Élections législatives : Renaissance, RN, LFI… Que pensent-ils réellement des cryptomonnaies ?

Les élections législatives françaises approchent à grands pas et les partis politiques sont en pleine campagne électorale. Chez les électeurs français, le secteur des cryptomonnaies est de plus en plus évoqué, mais pas forcément dans l’Hémicycle. Quels sont alors les positionnements historiques des partis et que prévoient-ils pour l’avenir du secteur de la blockchain en France ?

Élections législatives : Renaissance, RN, LFI… Que pensent-ils réellement des cryptomonnaies ?

La France, un pays de régulation…

Le sujet du Bitcoin et des cryptomonnaies n’est pas nouveau en France et le monde politique s’est petit à petit consacré au sujet. L'Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ont en effet mis en place un cadre réglementaire pour les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) en 2019. Ce cadre vise à protéger les investisseurs et à lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

Par ailleurs, les réglementations venues de l’Europe jouent également un rôle majeur. La mise en place de la règlementation MiCA au cours de cette année va transformer la manière dont les sociétés crypto devront rendre des comptes, en particulier les plateformes d’échange de cryptomonnaies centralisées et les émetteurs de stablecoins.

Dans l'ensemble, l'Hexagone a historiquement adopté une posture d'ouverture à l'innovation technologique tout en adaptant progressivement les cadres réglementaires existants à ces actifs relativement nouveaux.

… mais pas toujours d’ambition en ce qui concerne les cryptomonnaies ?

Mais du côté des politiques, ces dernières années se sont distinguées par un silence marqué. Pourtant, on avait vu à une époque un début d’intérêt pour le secteur de la blockchain. Emmanuel Macron avait notamment évoqué le projet d’un metaverse « made in Europe » en 2022. Mais en cette nouvelle période d'élections, les discussions sont pour l'instant peu centrées autour de l’industrie blockchain.

Les choses pourraient cependant changer. Aux États-Unis, le débat des présidentielles s’est cristallisé autour des cryptomonnaies, avec un candidat républicain Donald Trump qui est devenu évangéliste des cryptomonnaies. Face à lui, le candidat démocrate et actuel président Joe Biden a été aussi obligé d’évoquer le sujet.

En France, l'étape n'a pas encore été franchie, tout du moins chez les principaux partis qui siègeront dans l’Hémicycle à l’issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochain. On peut cependant retrouver des déclarations et intentions historiques des candidats. Quels sont alors leurs positionnements ?

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Nous précisons que cet article est proposé dans un but d’information, et qu’il ne s’agit pas d’un soutien de Cryptoast à des partis en particulier. Ainsi, nous vous les présentons dans l’ordre alphabétique par souci de neutralité.

Voici une synthèse des positionnements historiques et actuels des principaux partis dont les membres siègent communément à l'Assemblée.

Ecologistes EELV cryptomonnaies

Les Écologistes - Europe Écologie Les Verts (EELV) : la question de l’écologie, toujours

Historiquement, le parti Les Écologistes - Europe Écologie Les Verts (EELV) s’est distingué par son hostilité au Bitcoin (BTC), à qui il reproche ses coûts écologiques conséquents. Pour ce qui est du reste de l’écosystème, le candidat à la présidentielle de 2022 Yannick Jadot s’était montré plus mesuré lorsque nous l’avions interrogé :

« Les crypto-actifs sont des innovations intéressantes, qui ont un potentiel certain. […] nous voyons se structurer de nombreuses entreprises crypto, dont 2 premières licornes, dans un paysage de forte concurrence étrangère. La France est donc, malgré ce que l’on entend souvent sur notre administration et notre amour excessif de la norme, un écosystème de développement favorable. »

Pour le parti EELV, il faut cependant considérer les cryptomonnaies comme des actifs numériques séparés des monnaies fiat. Et les avancées écologiques qui ont eu lieu ces dernières années, notamment celles liées à la preuve d’enjeu (Proof of Stake), ne sont pas suffisantes :

