Un artiste tokénise des parties de son corps pour réaliser des tatouages
Un artiste tokénise son corps sous la forme de tokens non fongibles (NFT). Les acquéreurs pourront choisir des tatouages à réaliser sur lui.
Acheter des tatouages
L'artiste Bishop alias @shitcoinhodler sur Twitter vend des parties de son corps pour réaliser des tatouages. L’artiste a partagé sur Twitter un lien vers le site Rarible. Ce site permet aux artistes de vendre des objets numériques à collectionner sous la forme de tokens non fongibles (NFTs).
Bishop délimite des parties de son corps et les tokénise comme un terrain à construire. Les acheteurs peuvent laisser ce terrain vierge ou choisir un tatouage. L’acquéreur devra payer à la fois la partie du corps et le tatouage à réaliser. Les clients peuvent effectuer le paiement en stablecoins tels que le DAI ou le Tether (USDT).
Exemple de lot disponible - Source : Rarible
L'artiste précise qu’il se réserve le droit de refuser l’idée d’un tatouage et déclare :
« Je peux accepter des idées plus grossières pour des parties du corps non visibles. Je me réserve le droit de refuser pour des tatouages explicites ou trop grossiers. »
Bishop explique que l’idée lui est venue lorsqu’un utilisateur Twitter du nom de BlueKirby a offert 0.01YFI, environ 300 dollars, a quiconque se tatouerait son avatar sur le corps.
Jusqu’à présent, Bishop a réalisé quelques ventes à des artistes de la communauté Rarible. Dernièrement, il a vendu un emplacement sur sa poitrine pour le prix de 2 ethers soit environ 750 dollars.
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D’autres initiatives de tokénisation
L’expérience de cette artiste n’est pas sans nous rappeler l’histoire du français Alex Masmej. Ce dernier avait réussi à collecter 20 000 dollars en vendant des tokens personnels ALEX. En échange, les détenteurs de son token pouvaient influencer ces choix de vie au quotidien.
Autre initiative, le designer Matthew Vernon avait créé 100 tokens qui représentaient 100 heures de son temps.
Nous pouvons également citer l’artiste français Pascal Boyart qui utilise la tokénisation pour ses peintures dans la région parisienne. L’artiste a récemment lancé un patronage en cryptomonnaies pour financer un ambitieux projet. Celui-ci souhaite créer une version moderne de la chapelle Sixtine, peinte dans un entrepôt abandonné près de Paris.
Sans nul doute, ces initiatives mêlant art et blockchain se multiplieront dans les années à venir.
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