Qu’est-ce que la blockchain Sui ? Tout savoir sur cette blockchain à l'architecture inédite et sa crypto

Qu’est-ce que la blockchain Sui (SUI) ?

Sui est une blockchain à preuve d’enjeu (PoS) de nouvelle génération développée depuis 2021 par Mysten Labs. Cette société a été fondée par d’anciens ingénieurs de Meta, lesquels ont notamment contribué au développement du projet abandonné Diem.

En opposition à la très grande majorité des blockchains de layer 1, Sui emploie une approche différente quant à l’architecture de sa blockchain.

On retrouve dans la pile technologique de Sui de nombreuses innovations développées par les équipes de Diem. L’utilisation du langage de programmation Move ou la scalabilité horizontale par parallélisation sont les preuves de cet héritage technologique, également retrouvé chez Aptos (APT).

S’ajoute à cela une architecture inédite basée sur l’utilisation d’objets standardisés en opposition au modèle de comptes et soldes, révolutionnant ainsi les transactions et leurs méthodes d’exécution associées.

Avec toutes ces avancées technologiques, la blockchain Sui est théoriquement capable d’atteindre les 125 000 transactions par seconde, tout en ayant un temps de finalité des transactions inférieur à 3 secondes.

Lancé le 3 mai 2023, son mainnet a rapidement connu un grand engouement avant de stabiliser son activité. En à peine trois semaines, plus de 550 000 adresses ont été créées et 11,5 millions de transactions ont été effectuées.

En parallèle, sa cryptomonnaie SUI a connu le même phénomène : avec un démarrage à un prix de 1,22 dollar l'unité, sa capitalisation s'élevait à 645 millions de dollars. Pour autant, est-ce seulement le reflet d'une hype temporaire autour du projet, ou ce dernier possède-t-il les armes nécessaires pour se faire une place dans le domaine du Web3 ?

Logo de Sui, stylisé par Cryptoast

À l'heure de l'écriture de ces lignes (octobre 2024), la blockchain Sui se porte particulièrement bien. En effet, la valeur totale des actifs verrouillés (TVL) sur ses protocoles de DeFi dépasse les 1,1 milliard de dollars, soit plus que les blockchains Avalanche, Aptos, Optimism, Polygon ou encore Blast.

Comment expliquer cette hausse d'intérêt pour la blockchain Sui et sa cryptomonnaie ? De plus en plus de développeurs semblent s'intéresser à cette blockchain et plusieurs majors de l'industrie blockchain se tournent vers Sui, à l'image de Circle qui a rendu son stablecoin USDC disponible sur cette blockchain.

En outre, le gaming Web3 connaît un essor particulier sur la blockchain Sui. L'entreprise qui développée Sui, Mysten Labs, a même dévoilé sa propre console portable, la SuiPlay0X1. Il semblerait donc que la stratégie de Mysten Labs soit de faire de Sui la blockchain de référence du jeu vidéo Web3.

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L’écosystème de la blockchain Sui

Move, un tout nouveau langage de programmation

Partagé avec Aptos, le langage de programmation Move est au cœur de ces deux blockchains. Celui-ci est basé sur le très connu Rust, utilisé sur les blockchains comme Solana, Cosmos ou Polkadot. Tout comme Solidity l’est sur Ethereum, Move est un langage permettant le développement de smart contracts sur la blockchain Sui.

Fruit de plusieurs années de développement au sein de Meta, Move a été développé afin de résoudre les problèmes de Solidity, notamment du point de vue de la sécurité. Il suffit de voir les milliards de dollars partis en fumée lors des hacks en tous genres sur les blockchains utilisant l’Ethereum Virtual Machine (EVM).

Sans rentrer dans les détails, voici les principaux avantages de Move :

• Il mitige une grande partie des risques techniques grâce à sa façon de gérer sa mémoire. En effet, avec Move, il est plus simple pour les développeurs de choisir ce qui sera accessible ou non, diminuant ainsi les vecteurs d’attaque ;
• Ce langage a par ailleurs un outil nommé le « Move Prover ». Celui-ci permet aux développeurs de garantir que le smart contract fonctionne exactement comme prévu avant même son déploiement ;
• Enfin, Move rend aussi le partage d’actifs numériques (tels que les NFTs) plus simples grâce à une architecture plus naturelle, en évitant les smart contracts individuels.

