Qu'est-ce que Ordinals, le protocole qui permet d'inscrire des données sur Bitcoin ?
Lancée en début 2023, les inscriptions sur Ordinals ont provoqué une véritable tempête dans l'écosystème du Bitcoin (BTC). Certains accueillent cette révolution à bras ouverts, tandis que d'autres considèrent qu'elle dénature la création de Satoshi Nakamoto. Voici le guide le plus complet pour tout savoir sur le protocole Ordinals sur Bitcoin.
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Ordinals sur Bitcoin, c'est quoi ?
Le 20 janvier 2023, Casey Rodarmor, un ancien développeur de Bitcoin Core, publiait l'annonce suivante sur X : « Les inscriptions sont enfin disponibles sur le mainnet de Bitcoin ». Le protocole qu’il développait depuis maintenant plusieurs mois voyait enfin le jour sous le nom de Ordinals.
Pour faire simple, le protocole Ordinals permet d’inscrire de manière permanente et immuable des données sur la blockchain Bitcoin. Celles-ci sont associées à des satoshis, la plus petite fraction de bitcoin.
En réalité, le protocole Ordinals est beaucoup plus complet et complexe que cette simple définition. Concrètement, il s'articule autour de deux parties distinctes : la Ordinal Theory et les inscriptions. Explorons ensemble ces deux notions.
La Ordinal Theory
Pour votre information, chaque Bitcoin est divisible en 100 millions d’unités appelées satoshis (ou sats). Toutefois, ceux-ci s'échangent quotidiennement de main en main depuis plus de 15 ans et il est devenu très compliqué de les identifier, connaître leur parcours et leur provenance.
C'est toute l'ambition de Casey Rodarmor avec la Ordinal Theory. Il la présente comme « un système de numérotation des satoshis qui permet de les suivre et de les traquer ». D'après lui, si l'on peut numéroter tous les satoshis dans l’ordre de minage et déterminer l'ordre dans lequel ils ont été transférés, alors il est possible d'identifier l'ensemble des satoshis.
Le nom « Ordinal » fait référence à la manière dont les satoshis se comportent. Au sein de Bitcoin, que l’on parle de minage ou de transferts via des transactions, le schéma qui s'applique est « premier entré, premier sorti ». La numérotation des satoshis suit donc simplement l’ordre naturel, d’où le nom ordinal.
Avec la Ordinal Theory, Casey Rodarmor a introduit plusieurs systèmes de numérotation, dont voici le récapitulatif :
👉 Retrouvez toutes ces informations dans le handbook de Casey Rodarmor
Les inscriptions
La deuxième partie majeure de Ordinals est certainement la raison pour laquelle le protocole s'est popularisé : les inscriptions. Comme expliqué plus haut dans cet article, elles permettent d'inscrire des données de manière permanente dans la blockchain Bitcoin.
Ces données sont limitées par la taille des blocs du réseau et sont principalement des images, des fichiers textes, des clips audios, des gif voire des mini-jeux légers. Pour la blague, un utilisateur nommé Nicholas Carlini est allé jusqu’à mettre en ligne sur la blockchain Bitcoin un énième clone du jeu vidéo Doom, qui a déjà connu tous les supports possibles et imaginables.
Rapidement, les inscriptions ont envahi la blockchain Bitcoin jusqu'à dépasser les 50 millions à la fin de l'année 2023. Le protocole a ouvert la voie aux tokens non fongibles (NFT) et à la création des BRC-20, des tokens pouvant être stockés et échangés sur la reine Bitcoin.
Comment Ordinals fonctionne-t-il ?
Rappels historiques sur Bitcoin
Si le protocole Ordinals a vu le jour aussi tardivement dans l'histoire de Bitcoin, c'est qu'il y a une série d'évolutions qui ont rendu possible l'existence des inscriptions. Plus particulièrement, il y a deux mises à jour majeures : SegWit et Taproot.
La première en date est la mise à jour SegWit (Segregated Witness) datant de juillet 2017. Celle-ci a modifié en profondeur la structure des transactions sur Bitcoin, les rendant plus rapides grâce à une meilleure organisation des blocs.