« Les solutions souvent invoquées, comme le passage […] à un fonctionnement sous preuve d’enjeu, ne peuvent pas aujourd’hui être considérées comme réellement opérationnelles (point d’achoppement de MiCA par exemple), et rien, pas même après un passage aux énergies renouvelables, ne peut justifier une telle consommation. »

Par ailleurs, Yannick Jadot considérait que la consommation électrique du Bitcoin, même verte, était excessive :

« On entend souvent l’argument selon lequel, si l’énergie utilisée est d’origine renouvelable, alors il n’y a plus de problème : c’est faux. Nous le voyons aujourd’hui, l’énergie est un enjeu majeur et nous ne pouvons accepter aucun gaspillage. »

Pour ce qui est des élections européennes récentes, le parti des Écologistes avait brièvement évoqué les cryptomonnaies, sous l’angle de la régulation. Voici ce que recommandait la liste menée par Marie Toussaint :

« [Il faut] passer une nouvelle étape dans la réglementation des cryptomonnaies [et] renforcer les contrôles nationaux et européens de l’activité de prestataires de services sur actifs numériques et la lutte contre le financement d’activités criminelles via les cryptoactifs. »

La ligne du parti les Écologistes est donc dure en ce qui concerne le secteur de la blockchain et des cryptomonnaies.

LFI cryptomonnaies

La France insoumise (LFI) : les cryptomonnaies comme des outils de spéculation à encadrer fortement

La France insoumise (LFI), dirigée par Jean-Luc Mélenchon, a historiquement adopté une position critique à l'égard des cryptomonnaies. Le parti les considère principalement comme un instrument de spéculation financière. LFI met notamment en avant les risques d'exclusion financière et les inégalités accrues qui seraient selon le parti liés aux cryptomonnaies.

Jean-Luc Mélenchon en particulier a souvent critiqué le caractère spéculatif des cryptomonnaies, qu’il considère comme non adaptées pour l’émancipation financière :

« Le Bitcoin et les autres cryptomonnaies ne sont pas des outils pour l'émancipation, mais des instruments de spéculation qui profitent aux plus riches. »

La tête de liste fait des parallèles entre les cryptomonnaies et les marchés financiers « traditionnels », et promettait récemment de « renforcer les moyens de contrôle et de régulation des marchés financiers ». En 2020, il considérait même les cryptomonnaies comme particulièrement dangereuses :

« Vous allez vous faire arnaquer, les petits. »

D’où un programme particulièrement hostile aux cryptomonnaies, lorsque LFI se présente seule. La France insoumise propose en effet une interdiction de la spéculation sur les cryptomonnaies et une régulation stricte pour empêcher leur utilisation à des fins criminelles.

Du côté de l’euro numérique, LFI est plus ouvert sur la question, puisque le parti encourage la création d'une monnaie numérique de Banque centrale (MNBC) gérée par la Banque de France en tant qu’alternative aux cryptomonnaies privées. Lors des élections européennes de 2024, la tête de liste LFI Manon Aubry avait par ailleurs insisté sur ce point, estimant qu’il ne fallait pas céder de souveraineté aux grandes sociétés :

« Garantir un euro numérique 100 % public, qui ne soit ni développé ni commercialisé par des plateformes privées, qui respecte la vie privée des usagers et qui ne remplace pas l’argent liquide. »

parti socialiste PS cryptomonnaies

Parti socialiste (PS) et Place publique (PP) : favoriser le développement des cryptomonnaies de manière raisonnée

Le Parti socialiste (PS) est plus nuancé dans sa vision des cryptomonnaies. Il l’était en tout cas lors des élections présidentielles de 2022, où la candidate Anne Hidalgo avait publié un « manifeste pour le numérique ».