Les « objets », concept fondamental de la blockchain Sui

Contrairement à la plupart des blockchains de première couche, Sui ne fonctionne pas avec des comptes et des soldes. En effet, la blockchain Sui utilise ce que Mysten Labs appelle des « objets » en guise de stockage.

Les smart contracts sont ainsi appelés « Move Packages » et ceux-ci manipulent les « Move Objects ». Ces objets sont standardisés avec un numéro d’identité, une valeur, une dernière transaction et un propriétaire. Il en existe plusieurs types :

• Les objets détenus sont les plus communs. Ceux-ci ne peuvent être modifiés (ou non dans certains rares cas) que par leur propriétaire. De cette manière, les interactions avec de tels objets (contrats, envois…) ne sont accessibles qu’au détenteur de l’objet ;
• Les objets partagés sont plus rares et plus complexes. C’est l’architecture classique utilisée dans les autres blockchains où n’importe qui peut interagir avec l’objet en question.

Cette distinction se répercute dans les transactions sur la blockchain Sui. En effet, les objets partagés peuvent être vus comme des contrats classiques.

Après interaction, une série d’actions sera effectuée, qui aboutira à un nouvel état. Ce modèle est très similaire à celui d’Ethereum, à la seule grande différence que tout est construit autour d’objets.

Les « natives transactions » quant à elles, sont des versions optimisées des transactions classiques. Celles-ci sont utiles lorsqu’il faut transférer ou joindre des objets. Elles sont moins coûteuses grâce à leur optimisation et à l’utilisation d’objets. Le transfert de tokens SUI en est un exemple parfait.

Contrairement aux blockchains classiques, chaque token SUI est un objet à part entière, qui peut donc être transféré. Ainsi, si A envoie 1000 SUI à B, il lui transfère en réalité la propriété de 1000 objets « SUI ».

La parallélisation, une architecture inédite

Ce qui différencie Sui de toutes les blockchains de première couche, c’est son architecture inédite. Dans une blockchain classique, le traitement des transactions est séquentiel, ce qui a pour conséquence d’augmenter la latence, et de diminuer l’utilisabilité, lors des périodes de forte affluence.

Cependant, la très grande majorité de ces transactions sont entièrement indépendantes. Ainsi, une architecture séquentielle peut sembler peu efficace et exagérée, laissant place à la parallélisation.

En obligeant aux transactions de préciser leurs dépendances de façon explicite, Sui est capable d’appliquer une approche à plusieurs voies.

Cela permet donc aux transactions indécentes et n’impliquant que des objets détenus d’être exécutées en même temps, sans attendre la complétion des autres. D’un autre côté, les transactions affichant des dépendances ou impliquant des objets partagés seront exécutées dans l’ordre logique.

Sans rentrer dans des détails trop techniques, la dualité de méthode d’exécution des différents types de transactions pousse le réseau à l’utilisation d’un modèle de double protocole.

D’un côté, un modèle « Byzantine Consistent Broadcast », en mesure d'appliquer une scalabilité horizontale, pour les transactions impliquant des objets détenus. D’un autre côté, le modèle « Narwhal-Bullshark-Tusk » basé sur la technologie des Directed Acyclic Graph (DAG) pour les transactions plus complexes.

👉 Plus d'informations sur les Directed Acyclic Graph (DAG)

Le principal désavantage d’une telle architecture est la taille du code source qui doit être constamment être maintenu. Par conséquent, un travail important est à fournir de la part des développeurs.

De plus, bien que les transactions simples puissent être finalisées de façon presque immédiate, les transactions plus complexes quant à elles auront un temps de latence non négligeable de quelques secondes, ce qui pourrait créer un goulot d’étranglement pour le réseau Sui.

Figure 1 : Visualisation de la parallélisation et de la scalabilité horizontale

À quoi sert la crypto SUI ?