Concrètement, cette réorganisation a permis de déplacer une partie des données de transaction (les données témoins, ou witness data en anglais) dans une base de données séparée (segregated en anglais). Cela explique le nom de cette mise à jour : Segregated Witness.
Le résultat a été notamment une augmentation de la taille des blocs de 1MB à 4MB, sans avoir recours à un hard fork de la blockchain. Pour faire simple, une nouvelle métrique est mise en place pour mesurer l'impact des transactions et des blocs sur le réseau : le poids (wu), et non plus les octets comme auparavant.
La deuxième est la mise à jour Taproot, beaucoup plus récente puisqu’elle a eu lieu en 2021. Celle-ci a notamment permis d'améliorer la flexibilité de Bitcoin en introduisant la possibilité de supporter des smart contract plus légers et plus complexes, stockés dans la partie witness data des transactions.
👉 Pour approfondir, retrouvez notre présentation complète de la mise à jour SegWit
Le fonctionnement des inscriptions
En bref, Casey Rodarmor s'est appuyé sur ces deux mises à jour successives pour créer Ordinals. Le protocole profite des fonctionnalités intrinsèques de Bitcoin, lui permettant de stocker de plus grosses quantités de données dans un bloc et d’y effectuer par la même occasion des calculs plus complexes.
Décortiquons le fonctionnement d'Ordinals par le biais d'un exemple. Imaginons qu'un utilisateur souhaite inscrire une donnée (le logo de Cryptoast) dans la blockchain Bitcoin. Il va donc initier une transaction d’inscription et y associer le fichier JPEG de l'image en question.
Le protocole Ordinals va ensuite intégrer cette donnée dans la partie witness data de la transaction. Enfin, un morceau de code Taproot va s'exécuter pour encoder cette donnée (avec des éléments tels que le format, la taille, etc.) et l'associer à un satoshi. Soit l'utilisateur le choisit lui-même, soit c'est le premier satoshi transféré dans la transaction qui reçoit la parenté de la donnée.
Une fois que la transaction est validée, la donnée (en l'occurrence, le logo de Cryptoast) est inscrite à tout jamais dans la transaction et par extension, dans la blockchain bitcoin.
👉 Découvrez dès maintenant notre guide complet de la mise à jour Taproot
L'écosystème Ordinals, que peut-on y trouver ?
Les NFT Bitcoin, ou plutôt les « digital artefacts »
Les inscriptions d'images sur Ordinals sont généralement désignées comme des tokens non fongibles (NFTs) inscrits sur la blockchain Bitcoin. Mais en réalité, ils diffèrent largement des tokens non fongibles émis sur d'autres réseaux comme Ethereum, Solana ou autres.
Dans son handbook, à savoir le manuel de documentation sur le protocole Ordinals, Casey Rodarmor insiste sur la distinction entre ce qu’il appelle des artéfacts numériques (digital artefacts) et des NFT classiques.
Il met en lumière un constat qui ne date pas d'hier mais qui n'est pas moins important : la grande majorité des NFTs n'est pas réellement on-chain. En fait, les métadonnées de votre token ne contiennent pas directement l'image mais plutôt un lien vers un service de cloud tel que Dropbox, Google Cloud ou IPFS.
Ainsi, le créateur du NFT que vous détenez peut décider de modifier voire même supprimer cette image, le rendant ainsi totalement obsolète et sans valeur. À l'inverse, les digital artefacts permis par Ordinals sont permissionless et immuables. En effet, ils sont totalement on-chain, comme nous l'avons démontré dans la partie précédente.
Figure 1 : Statistiques (volume en dollar, nombre de vendeurs et nombre d'acheteurs uniques) de digital artefact sur Bitcoin
Dès l'introduction du protocole Ordinals, le premier cas d'usage a certainement été celui d'inscrire des images dans la blockchain Bitcoin. Au cours de l'année 2023, le volume de transactions a quasiment atteint 1,5 milliard de dollars, pour un total d'environ 1,5 million de transactions et 250 000 utilisateurs uniques.
