars, vient d'annoncer qu'elle empruntera jusqu'à 50 milliards de francs suisses à la banque centrale du pays.
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Depuis la chute de la Silicon Valley Bank (SVB), le secteur bancaire perd la confiance des investisseurs à l'échelle mondiale. Alors qu'en France, les groupes Société Générale et BNP Paribas ont perdu plus de 10% sur la journée de mercredi, le Crédit Suisse a vu son titre plonger de 24%.
Malgré tout, la seconde banque suisse se veut rassurante sur sa santé économique. Ulrich Koerner, son PDG, a affirmé dans une interview que « les capitaux et les liquidités de la banque sont très solides ». La banque justifie son emprunt par un besoin de liquidité à destination de ses clients :
« Ces liquidités supplémentaires soutiendront les activités principales du Credit Suisse et ses clients, alors que le Credit Suisse prend les mesures nécessaires pour créer une banque plus simple et plus ciblée, axée sur les besoins des clients »
En février dernier, le Crédit suisse avait annoncé sa plus grande perte financière annuelle depuis la crise de 2008, tout en avertissant qu'une nouvelle perte de la même importance serait à venir pour l'année en cours. Aujourd'hui, à l'ouverture des marchés, le cours de son action a bondi de 24% sur la première heure.
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Entre l'effondrement de la SVB, la faillite de Signature Bank et les difficultés rencontrées par le Crédit Suisse, la crainte d'un effet domino sur l'économie mondiale impact négativement les entreprises en dehors du secteur bancaire.
Nous l'avons récemment observé dans le secteur des cryptomonnaies lorsque la peur s'est emparée du marché après que Circle, l'émetteur du stablecoin USDC, a annoncé avoir 3 milliards de ses réserves chez SVB.
Pour éviter de propager une crise financière, la réserve fédérale des États-Unis (FED) a annoncé que les dépôts des clients de SVG et de Signature Bank seront garantis par la banque centrale américaine. En parallèle, 25 milliards de dollars seront accordés sous la forme de prêts d'urgence afin que les deux structures puissent garder la tête hors de l'eau.
Tandis que les indices mondiaux sont majoritairement en perte, le secteur des cryptomonnaies résiste à la crise. En témoigne le rebond du marché depuis l'apaisement de l'affaire USDC et le prix du Bitcoin (BTC) réalisant une percée de 14% sur la semaine passée.
C'est dans ce contexte de panique bancaire que la reine des cryptomonnaies fait briller sa fonction primaire : stocker et échanger de la valeur sans autorité de confiance centralisée.
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