SUI, le token natif de la blockchain du même nom, est une cryptomonnaie classique comme on peut en voir sur les autres blockchains à preuve d’enjeu. Elle dispose ainsi des rôles suivants :

• elle peut être verrouillée, ou stakée, dans le but de sécuriser sa blockchain. En échange de sa contribution, le propriétaire des tokens SUI sera récompensé au prorata de sa mise déposée ;
• le token SUI est utilisé pour payer les frais associés aux transactions, au stockage et aux autres usages de la blockchain Sui ;
• cette cryptomonnaie offre un accès à la gouvernance du protocole via ce même processus de verrouillage par le staking. Encore une fois, le poids du vote sera proportionnel au montant verrouillé ;
• enfin, le token SUI veut être la pierre angulaire de l’écosystème Sui, en étant la monnaie de référence ainsi que celle avec le plus de liquidités pour tout type d’applications.

👉 Staking : tout comprendre à l'importance de cette innovation sur le développement des blockchains

Les levées de fonds de Mysten Labs

À l’instar des nouvelles blockchains comme Aptos, Mysten Labs et sa blockchain Sui ont déjà levé plus de 330 millions de dollars. Et ce, en seulement deux tours de financement :

• 36 millions de dollars en décembre 2021, quelques jours après l’annonce du projet. On compte parmi les investisseurs Andreessen Horowitz (a16z), Coinbase Ventures ou encore Samsung NEXT, la branche d’investissement du géant coréen ;
• 300 millions de dollars en septembre 2022, une somme colossale obtenue auprès des plus grands acteurs du capital risque. Ainsi, Andreessen Horowitz met de nouveau la main au portefeuille en compagnie de FTX, Coinbase Ventures ou encore Circle Ventures.

Avec une valorisation privée dépassant les 2 milliards de dollars suite à ces levées de fonds, réalisées avant le lancement du mainnet, Sui est rangée par la communauté crypto dans la même catégorie qu’Aptos : les « Blockchain VC ».

De plus, Mysten Labs a réalisé en avril 2023 une Initial Exchange Offering (IEO) sur plusieurs exchanges de cryptomonnaies (notamment OKX et KuCoin). Cette opération permettait à chacun d'acheter des tokens SUI pour 0,10 dollar l'unité.

À son lancement, le prix du SUI était de 1,22 dollar, délivrant ainsi une plus-value de 1 200% aux investisseurs ayant bénéficié de l'IEO.

👉 Découvrez les IEO à travers notre guide dédié à ce sujet

Les Tokenomics de la crypto SUI

La quantité maximale de tokens SUI en circulation s'élève à 10 milliards d'unités. À l'écriture de ces lignes (juin 2023), seul 5% de l'offre (528 millions de tokens SUI) a été distribué à travers les différentes levées de fonds privées et publiques.

L’équipe assure que les SUI vendus aux investisseurs institutionnels ainsi que ceux de l’équipe se débloqueront graduellement sur plusieurs années, tandis que ceux issus de la vente publique (IEO) sont devenus liquides lors du lancement du mainnet.

Représentation de la distribution des tokens SUI  

Concernant la distribution des tokens SUI sur sa blockchain, voici comment ils sont répartis à travers les différentes entités :

La moitié des tokens revient à la « Reserve de la Communauté » dont la gestion est réalisée par la Fondation Sui. Ce montant sert à récompenser les différents participants de la blockchain, qu'ils soient de simples validateurs du réseau, adhérant à l'un des programmes de financement de la fondation, ou des membres de l'équipe de développeurs.

De plus, notons que 10% supplémentaires sont alloués directement à l'entreprise à l'origine de la blockchain Sui, c'est-à-dire Mysten Labs. En parallèle, 14% seront attribués aux différents investisseurs du projet.

Du côté des premiers contributeurs, l'allocation de Sui qui leur est destinée s'élève à 20% de la quantité totale en circulation. Enfin, 6% des tokens SUI en circulation soutiendront les membres de la communauté qui ont participé et testé les applications Sui, contribuant ainsi à l'amélioration de son l'écosystème lors des phases devnet et testnet.

Notons qu'en octobre 2022, Mysten Labs a annoncé le « MIST », la plus petite dénomination du token SUI (à l’instar du wei avec l’ETH). En effet, 1 SUI sera désormais l’équivalent d’un milliard de MIST. Selon l’équipe, ces 9 décimales permettront une amélioration d’efficience, notamment du point de vue des frais et de micropaiements.