Dans ce document, l’actuelle maire de Paris estimait qu’il était important de favoriser le développement des entreprises du secteur :

« Nous souhaitons accompagner stratégiquement le développement de la cryptomonnaie : des guichets de financement seront créés à destination des investisseurs publics. »

Déjà, il était question de décentralisation, et Anne Hidalgo notait qu’il pouvait s’avérer dangereux de donner la mainmise à des « plateformes hégémoniques ». L’adoption d’une législation antitrust lui paraissait donc appropriée.

Dans son programme actuel, le Parti socialiste note également que l’éducation financière est un ressort social important pour que les Français soient mieux conscients des enjeux économiques. Cela passe donc par l’éducation aux cryptomonnaies, selon un document publié en 2023 :

« Les ménages doivent en outre être mieux informés, ce qui passe par renforcer l’éducation financière et budgétaire des ménages, permettre aux épargnants de savoir ce que font les banques de leur argent ou encore réguler certains produits proposés. Dans ce cadre, le PS propose notamment de mieux encadrer les crypto-monnaies et d’avancer vers une interdiction de la spéculation sur les produits agricoles. »

Le PS propose par ailleurs des incitations fiscales pour les projets de cryptomonnaies qui utilisent des énergies renouvelables et des audits de durabilité pour les grandes plateformes. Il s’agit donc d’un positionnement qui traite les entreprises cryptos comme des entreprises « classiques ».

Autre fait notable : le Parti socialiste a publié cette année une note envisageant les cryptomonnaies comme des outils potentiels au service de la solidarité :

« Les tentatives de groupement privés de proposer des cryptomonnaies à l’échelle internationale, comme le Libra du groupe Meta, sont des tentatives de déstabilisation des marchés monétaires et contribueraient à une plus grande libéralisation de l’économie tout en privant les États d’un de leurs instruments monétaires. Il est donc urgent pour les États de reprendre la main sur leur développement afin d’un faire un outil plus progressiste. Les crypto-monnaies pourraient être considérées comme un moyen de construire un commun numérique, un outil au service des solidarités. »

C’est aussi le cas pour le parti Place publique, mené par Raphaël Glucksmann, qui s’était associé au PS lors des élections européennes. Cela dit, une fois encore un lien est fait entre cryptomonnaies et financement du terrorisme :

« [Il faut] obtenir une régulation plus stricte des cryptoactifs en Europe [et] garantir la traçabilité des transactions [pour] mieux lutter contre le financement du terrorisme. »

Par ailleurs, Place publique comme le Parti socialiste se sont déclarés ouverts à l’établissement d’un « MiCA 2 », c’est-à-dire un règlement européen qui irait encore plus loin dans la régulation du secteur.

RN Rassemblement national cryptomonnaies

Rassemblement national (RN) : une grande ambivalence au sujet des cryptomonnaies

Le Rassemblement national, dirigé par Marine Le Pen, a une position ambivalente sur les cryptomonnaies. D'un côté, le RN peut considérer les cryptomonnaies comme un moyen potentiel de contourner les systèmes financiers traditionnels contrôlés par les « élites mondialisées », mais de l'autre, le parti a déjà fait un lien entre les cryptomonnaies et la criminalité, voir plus.

En 2016, Marine Le Pen, à la tête de ce que l’on appelait encore le Front national (FN), était très dure au sujet du Bitcoin, qu’elle souhaitait interdire :

« Le Front national, bien ancré dans l’économie réelle, rappelle qu’une monnaie est un bien public national, confié au peuple souverain. Par conséquent, dans le cadre de l’application de son modèle de patriotisme économique, il empêchera l’usage de cryptomonnaies, telles que le Bitcoin, en France. »

Le parti a depuis mis de l’eau dans son vin, puisque Marine Le Pen déclarait en 2019 que les cryptomonnaies avaient leur intérêt… Lorsqu’elles sont contrôlées :

« Les cryptomonnaies peuvent être une manière de se libérer du joug des banques et des institutions financières internationales, mais elles doivent être rigoureusement encadrées pour éviter les abus. »

Car le RN estime que les cryptomonnaies peuvent être utilisées pour la délinquance et les trafics, toujours selon sa tête de file :

« Si on ne régule pas la monnaie, on ouvre la porte à une dérégulation totale, à une absence totale de politique au sens propre du terme, et aussi à des trafics qui seraient à ce moment-là hors contrôle. »

Preuve de cette ambivalence du RN : son programme actuel, proposé pour les législatives. Bien que le parti promette de « défendre les intérêts économiques et financiers de la France » et de « lutter contre les délocalisations et les fraudes fiscales », il ne mentionne pas spécifiquement les cryptomonnaies, qui sont absentes du volet économique.

