Tarifs douaniers de Trump : La bourse internationale face à une pression croissante

Un climat pessimiste alimenté par les incertitudes politiques et économiques

La tension sur les marchés financiers reste palpable. Alors que les annonces répétées de la Maison-Blanche sur de nouvelles hausses tarifaires plongent les entreprises dans le flou, les investisseurs peinent à anticiper une trajectoire claire pour l’économie mondiale.

Le président Donald Trump, en affichant sa volonté de rapatrier la production manufacturière et de réduire drastiquement les dépenses fédérales, prolonge cette instabilité sur les marchés et accentue leur volatilité.

Cette incertitude se traduit par des mouvements brusques sur les grandes places boursières. Par exemple, le S&P 500 a perdu 6 % en 1 mois, pénalisé par l’inquiétude autour des prochaines déclarations du président et des tensions géopolitiques avec la Russie.

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Le tableau des résultats trimestriels n’a rien de rassurant également. Des groupes comme FedEx et Nike ont abaissé leurs perspectives de bénéfices, évoquant la pression des coûts, une demande en berne et des effets négatifs liés à la politique commerciale américaine.

Même des valeurs technologiques très suivies comme Microsoft tentent de rassurer les marchés sur la solidité de leur feuille de route face aux doutes croissants sur le secteur de l’intelligence artificielle.

La Fed temporise la baisse des taux

Du côté monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) a choisi de maintenir ses taux directeurs inchangés. Une décision saluée à court terme par Wall Street, avec un rebond de 2 % pour le S&P 500 le jour même et 1,4 % pour le Nasdaq.

Le président de la Fed, Jerome Powell, a reconnu une montée du pessimisme dans les enquêtes de conjoncture, tout en rappelant que certains indicateurs, comme le faible taux de chômage, restent solides. L’institution reste prudente, mais envisage tout de même 2 baisses de taux supplémentaires d’ici la fin de l’année, dans un contexte de croissance plus faible et d’inflation toujours instable.

Cependant, les marchés redoutent une forme de stagflation, c’est-à-dire, un cercle vicieux avec de la stagnation économique et de l’inflation persistante. Jerome Powell se veut rassurant, écartant la comparaison avec les années 1970, mais sans donner de visibilité claire sur l’issue du cycle actuel.

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En résumé, malgré quelques sursauts haussiers, les marchés actions restent profondément instables. Entre résultats d’entreprises mitigés, incertitudes politiques, tensions commerciales et hésitations monétaires, la visibilité à court terme est réduite. Les investisseurs doivent composer avec une volatilité accrue et une lecture difficile des signaux économiques à court terme.

Source : TradingView

Maxime a découvert le monde de la finance et de l'investissement très jeune avant de se lancer dès l'âge de ses 18 ans. Sa passion pour les actifs financiers et les nouvelles opportunités lui offre une bonne vision de l’économie actuelle ainsi que des tendances émergentes.

Maxime Montulet

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