Blockchain Sui : ses principales figures et partenaires

L’équipe derrière Sui : Mysten Labs

À l’instar d’Aptos, Sui est née des cendres de Diem, l’ex-projet blockchain de Meta. Lorsque celui-ci tombe à l’eau fin 2021, une partie des ingénieurs quittent le navire Meta pour fonder Mysten Labs, une entité américaine chargée du développement de la blockchain Sui.

À l'écriture de ces lignes (juin 2023), Mysten Labs comporte près de 90 employés, dont les plus importants et co-fondateurs sont d’anciens de Diem, le projet blockchain de Meta :

• Evan Cheng : co-fondateur et PDG de Mysten Labs, il possède un CV très impressionnant. En plus d’avoir été le directeur de la recherche chez Novi, et donc Diem, Evan a également occupé des postes seniors comme celui de directeur de l’ingénierie chez Meta pendant 3 ans ou celui de manager technique chez Apple durant plus de 10 ans ;
• Adeniyi Abiodun : co-fondateur et chef de produit chez Mysten Labs. En plus de Novi, Adeniyi est également passé chez VMWare, Oracle, HSBC ou encore JP Morgan, entreprises dans lesquelles il possédait des rôles d’ingénieur senior ;
• Sam Blackshear : co-fondateur et chef de la technologie à Mysten Labs. Passé par Microsoft et des postes de recherche, c’est à Meta que Sam passe la plus grande partie de sa carrière, et notamment chez Novi où il fut l’un des contributeurs les plus importants du langage de programmation Move ;
• George Danezis : co-fondateur et chef scientifique chez Mysten Labs. Il a passé le plus grand de sa carrière à faire de la recherche chez Meta (Novi), Microsoft, mais aussi en tant que professeur dans de prestigieuses universités comme Cambridge ou UCL ;
• Kostas Krypto : co-fondateur et chef de la cryptographie à Mysten Labs. Outre ses années chez Novi, Kostas a également beaucoup travaillé dans des entreprises très pointues en cryptographie comme NewCrypt, Erybo ou Safemarket.

Figure 2 : Trois des co-fondateurs de Mysten Labs (de gauche à droite : Sam Blackshear, Evan cheng et Adeniyi Abiodun)

Les partenaires de Sui 

Malgré son jeune âge, Mysten Labs a déjà conclu de nombreux partenariats, majoritairement dans le but de lancer le développement de l’écosystème autour de Sui. À mesure que le projet mûrit, de nombreux autres partenaires sont attendus. Cette section sera donc mise à jour en cas de nouveaux partenariats majeurs.

Dans le but d’apporter de la liquidité sur la blockchain Sui, Mysten Labs annonce en octobre 2022 un partenariat avec Axelar. Ce dernier, un bridge permettant de partager la liquidité entre plusieurs blockchains, a déjà conclu des accords avec d’autres projets comme Osmosis, mais aussi Circle (USDC). Cela permettra à Sui de bénéficier d’un stablecoin dès son lancement.

👉 Plus d'informations sur les bridges, ces ponts blockchains liant les blockchains entre elles 

De plus, des projets de finance décentralisée (Defi) comme Ocean DEX, des jeux vidéo comme Talofa Games ou Netmarble F&C, mais aussi des outils d’infrastructure comme l’oracle Pyth ou le point de relai centralisé Shinami sont en cours de développement, financés par la Fondation Sui.

Cette dernière est une entité indépendante et transparente, dont l'objectif est de promouvoir le développement de l’écosystème Sui. Elle dispose d’une grande partie des tokens SUI pour arriver à ses fins.

Figure 3 : Aperçu de l'écosystème de Sui en mars 2023

Mysten Labs a aussi établi un partenariat avec le studio de jeux vidéo Arrivant pour lancer le projet Project Eluüne: StarGarden sur la blockchain Sui. Ainsi, la jeune startup se plongera dans le secteur du gaming avec un jeu imaginé en mode multijoueur, de type auto-battler social, et dont le développement sera effectué sur Unreal Engine 5.