Reconquête REC cryptomonnaies

Reconquête! (REC) : accompagner les startups et faire d’un stablecoin euro un enjeu de souveraineté

Le parti Reconquête! s’était distingué au cours des dernières élections présidentielles par son positionnement « pro-crypto ». Lors de sa campagne en 2022, Éric Zemmour avait ainsi visité les locaux de l’entreprise française Ledger, l’une des licornes françaises.

À l’occasion, la tête de liste avait annoncé en exclusivité à Cryptoast une série de mesures envisagées, notamment en critiquant fortement le rôle de l’Union européenne :

« [Il faut] mettre fin à l’enfer administratif pour les professionnels du secteur des cryptomonnaies, notamment à cause de la surtransposition européenne. Les différents documents administratifs, dont beaucoup sont inadaptés aux actifs numériques, seront rapidement mis à jour afin de prendre en compte les spécificités de ce secteur et il y aura un effort important de la part de mon gouvernement pour prendre en compte de façon très rapide les différentes innovations de marché et faire évoluer les lois en conséquence. »

En ce qui concerne les monnaies numériques de banque centrale, Éric Zemmour avait fait part de son soutien aux stablecoins adossés à l’euro, là aussi en opposition avec l’Europe :

« [Je souhaite] favoriser l’émergence de stablecoins euro par le secteur privé européen, sans attendre le projet d’euro numérique porté par la Banque centrale européenne (BCE). »

Pour le parti, les cryptomonnaies sont donc un enjeu de souveraineté. Ce n’est donc pas l’aspect de décentralisation qui primerait, mais plutôt la compétitivité des entreprises françaises :

« Je ne veux pas qu’un stablecoin en euro soit l’initiative d’une société américaine ou chinoise. L’émergence de stablecoins venus du privé sera à la fois encouragée et intelligemment règlementée afin de faire de la France le leader des stablecoins privés adossés à l’euro en Europe. Je veux que les détenteurs de cryptomonnaies puissent investir au capital de startups directement en stablecoin. »

Par ailleurs, Reconquête! avait souligné l’importance de favoriser les entreprises qui émettent des tokens non fongibles (NFTs) « à différentes visées », notamment en instaurant une fiscalité plus juste.

Marion Maréchal a été récemment évincée du parti d’Eric Zemmour, mais lors de sa candidature aux élections européennes, elle avait brièvement mentionné les MNBC. Là aussi, elle soulignait l’importance de ne pas faire disparaître les autres moyens de paiement :

« L’Euro numérique, s’il est vraiment établi, ne (doit pas) remplacer les autres moyens de paiement comme l’argent liquide ou le chèque. Il ne (doit pas) bénéficier de primauté ou d’exclusivité pour certains usages par rapport aux autres moyens de paiement ».

Renaissance RE cryptomonnaies

Renaissance (RE) : oui à la Tech, prudence sur la blockchain

Renaissance, le parti au pouvoir fondé par Emmanuel Macron, a une position globalement favorable aux cryptomonnaies, mais avec une approche prudente. RE reconnaît le potentiel des cryptomonnaies pour l'innovation et la croissance économique, mais insiste sur la nécessité d'une réglementation stricte pour prévenir les abus, comme le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

Par ailleurs, il faut noter que si le gouvernement a timidement mentionné les cryptomonnaies par le souhait de créer un « metaverse européen » en 2022, les choses n’ont pas beaucoup bougé depuis. Cédric O, l’ancien secrétaire d'État chargé du numérique, avait cependant souvent souligné l’importance de l’établissement d’un cadre réglementaire européen pour les cryptomonnaies.

