15 ans du whitepaper de Bitcoin (BTC) : la genèse d’un système de paiement révolutionnaire

Le whitepaper de Bitcoin fête ses 15 ans

« Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System », tout pourrait se résumer uniquement au titre de son whitepaper : un système de monnaie électronique de pair-à-pair.

Le 31 octobre 2008, le mystérieux Satoshi Nakamoto envoyait ce désormais célèbre document de 9 pages à une liste de mails de cypherpunks, en indiquant avoir « travaillé sur un nouveau système de paiement électronique entièrement peer-to-peer, sans tiers de confiance ».

Il faudra ensuite attendre le 3 janvier 2009 avant que le réseau ne soit lancé. 15 ans plus tard, Bitcoin, qui n’était alors qu’une simple expérience, a parcouru un chemin si important que beaucoup ont désormais tendance à croire qu’il s’agit de la première cryptomonnaie.

En réalité, il y a eu plusieurs expériences de monnaies électroniques avant Bitcoin comme b-money, e-gold, Bit Gold pour ne prendre que quelques exemples. À l’époque, le terme « cryptomonnaies » n’était toutefois pas aussi répandu qu’il l’est aujourd’hui et il n’apparaît d’ailleurs même pas dans le whitepaper de Bitcoin, tout comme « blockchain ».

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La force de Bitcoin

Ce qui fait que Bitcoin a connu un tel succès, au-delà de sa communauté particulièrement impliquée, c’est sa construction qui le rend si complet.

En premier lieu, son fonctionnement sans tiers de confiance, qui est l’essence même du protocole : aucun intermédiaire centralisé ne vient se placer entre deux adresses s’échangeant de la valeur, empêchant de facto la censure.

De manière à éviter la double dépense, un concept selon lequel une même pièce est dépensée plusieurs fois de manière frauduleuse, Satoshi Nakamoto s’est appuyé sur un outil simple : un réseau public. À tout moment, n’importe qui peut vérifier que les règles du jeu sont bien respectées, étant donné que chacun peut vérifier le solde de chacun et les interactions entre les adresses.

Plus encore, n’importe qui peut héberger un nœud chez lui, à savoir cette sauvegarde de tout l’historique de la blockchain, permettant également au réseau d’exister de manière décentralisée.

Concernant les transactions, celles-ci sont ensuite regroupées par paquets dans ce que l’on appelle des blocs, liés les uns aux autres pour former une chaîne : ce que l’on appelle la blockchain.

C’est afin de lier ces blocs entre eux de façon immuable que Satoshi Nakamoto s’appuiera sur la cryptographie et plus précisément sur le protocole de chiffrement SHA-256. Pour créer un nouveau bloc, l’identité du dernier (appelée le hash) est nécessaire. Comme ce hash, qui est le résultat d’un calcul mathématique, est rendu unique par toutes les transactions composant le bloc, changer le moindre paramètre impacterait la totalité des blocs suivants et obligerait à recalculer toute la chaîne.

C’est en cela que Bitcoin est réputé immuable et c’est pour calculer ces hash que les mineurs sont nécessaires, en sécurisant le réseau au moyen d’une dépense énergétique appelée la preuve de travail ou Proof-of-Work (PoW).

Enfin, le nombre total de bitcoins a été fixé à 21 millions, offrant nativement une rareté aux BTC garante de leur valeur, là où une monnaie fiduciaire peut être imprimée à l’infinie.

C’est donc en partie pour tous ces éléments que Bitcoin a su prouver sa valeur 15 ans plus tard et que même encore aujourd’hui il ne semble qu’au début de son aventure.

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Source : Whitepaper de Bitcoin

Depuis 2021, je consacre mon temps libre à me former sérieusement sur les cryptomonnaies afin d'acquérir un maximum de connaissances et de crédibilité. J'ai souvent l'opportunité de réaliser des interviews de personnalités influentes de l'industrie blockchain. Je mène également des analyses approfondies sur des thématiques du Web3 pour proposer du contenu exclusif aux lecteurs de Cryptoast.

Vincent Maire

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