Rebond de l'inflation en juin : la BCE freinera-t-elle sa politique accommodante ?

En France, l'inflation augmente au mois de juin

Malgré les tensions géopolitiques et économiques qui frappent l’Europe et la France, l’indice des prix à la consommation a reculé de plus de 5 points depuis le pic inflationniste post-crise sanitaire de 2022, passant de 6,3 % au mois de février 2023 à 0,7 % en mai dernier.

Dans l’ensemble de la zone euro, la tendance est similaire : l’inflation est passée de 10,6 % à son sommet à 1,9 % le mois dernier, ce qui a permis à la Banque centrale européenne de réduire ses taux d’intérêt de 4,5 % à 2,15 % au cours des douze derniers mois.

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Cependant, l’inflation en France a légèrement accéléré au mois de juin 2025, atteignant +0,9 % sur un an, contre +0,7 % en mai.

Indice de prix à la consommation en France depuis 2017

Selon l’INSEE, ce léger regain d’inflation s’explique principalement par la hausse des prix des services, en particulier dans l’hébergement, la santé et les transports, ainsi que par un rebond des prix pétroliers.

Cette hausse de l’inflation s’expliquerait par l'accélération des prix des services, notamment ceux de l’hébergement, de la santé et des transports, ainsi que par une baisse plus faible des prix de l’énergie et, dans une moindre mesure, par la très légère accélération de ceux de l’alimentation. Les prix des produits manufacturés baisseraient au même rythme qu’en mai, tandis que ceux du tabac ralentiraient légèrement.

Ce sursaut peut sembler modeste au regard de la nette baisse observée depuis 2022, mais dans un contexte géopolitique toujours instable, il ravive les inquiétudes. La Banque centrale européenne (BCE) maintiendra-t-elle le cap d’une politique monétaire accommodante si l’inflation venait à repartir durablement à la hausse ?

Bitcoin : une alternative monétaire face à l’incertitude inflationniste ?

Alors que les banques centrales naviguent à vue entre relance économique et maîtrise des prix, une alternative se dessine en dehors du système financier traditionnel : Bitcoin.

Conçu pour résister à la manipulation monétaire, Bitcoin repose sur un protocole transparent et prévisible, avec une émission progressive, précisément planifiée et plafonnée à 21 millions d’unités. À l’inverse des monnaies fiduciaires, dont l’offre peut être augmentée à volonté par les banques centrales, la rareté programmée de Bitcoin en fait un actif déflationniste.

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Dans un contexte où la reprise de l’inflation reste une menace crédible, Bitcoin attire de plus en plus de curieux à la recherche d’un refuge contre l’érosion de leur pouvoir d’achat. Si son adoption reste encore marginale en France, de nombreux pays en développement ou à forte instabilité monétaire, comme le Nigeria, l'Iran ou encore l'Argentine, ont déjà vu leur population se tourner vers le BTC.

Au-delà de la spéculation, Bitcoin s’impose progressivement comme une réserve de valeur numérique, indépendante des décisions politiques et des cycles économiques. Si l’inflation devait repartir durablement à la hausse, son rôle pourrait se renforcer dans les portefeuilles physiques des individus, comme dans les stratégies de diversification des institutions via des ETF.

Source : INSEE

Journaliste et vulgarisateur passionné par Bitcoin, je m’attache à rendre accessible un sujet souvent complexe.
J’ai réalisé un documentaire tourné au Salvador, qui explore de manière pragmatique l’impact de Bitcoin sur le pays.
Chaque semaine, je présente l’émission « Pair à pair », un rendez-vous qui décrypte l’actualité et les enjeux du protocole Bitcoin, avec rigueur et pédagogie.
Je publie également, au quotidien, des articles et réflexions pour nourrir l'intérêt pour le BTC et encourager le débat autour de cette révolution monétaire et technologique.

Marius Farashi Tasooji

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