75 startups blockchain obtiennent $30M d'aide du gouvernement américain
En cette période de crise économique, plus de 75 entreprises du secteur de la blockchain et de la cryptomonnaie ont obtenu de la part du gouvernement américain au moins 30 millions de dollars de prêts sur salaires.
Surmonter la crise économique pour les startups blockchain
Le Paycheck Protection Program (PPP) est un programme de prêts aux entreprises de 669 milliards de dollars, créé par la loi CARES (Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security Act) du gouvernement fédéral américain.
Cette aide, qui fait partie d'un énorme plan de relance de l'économie américaine en pleine tourmente, est principalement destinée aux PME pour qu'elles puissent continuer à payer leurs employés.
Bien que le taux d'intérêt de ce type de prêt soit habituellement très élevé, en raison des circonstances économiques actuelles, celui-ci sera fortement réduit ou entièrement annulé.
La somme octroyée à chacune des startups blockchain est indiquée dans une fourchette de valeur en dollars, le chiffre exact demeurant confidentiel.
Les bénéficiaires du PPP
Parmi les startups blockchain les plus importantes des bénéficiaires du PPP figurent ConsenSys (entre 5 et 10 millions $), Tendermint, l'entité derrière Cosmos (entre 350 000 et 1 million $), la bourse de produits dérivés LedgerX (entre 150 000 et 350 000 $) et la société de crypto-paiement Circle (entre 1 et 2 millions $).
Les autres bénéficiaires les plus éminents peuvent être subdivisés par catégories, comme l'a présenté The Block :
Plateformes d'échange : bitFlyer (entre 150 000 et 350 000 $), Bittrex (entre 1 et 2 millions $), SeedCX (entre 350 000 et 1 million $).
Portefeuilles crypto : MyCrypto, Inc. (entre 150 000 et 350 000$), MyEtherWallet (entre 150 000 et 350 000$), Abra (entre 350 000 et 1 million $).
Mining : Compute North (entre 350 000 et 1 million $), Core Scientific (entre 2 et 5 millions $), BTCMiner (entre 150 000 et 350 000 $).
Média et fournisseurs de données : Blockfolio, Digital Assets Data, CipherTrace, BTC Media (Bitcoin Magazine) tous entre 350 000 et 1 million $. The Block (entre 150 000 et 350 000 $).
Développement de logiciels/réseaux : Electric Coin Company (entre 350 000 et 1 million $), Storj entre 350 000 et 1 million $), Nebulous, Inc (entre 150 000 et 350 000 $), Rainberry Inc, anciennement connu sous le nom de BitTorrent et racheté par Tron (entre 2 et 5 million $), Civic (entre 350 000 et 1 million $), Skuchain (entre 150 000 et 350 000 $), Sovrin Foundation (entre 350 000 et 1 million $), IOHK USA (entre 350 000 et 1 million $), Token Tax (entre 150 000 et 350 000 $), Algorand Foundation (entre 150 000 et 350 000 $), KryptoBlocks (entre 1 et 5 millions $),
Finance décentralisée (DeFi): Radar Relay (entre 350 000 et 1 million $).
Service de garde et sécurité : Quantstamp (entre 150 000 et 350 000 $), Cambridge Blockchain entre 150 000 et 350 000 $), Prime Trust (entre 350 000 et 1 million $).
Lending (prêt) : Celcius Network (entre 150 000 et 350 000 $), SALT Blockchain (entre 1 et 2 millions $), Dharma Labs (entre 150 000 et 350 000 $).
Investissement : Polychain Capital (entre 350 000 et 1 million $).
? La liste complète des entreprises concernées est disponible sur le site du Département du Trésor des États-Unis.
Comme le note CoinDesk, ce type de prêts accordés à des startups blockchain sont susceptibles d'être mal perçus par une partie de la crypto-communauté, étant donné que « l'industrie a ses racines dans le mouvement cypherpunk à tendance libertarienne qui se méfiait des gouvernements et des banques. »
Cependant, une entreprise ne peut se permettre de suivre à la lettre ces principes si elle souhaite survivre en cette période particulièrement difficile. De plus, ne pas prendre une telle subvention aurait pu désavantager une entreprise par rapport à ses concurrents.
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