Du côté de l'univers automobile, l'écurie Red Bull Formula One Racing a établi un partenariat avec la blockchain Sui. En plus de voir le logo Sui sur les monoplaces, ainsi que sur les vestes des pilotes et de l'équipe des stands, cette collaboration prévoit de proposer aux fans de l'écurie des expériences numériques immersives dans un avenir proche.

Toutefois, sa collaboration la plus importance reste celle avec Coinbase lors du lancement de son mainnet, le 3 mai 2023. L'exchange de cryptomonnaies basé en Californie offre la possibilité aux développeurs de Mysten Labs de s'appuyer sur l'infrastructure Coinbase Cloud afin d'offrir une solution de staking non custodial à leurs utilisateurs.

Comment acheter la crypto SUI ?

Afin d'acheter vos premiers tokens SUI, vous pouvez vous rendre vers une plateforme d'échange de cryptomonnaies. Les plus célèbres sont Binance, Coinbase ou encore Bitpanda.

En raison de ses importants volumes d'échange et de ses multiples services financiers accessibles à tous, nous vous recommandons d'acheter vos tokens SUI sur la plateforme Binance.

Voici les étapes à suivre pour acheter des tokens SUI :

• Inscrivez-vous sur Binance (lien d'affiliation) ;
• Vous allez recevoir un e-mail et devrez cliquer sur un lien pour vérifier votre compte ;
• Déposez de l'argent sur la plateforme (fiat ou crypto) ;
• Cliquez sur le menu Marché et recherchez la paire SUI/USDT ;
• Il ne vous reste plus qu'à en acheter pour le montant de votre choix ;
• Félicitations ! Vous êtes maintenant en possession de tokens SUI !

👉 Voici un guide complet pour acheter du SUI sur Binance

Notre avis sur Sui et sa cryptomonnaie

Sui est une blockchain nouvelle génération développée par Mysten Labs, une entité fondée par d’anciens développeurs de Diem. Son infrastructure partage beaucoup de similitudes avec Aptos, une autre blockchain développée par d’anciens membres de Meta.

On retrouve notamment le langage de programmation Move, créé pour Diem, ainsi que l’idée d’une blockchain dont la scalabilité serait horizontale, par le biais de la parallélisation.

Au-delà de ces similitudes, Sui se démarque par son architecture novatrice rn s'appuyant sur des objets standardisés plutôt que les comptes et les soldes, ces derniers étant les systèmes répandus sur les blockchains actuelles.

Bien que plus complexe, la différenciation des transactions, et par conséquent des modes d’exécutions en deux pôles distincts, permet à Sui d’atteindre ses objectifs de performance.

Sur le plan technologique, ces innovations et choix d’architecture sont impressionnants. Sui peut en effet atteindre un débit théorique de 125 000 transactions par secondes, sans sacrifier le temps de finalité, supposé rester en dessous des 3 secondes.

À l’instar d’Aptos, Mysten Labs a été valorisée à plus de 2 milliards de dollars avant même le lancement du mainnet de sa blockchain, et son réseau ne fait que croitre depuis son déploiement en mai 2023.

La présence importante, à hauteur de 15 %, d’investisseurs institutionnels, pourrait provoquer un certain désintéressement, par peur de vivre une situation similaire à celle de Solana : beaucoup de hype, de promesses et d’investissements, pour très peu de résultats.

Malgré une pile technologique et des performances théoriques plus qu’impressionnantes, le lancement quelque peu raté d’Aptos, avec qui Sui partage beaucoup de similitudes, peut amener à se poser des questions.

Malgré tout, par son innovation dans de nombreux domaines, il est important de garder un œil sur Sui ainsi que sur le déploiement de ses futures applications décentralisées durant ces prochains mois, notamment dans le secteur du gaming Web3.

👉 Retrouvez toutes nos fiches synthétiques sur les cryptomonnaies

Sources graphiques : Figure 1 : CoinTelegraph ; Figure 2 : Blockworks ; Figure 3 : Sui x Bitkeep

Cette fiche a été mise à jour par Timothy Bourbotte le 28 juillet 2023

Ingénieur de formation, je découvre la blockchain fin 2018. J’adore expliquer les concepts techniques et compliqués avec des mots simples.

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