Le FBI et la police française démantèlent un large réseau de cybercriminalité qui demandait des rançons en cryptomonnaies
Une opération internationale incluant les forces de l’ordre françaises et le FBI a permis de démanteler un vaste réseau de cybercriminalité. Les malfaiteurs demandaient des rançons à leurs victimes, notamment en cryptomonnaies.
Un vaste réseau de cybercriminalité démantelé à l’international
700 000 ordinateurs dans le monde, et 58 millions de dollars de rançons : l’ampleur du réseau de cybercriminalité était conséquente. Appelé Qakbot, Qbot, ou encore Pinkslip, le protocole déployait un logiciel malveillant sur les appareils des victimes, grâce à des pratiques de phishing (hameçonnage). Les ordinateurs infectés étaient tous connectés ensemble, et ce vaste réseau a pu être vendu à d’autres cybercriminels.
Une fois le rançongiciel installé, les victimes étaient invitées à s’acquitter de sommes diverses, souvent en cryptomonnaies. Au total, ce sont 26 000 machines qui auraient été infectées en France. Le réseau était particulièrement vaste : 170 serveurs étaient utilisés, dont 6 en France.
L’opération d’ampleur a été chapeautée notamment par les autorités policières et judiciaires des États-Unis (via le FBI), de l’Allemagne, des Pays-Bas, ainsi que de la France. C’est le parquet de Paris, avec sa section de lutte contre la cybercriminalité organisée (la Junalco), qui s’est chargé de l’affaire dans l’Hexagone.
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Les rançons demandées l’étaient souvent en cryptomonnaies. Dans le cadre de l’enquête, ce sont 8.6 millions de dollars en actifs crypto qui ont été saisis par les autorités. La somme totale volée, qui correspond à 58 millions de dollars, a été « récoltée » au cours des dix-huit derniers mois. Cela montre à quel point Qakbot était profitable pour les malfaiteurs.
On ne sait pas quelles entreprises ont été spécifiquement visées en France. Aux États-Unis, ce sont des sociétés variées qui ont été ciblées, notamment dans le secteur de l’ingénierie énergétique, de la distribution ou encore des services financiers.
Les forces de l’ordre néerlandaises ont mis en place un site pour vérifier si l’on a été victime de Qakbot. Les personnes concernées recevront un email des forces de l’ordre si c’est le cas. Par ailleurs, le parquet de Paris à publié sur son site la marche à suivre si l’on s’est trouvé victime de Qakbot. C’est aussi l’occasion de rappeler d’être très vigilant aux attaques de type « phishing », qui mettent en place des sites apparemment fiables pour soutirer des informations aux victimes.
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Achetez des cryptos facilement avec eToroSource : Parquet de Paris, communiqué
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