En 2020, il avait déclaré que « l’Europe doit créer un cadre stable et protecteur pour les cryptomonnaies, permettant d’encourager l’innovation tout en garantissant la sécurité des transactions ». Ce positionnement reflète l’attitude des ex-LREM, qui a progressé depuis les débuts du parti. En 2018, Emmanuel Macron était en effet plus dur avec le secteur :

« Le Bitcoin, les monnaies virtuelles, le shadow banking, tous les plus agressifs sur les marchés financiers, ceux qui peuvent créer des crises financières, déréguler des systèmes. »

Dans son programme pour les élections législatives, Renaissance est donc plus modéré en ce qui concerne le Web3. Le parti au pouvoir propose de « développer les usages de la blockchain et des actifs numériques dans l'économie, tout en renforçant la protection des consommateurs et la lutte contre les activités illicites ».

Républicains LR cryptomonnaies

Les Républicains (LR) : le grand flou actuel sur les cryptomonnaies

À l’inverse de leurs homologues américains, les Républicains (LR) ont une position conservatrice concernant les cryptomonnaies. LR met en effet l'accent sur les risques associés à ces actifs numériques, notamment en matière de volatilité et de sécurité. Les Républicains appellent à une réglementation stricte avec un leitmotiv : la protection des investisseurs.

A commencer par Eric Woerth, l’ex-président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, qui était alors affilié aux Républicains. En 2021, il avait exprimé des craintes en ce qui concerne les cryptomonnaies. Lors d’une audition, il avait affiché une ligne dure :

« Les cryptomonnaies représentent un risque important pour la stabilité économique et financière, et il est impératif de mettre en place des régulations claires et strictes pour encadrer leur utilisation. »

Les élections présidentielles de 2022 avaient cependant menées la candidate Valérie Pécresse à s’exprimer sur le sujet, avec une ouverture notable : elle parlait alors de « révolution » :

« Nous ne pouvons pas passer à côté de la révolution de la blockchain et des cryptomonnaies, qui interpelle les pouvoirs publics. »

Mais avec une régulation forte, et une certaine distanciation. La cryptomonnaie était alors vue comme la monnaie « des jeunes » :

« Je suis aussi consciente du risque de confiance inhérent aux cryptomonnaies qui n’assurent pas la réserve de valeur et font donc peser un risque spéculatif. À cela s’ajoute la protection des jeunes qui y trouvent un grand intérêt. Demain avec le metaverse et le développement des NFT, les cryptomonnaies seront peut-être la monnaie des jeunes… »

Pour ces élections législatives, le président des Républicains, Eric Ciotti, n’a semble-t-il pas fait de déclarations concernant les cryptomonnaies. Le site du parti est tout aussi peu disert en ce qui concerne le secteur de la blockchain. Il semblerait donc que cela ne soit pas un enjeu particulièrement actuel pour le parti de droite.

Conclusion : l'échiquier politique français et les cryptomonnaies

Si tous les partis ou presque ont évoqué les cryptomonnaies, un silence s'est abattu depuis les dernières élections présidentielles de 2022. C'est bien sûr dû aux scandales qui ont secoué l'écosystème cette même année, notamment celui de Terra (LUNA) et de la plateforme d'échange de cryptomonnaies FTX. La reprise des cours des différentes cryptomonnaies a cependant commencé à projeter de nouveau ces actifs dans l'espace public.

En France, le Web3 n'est donc pas un enjeu particulier de ces élections législatives, et la séparation entre partis de gauche et de droite ne se fait pas nécessairement sur ce ressort. Pour l'instant, il est probable que les élections présidentielles américaines de 2024 aient leur impact sur l'échiquier politique français et que la blockchain soit davantage évoquée dans les années à venir.

Sources :

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