Les États-Unis « avancent à pleine vitesse sur la crypto » - Un cadre réglementaire complet avant la fin de l'année ?

États-Unis : un cadre réglementaire complet d'ici la fin de l'année

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump promettait de faire des États-Unis la capitale mondiale des cryptomonnaies. Force est de constater que presque un an plus tard les avancées réglementaires menées dans le domaine démontrent la réalité de cette ambition.

En effet, la récente approbation du cadre GENIUS Act en juin dernier a déjà largement libéré le potentiel du marché des stablecoins, dont 99 % de l'offre s'adosse actuellement au dollar. Une ouverture qui inquiète le reste du monde, au point de pousser la Russie à accuser les États-Unis de vouloir effacer sa dette par la même occasion.

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Mais d'autres projets d'envergure sont encore en attente, comme le Digital Asset Market Clarity Act destiné à clarifier la prise en charge réglementaire du secteur des cryptomonnaies et de ses offres associées, comme la tokenisation des actifs du monde réel (RWA).

Une avancée majeure dont le fondateur de la plateforme d'échange de cryptomonnaies Coinbase, Brian Armstrong, souhaiterait voir l'adoption intervenir le plus rapidement possible. En particulier car cette attente semble conditionner certaines décisions, comme la centaine d'approbations pour des ETF crypto en attente sur le bureau de la SEC.

Une impatience qui pourrait bientôt se voir récompensée, si l'on en croit les dernières déclarations de Patrick Witt, directeur exécutif du Conseil sur les crypto-actifs de la Maison Blanche, lors de l'événement Korea Blockchain Week 2025. En effet, il se dit « optimiste quant au fait que cet objectif soit atteint avant la fin de l'année ».

« Les États-Unis avancent à pleine vitesse sur la crypto »

Le CLARITY Act réclamé par Brian Armstrong n'est pas le seul cadre réglementaire en attente de finalisation. En effet, les membres Républicains du Sénat ont également dévoilé un projet de loi sur l'innovation financière responsable, dont l'une des exigences implique un rapprochement stratégique entre la SEC et la CFTC, jusque-là concurrentes sur le dossier des cryptomonnaies. 

Selon les déclarations de Patrick Witt, ce parcours réglementaire rencontre quelques obstacles face auxquels il affirme « jouer le rôle d’arbitre lorsqu’il y a une sorte d’impasse ». Le but étant de faire revenir les entreprises crypto qui ont fui les États-Unis lors de la présidence de Gary Gensler à la tête de la SEC.

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Les États-Unis restent ouverts aux affaires, nous avançons à pleine vitesse sur la crypto. Nous essayons de ramener autant de ces entreprises que possible sur notre territoire qui avaient été poussées à l’étranger par les mesures mises en place par le régime précédent.

Selon le directeur adjoint du Conseil présidentiel pour les crypto-actifs, Harry Jung, cette attente certes insoutenable pour les acteurs crypto américains n'a rien d'inquiétante, bien au contraire. En effet, il faut prendre le temps de rencontrer ces entreprises, afin de « se faire une meilleure idée de ce qui se passe en temps réel, pour prendre des décisions positives ».

Source : Korea Blockchain Week 2025

Passionné par les cryptomonnaies et le principe de décentralisation depuis de nombreuses années, je souhaite partager cette expérience avec le plus grand nombre. Je m'attache également à décrypter les enjeux associés à l'évolution de cet écosystème au sein de la finance traditionnelle.

Hugh Bernard

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