Parmi les collections les plus notables, nous pouvons citer Bitcoin Frogs, Bitcoin Punks, Goosinals ou encore OrdiRocks. À noter que des marketplaces se sont créées pour permettre aux utilisateurs de s'échanger ces digital artefacts (Ordinals Wallet, Unisat) mais que des acteurs déjà en place s'y sont également ouverts (Magic Eden, OKX).
👉 Vous voulez en savoir plus sur les NFT ? Voici notre guide sur les tokens non fongibles (NFT)
Les tokens BRC-20
La révolution Ordinals ne s'est pas arrêtée à la simple possibilité de faire de Bitcoin une base de données décentralisée. S'il est désormais possible d'émettre de tokens non fongibles, alors pourquoi ne pas créer des tokens fongibles ? Il ne fallut pas longtemps pour voir émerger le standard BRC-20, évidemment inspiré de l'ERC-20 sur Ethereum.
Pour préciser rapidement, les tokens BRC-20 utilisent Ordinals pour inscrire des données de type JSON (JavaScript Object Notation) au sein des satoshis. Ce sont des morceaux de codes qui s'exécutent pour permettre d'effectuer des opérations simples : déployer, mint, transférer.
Les 3 principales fonctions des tokens BRC-20 par le créateur du BRC-20
La norme BRC-20 est encore très basique, rendant le fonctionnement lourd et peu efficace. La vente ne peut se faire à l'unité et il n'y a pas la possibilité de revendre instantanément au prix du marché comme sur les plateformes centralisées ou décentralisées traditionnelles.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle de nouveaux projets émergent avec la volonté de connecter l'écosystème des BRC-20 avec les autres blockchains. Ainsi, ils pourraient être utilisés et intégrés dans le paysage de la finance décentralisée (DeFi).
Le premier token BRC a été baptisé ORDI (en référence au protocole qui lui a permis de voir le jour). Il a été proposé sous la forme d'un mint ouvert à tous pour quelques dollars le 8 mars 2021. Deux jours plus tard, les 21 millions d'unités étaient créés et neuf mois plus tard, la capitalisation totale dépassait le milliard de dollars.
Il est important de noter que la norme BRC-20 est issue d'une initiative communautaire et n'a aucune affiliation avec Casey Rodarmor, qui s'est montré très critique envers les tokens lancés sur Bitcoin.
👉 Pour aller plus loin : Qu'est-ce que les BRC-20, les tokens sur Bitcoin ?
Bitmap, le métavers de Bitcoin ?
Lancée en 2023 par le développeur anonyme Bitoshi Blockamoto, Bitmap est une carte visant à représenter l'ensemble des blocs du réseau Bitcoin. À l'heure de l'écriture de ces lignes, il en existe plus de 800 000 et il est possible d'en revendiquer la propriété grâce à ce protocole.
Une carte complète permet de visualiser le métavers de Bitcoin, dont le code couleur est le suivant : les cases noires correspondent aux blocs disponibles, les cases orange ont déjà été revendiquées par l'utilisateur et enfin les cases vertes sont disponibles à l'achat.
Figure 2 : Aperçu d'un morceau de la Bitmap
Si chaque bloc est un district du métavers Bitcoin, ils sont eux-mêmes séparés en diverses parcelles. En effet, Bitmap offre à chaque bloc sa propre identité, à savoir une représentation de lui-même dans un code couleur composé uniquement de noir et d’orange.
Cela permet de créer une sous-carte composée de parcelles dont la configuration est uniquement régie par l'utilisation réelle du réseau Bitcoin. L'image par Bitmap d'un bloc sera déterminée par le nombre et l'importance des transactions qu'il contient. Voici quelques exemples :
Figure 3 : Aperçu de plusieurs blocs Bitmap
Rare satoshis
Comme expliqué plus tôt dans la présentation générale du protocole Ordinals, celui-ci repose sur deux concepts majeurs que sont les inscriptions et la Ordinals Theory. Si la majorité des créations et innovations présentées ci-dessus sont issues des inscriptions, il en existe toutefois une qui découle de la Ordinals Theory.
