L’ancien directeur de la CIA soutient officiellement le Bitcoin (BTC)
Une surprise venue des États-Unis. L’ancien directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) américaine a publié un rapport sur le Bitcoin (BTC). Il y confirme que son utilisation par les criminels est surévaluée. Zoom sur ce nouveau soutien de taille pour la cryptomonnaie.
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Un ancien directeur de la CIA qui approuve le Bitcoin
Comme le rapporte le média Forbes, l’ex-directeur de la CIA Michael Morrel a publié cette analyse du Bitcoin via un groupe de lobbying appelé Crypto Council for Innovation (CCI). On y trouve parmi ses membres de grands noms du secteur, dont Coinbase, Square ou Fidelity Digital Assets.
Le rapport explique que la rhétorique classique qui consiste à lier Bitcoin à des activités criminelles est erronée. Selon Michael Morrel,
« [Les cryptomonnaies] ne sont pas truffées d’activités illicites. En réalité, il y a probablement moins d’activités illicites dans l’écosystème Bitcoin qu’il n’y en a dans le système bancaire traditionnel. »
Un rapport récent de Chainalysis indique ainsi que les transactions illicites représentent moins de 1% des transactions totales. En ce qui concerne les monnaies fiat, les transactions illicites représenteraient 2 à 4% du PIB global. Le rapport de l’ex-directeur de la CIA pointe aussi du doigt une autre réalité : l’analyse des blockchains permet de pister les activités illicites avec une grande efficacité.
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Combattre les fausses rumeurs
La nouvelle n’est pas une surprise pour les amateurs de cryptomonnaies, mais elle a l’avantage de venir d’une figure d’ampleur aux États-Unis, dont la légitimité n’est pas remise en question. Le domaine des cryptomonnaies tombe régulièrement sous le feu de critiques sur ses liens supposés avec des marchés illicites.
L’ex-directeur de la CIA rapporte par ailleurs avoir été surpris de voir que de grandes figures comme Christine Lagarde de la BCE ou Janet Yellen, la Secrétaire du Trésor des États-Unis, répétaient des éléments de discours qui n’étaient pas basés sur des faits, mais sur une méfiance par principe.
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Ne pas se laisser dépasser par la Chine
Michael Morrel explique également qu’il est nécessaire selon lui de tirer parti des technologies liées à la blockchain, plutôt que de les ignorer ou les combattre :
« Nous devons nous assurer que la sagesse populaire, qui se trompe en ce qui concerne l’usage illicite du Bitcoin, ne nous empêche pas de poursuivre des changements technologiques qui nous permettront de rester dans la course avec la Chine. »
Tout cela est donc particulièrement notable, dans un pays où les agences gouvernementales ont bien des fois montré les dents dès qu’il est question de cryptomonnaies. On notera aussi que la publication de ce rapport coïncide avec l’introduction en Bourse de Coinbase, qui a propulsé le cours du Bitcoin (BTC) et des altcoins ces dernières heures. La tendance est donc définitivement à la confiance.
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Source image : Secretary of Defense via Wikimédia Commons (CC BY 2.0)
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