MiCa : Kraken souhaite continuer à lister l'USDT de Tether en Europe
La pression monte autour de Tether, et la réglementation européenne MiCa approche. En conséquence, la place de l’USDT sur certaines plateformes a été remise en question. Kraken rassure cependant ses utilisateurs : le stablecoin continuera d’être disponible en Europe... Aussi longtemps que possible
Kraken continuera à lister l’USDT de Tether
En avril dernier, le PDG de Tether, Paolo Ardoino, s’était montré critique avec les régulations européennes. Selon lui, le Vieux Continent se montrait trop rigide, en particulier en ce qui concerne la future réglementation MiCa. Il affirmait alors que son entreprise pourrait refuser de se conformer aux règles en ce qui concerne l’USDT, ou en tout cas faire part de ses réservations :
« Nous discutons toujours avec le régulateur de nos préoccupations que j’ai exprimées lors de notre entretien, qui poseraient de sérieux risques pour les stablecoins régulés dans l’UE. […] Nous devrions tirer des leçons de ce qui s’est passé avec la Silicon Valley Bank et un autre stablecoin majeur aux États-Unis. »
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D’où des rumeurs en cours dans l’écosystème crypto européen : l’USDT aura-t-il sa place sur les plateformes d’échange, une fois MiCa en place ? La réponse est oui chez Kraken, comme l’a confirmé Mark Greenberg, le responsable des actifs de la plateforme d’échange :
Let's be clear: @krakenfx continues to list USDT in Europe and we have no plans to delist at this time.
We know our European clients value access to USDT and we continue to look at all options to offer USDT under the upcoming regime.
We will of course follow all legal…
— Mark Greenberg (@marklg) May 18, 2024
Ledger : la meilleure solution pour protéger vos cryptomonnaies 🔒« Soyons clairs : Kraken continue de lister l’USDT en Europe, et nous n’avons pas l’intention de le délister actuellement. Nous savons que nos clients européens souhaitent avoir accès à l’USDT, et nous continuons à évaluer nos options. »
Un « oui » en demi-teinte
Mark Greenberg note cependant que l’entreprise respectera les lois, « même celles avec lesquelles nous ne sommes pas en accord ». Cette conclusion en demi-teinte montre bien l’embarras des plateformes d’échange, qui seront davantage contraintes dans les années à venir.
Pour rappel, les règles se rapportant aux plateformes d’échange entreront en vigueur en novembre prochain. Mais pour celles qui s’appliquent aux stablecoins, cela sera le 30 juin prochain. Les actifs de ce type sont particulièrement scrutés par les régulateurs ces derniers temps. Et l’USDT, avec ses 111 milliards de dollars de capitalisation, est le plus gros d’entre eux – de loin.
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Alors qu’OKX a délisté l’USDT et que Binance avait envisagé en 2023 de ne plus proposer de stablecoins en Europe, le doute règne encore. L’année 2024 sera donc particulièrement cruciale pour le secteur.
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