À partir de l'instant où il deviendrait possible de tracer et transférer des satoshis, Casey Rodarmor a supposé que les individus voudraient les collectionner. Il a donc profité de son système de numérotation pour leur attribuer une rareté, dont voici le schéma :
- Common : Tous les satoshis n'étant pas à minima les premiers à avoir été miné dans leur bloc ;
- Uncommon : Le premier satoshi à avoir été miné dans son bloc (1 toutes les 10 min environ) ;
- Rare : Le premier satoshi à avoir été miné suite à un ajustement de la difficulté de minage (1 tous les 15 jours environ) ;
- Epic : Le premier satoshi à avoir miné suite à un halving (1 tous les 4 ans environ) ;
- Legendary : Le premier satoshi à avoir été miné après un cycle (1 tous les 24 ans environ).
Un cycle est un évènement spécial qui a lieu tous les 6 halvings et voit la coïncidence entre l'ajustement de la difficulté de minage et le halving.
Cela a donc permis de créer les fameux rare satoshis, ou rare sats. Ce sont des fractions de bitcoin, plus ou moins rares selon la manière avec laquelle le réseau Bitcoin les a créés, et que des individus souhaitent collectionner. L'un des satoshis de la catégorie « rare » a même été acheté pour 3,5 BTC en novembre 2023.
Exotic satoshis
Cette classification proposée par Casey Rodarmor a ensuite été renforcée par la communauté, donnant ainsi naissance aux exotic satoshis. Les critères d'exotisme sont propres à chacun, bien que certaines règles ont été communément admises. À titre d'exemple, sont considérés comme exotiques : les satoshis minés par Satoshi Nakamoto, ceux de la première transaction entre Nakamoto et Hal Finey ou encore ceux de l'achat de la pizza à un prix de 10 000 BTC.
Comme évoqué dans la première partie de cet article, Casey Rodarmor a introduit une nouvelle manière de nommer les satoshis. Avec une quantité totale de satoshis excessivement élevée (égale à 21 millions x 100 millions, soit 21 millions de milliards d'unités), il est statistiquement probable que des noms atypiques leur soient attribués.
Par exemple, les noms en palindrome (pouvant se lire dans un sens comme dans l'autre) sont considérés comme exotiques, puisqu'ils sont assez originaux. À l'avenir, il est possible que les noms intégrants par hasard des mots connus le deviennent également. Pour l'anecdote, le satoshi qui portera le nom Rodarmor, le nom du créateur d’Ordinals, devrait être miné d’ici une quarantaine d’années.
Ordinals, une révolution qui fait débat
Alors que certains voient Ordinals comme une révolution dans l'écosystème, d'autres le perçoivent au contraire d'un très mauvais oeil. Parmi les critiques les plus virulentes, on trouve ceux qui considèrent ces inscriptions comme une attaque contre le réseau Bitcoin, à l’image du développeur historique Luke Dashjr.
Il estime que Ordinals exploite « une faille dans Bitcoin Core leur permettant de spammer la blockchain » qu'il a proposé de corriger dans une nouvelle mise à jour de sa propre version du logiciel client, Bitcoin Knots. Désormais, tous les noeuds utilisant ce logiciel boycottent totalement les transactions d'inscriptions.
PSA: “Inscriptions” are exploiting a vulnerability in #Bitcoin Core to spam the blockchain. Bitcoin Core has, since 2013, allowed users to set a limit on the size of extra data in transactions they relay or mine (`-datacarriersize`). By obfuscating their data as program code,…
— Luke Dashjr (@LukeDashjr) December 6, 2023
Un débat vieux comme Bitcoin
En réalité, la création de Casey Rodarmor a fait renaître de vieux débats au sein de la communauté des bitcoiners, aussi anciens que Bitcoin lui-même.
