La Corée du Sud prend des mesures contre les exchanges non référencés
La Corée du Sud a annoncé que toutes les plateformes d'échanges de cryptomonnaies souhaitant opérer dans le pays doivent référencer leur activité d'ici le 24 septembre, au risque de recevoir une amende voire une peine d'emprisonnement. Actuellement, 27 exchanges ont déjà reçu un rappel concernant leur obligation d'enregistrement.
La Corée du Sud entame une régulation des exchanges
Dans un communiqué officiel publié par Commission des Services Financiers sud-coréenne, le gouvernement du pays a annoncé aujourd'hui que les exchanges de cryptomonnaies auront l'obligation de référencer leur activité auprès des autorités, d'ici le 24 septembre.
Ces nouvelles réglementations affecteront les plateformes basées en Corée du Sud, mais également celles à l'étranger et qui opèrent sur les marchés coréens. Cela inclut tous les exchanges où la langue coréenne est prise en charge, où le marketing est orienté vers les utilisateurs coréens et où les paiements en won coréen peuvent être effectués.
À compter du 24 septembre, toutes les transactions opérées auprès d'un exchange non référencé seront considérées comme illégales. Ainsi, les plateformes qui ne s'enregistreront pas volontairement d'ici cette date limite et qui continueront à exercer leur activité s'exposeront à des sanctions.
En vertu de cette nouvelle loi, les peines encourues sont de cinq ans de prison ou d'une amende pouvant atteindre 50 millions de wons, soit environ 43 500 dollars. Selon certaines sources, il est même prévu de bloquer les sites Web des exchanges « pour empêcher leurs opérations commerciales illégales ».
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Les réglementations s'accélèrent
Cette annonce est la dernière d'une série de réglementations concernant les cryptomonnaies à travers le monde.
Au début du mois de juillet, l'Union européenne révélait vouloir lutter contre le blanchiment d’argent en déployant une nouvelle agence de surveillance. Celle-ci viserait en particulier les cryptomonnaies, souvent pointées du doigt par les régulateurs lorsqu'il s'agit d'activités criminelles ou terroristes.
Il y a quelques jours, la Commission européenne annonçait son intention de renforcer la réglementation relative aux transactions en cryptomonnaies. Par ce biais, elle viserait notamment à tracer totalement les transferts cryptos et rendre les wallets anonymes interdits.
Un peu plus tôt dans la semaine, Janet Yellen, secrétaire au Trésor américain, avait convié les principaux régulateurs du pays pour discuter des cryptomonnaies et surtout des stablecoins. Parmi les invités, on retrouvait notamment Jérôme Powell, président de la Réserve Fédérale des États-Unis (FED) et Gary Gensler, président de la Security and Exchange Commission (SEC).
L'ensemble des résultats de ces premières mesures devrait être rendu public dans les mois à venir. D'ici là, il faut logiquement s'attendre à ce que d'autres gouvernements avancent dans leurs réglementations du secteur des cryptomonnaies.
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