Dès le lancement de Bitcoin, il était possible d'inscrire un message dans une transaction. C'est d'ailleurs comme cela que Satoshi Nakamoto a pu placer le titre du journal Times du jour dans le premier bloc miné. Au fil des premiers mois d'existence du réseau, la petite communauté naissante s'est alertée des risques de cette fonctionnalité.
Finalement, celle-ci a été restreinte pour éviter que l'utilisation de Bitcoin ne dérive vers quelque chose d'autre qu'un système de paiement électronique, décentralisé et de pair-à-pair. Ordinals a justement réveillé ces vieux débats : doit-on laisser se développer un protocole qui modifie la nature de Bitcoin ?
Les arguments des anti-Ordinals
D'un côté, une partie de la communauté estime que Bitcoin n’a pour unique objectif que de s'imposer en tant que système de paiement alternatif, pouvant potentiellement mener à un système monétaire plus solide, plus fiable et plus équitable. Pour eux, toute autre utilisation de la blockchain est une mauvaise idée puisque ça pourrait ralentir son adoption avec ce but premier.
Toutefois, Ordinals transformerait actuellement Bitcoin en une immense base de données. D'après eux, cela soulève plusieurs problèmes : mauvaise compréhension des nouveaux sur l'utilité de Bitcoin, encombrement et alourdissement du réseau, risque d'altération du réseau, etc.
Le premier argument est le suivant ; pour aider à la décentralisation de Bitcoin, l'idée a toujours été de permettre à n’importe qui d'avoir un nœud complet chez lui. Sauf que si la blockchain s’alourdit avec des inscriptions par exemple, cette mission deviendra de plus en plus compliquée à atteindre.
Ensuite, comment expliquer facilement au grand public ce qu'est Bitcoin s'il cumule des rôles aussi différents ? De surcroît, comment justifier l'adoption si des données sensibles, à caractère criminel, sexuel ou pire peuvent y être stockées en toute impunité ? Cela pourrait donner un nouvel angle d’attaque à tous les détracteurs qui ne souhaitent pas voir Bitcoin se démocratiser.
D’autres sceptiques avancent des arguments concernant le fonctionnement de la blockchain Bitcoin. Ils pointent le fait que les inscriptions sur Ordinals pourraient encombrer les blocs au détriment des transactions traditionnelles. Ils craignent également l’augmentation des frais de Bitcoin causée inéluctablement par cette innovation.
Les arguments des pro-Ordinals
De l'autre côté, on estime que Bitcoin est un réseau ouvert et que quiconque doit pouvoir l'utiliser à sa guise. Résolument anti-censure et anti-contrôle, ces bitcoiners ne souhaitent pas que certains membres de la communauté imposent leur philosophie et préfèrent laisser les choses se développer, même s'ils ne sont pas particulièrement pro-Ordinals.
Parmi les fervents défenseurs d'Ordinals, nous retrouvons d'abord les utilisateurs ayant trouvé un intérêt dans l'achat et l'échange de digital artefacts ou de BRC-20. Nombreux sont ceux qui n'avaient jamais interagi avec Bitcoin auparavant et qui ont fait leur premier pas sur cette blockchain pour la première fois par le biais d'Ordinals.
Parmi les autres points positifs avancés par des membres de la communauté Bitcoin, nombreux sont ceux qui se félicitent de l’augmentation des frais causée par les inscriptions sur Ordinals. Les mineurs semblent donc plutôt enclins à ce que les inscriptions continuent d'exister.
La raison est simple : avec la hausse des frais de transactions, les mineurs qui sécurisent la blockchain sont mieux rémunérés, et sont donc plus incités à œuvrer au bon fonctionnement de Bitcoin. C’est un argument de poids quand on garde à l'esprit que les halvings divisent par 2 leurs récompenses, tous les 4 ans.
👉 Vous voulez interagir avec Ordinals 👉 Découvrez notre tutoriel vidéo complet :
Source : Figure 1 - CryptoSlam, Figure 2 - Ordinals Wallet, Figure 3 - Ordinals Wallet
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