Le grand hiver des altcoins : cartographie d'un mirage – UrbanTech21
Dans cette tribune, UrbanTech21 dresse un constat sans détour : la dynamique des altcoins s’essouffle durablement. À travers une observation structurelle et économique des alternatives cryptographiques, l’auteur montre pourquoi la majorité des cryptomonnaies peinent à survivre hors du sillage de Bitcoin (BTC), désormais seul repère solide de l’écosystème.
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Cette tribune a été rédigée par Urbantech21, explorateur des archives Bitcoin et narrateur du podcast ENIGMA NAKAMOTO.
Le grand hiver des altcoins : une saison qui ne s’arrête plus
Récemment, une nouvelle dynamique s'est installée progressivement sur le marché des altcoins. Une dynamique qui en inquiète plus d’un, alimentant des théories peu encourageantes quant à l’avenir de ce secteur. La saison des altcoins, tant attendue et anticipée par beaucoup de petits portefeuilles, ne s’est pas produite comme promis.
Historiquement, c'est une phase cyclique où les altcoins tentent de capturer la tendance que Bitcoin génère suite à un halving. C'est un sentiment de marché qui se manifeste à partir d'un certain point où les nouveaux arrivants ont l'impression d'avoir manqué le train avec Bitcoin, ils le trouvent trop cher et tentent ainsi de se rabattre sur d’autres alternatives.
Bien que ce phénomène ne se soit produit concrètement que deux fois, d’après les charts historiques, cela commence habituellement dès le début de l’année suivant celle du halving. Pour s'éteindre à la fin de cette même année, qui, toujours d'après les données techniques, marque le début du renversement de tendance baissier pour Bitcoin.
Le problème, c'est qu’à l'heure où j'écris cette note, il ne reste que quatre mois avant que ce retournement de tendance potentiel n’arrive, et si comme beaucoup le pensent la saison ne viendra pas, cela va considérablement changer l’anatomie de l’écosystème. De nombreux modèles économiques connexes à ce secteur vont probablement en souffrir dans le futur, et il existera peu de renouvellement possible en dehors d'une focalisation sur Bitcoin.
Car pendant que l'attention se détourne sur des memecoins présidentiels ou des plateformes qui s’appellent Pump.fun, Bitcoin s'établit solidement dans les sphères institutionnelles de la finance, jusqu'à s'inviter dans le débat monétaire et géopolitique.
Le décalage qui existe maintenant entre Bitcoin et les alternatives est trop grand pour être ignoré, et c’est en partie ce que le marché est en train de réaliser actuellement. Il devient de plus en plus évident que la plupart des altcoins ne reverront pas leur ATH de 2021, voir 2017 pour certains OGs.
Bitcoin lui est, à l'heure où j’écris, à presque à 200 % de ses performances de 2021, et sa dynamique reste pour lors inchangé.
Le marché est rationnel, ou il le deviendra par nature. Fondamentalement, personne ne veut accumuler quelque chose qui perd manifestement en valeur, mais beaucoup mettront sans doute trop de temps à comprendre que la diversification censée surperformer Bitcoin relève bien souvent du mythe. Plus que jamais, il est temps de reconsidérer les stratégies centrées sur Bitcoin, c’est en tout cas le choix des sphères économiques qui bénéficient des conseils financiers les plus coûteux au monde.

La spirale de la corrélation : nouvelle loi du marché
Les altcoins, que l’on distingue volontairement de Bitcoin, forment un univers nébuleux, où les propositions de valeur s’érodent vite et où rares sont les projets capables de survivre à un cycle baissier prolongé.
Dans les faits, quelle que soit le modèle économique derrière un jeton, nul ne peut échapper à la loi d’attraction exercée par Bitcoin. Même les idées les plus ingénieuses restent soumises au diktat des tendances de marché qu’il impose.
Il ne suffit pas simplement d’anticiper une phase haussière basée sur les cycles du halving, la réalité est bien plus complexe. Car en effet, les phases de consolidation prolongée de Bitcoin sont souvent teintées d’incertitudes pour les altcoins.
Quant aux phases de marché baissier prolongé (bear market), elles s’apparentent à une véritable purge de l’écosystème. C’est souvent durant ces périodes que l’on assiste à la disparition définitive de nombreux projets. Inverser cette dynamique est extrêmement difficile pour tout concurrent sur ce marché, et jusqu’à présent, aucune blockchain alternative n’est parvenue à proposer une innovation suffisamment forte pour générer sa propre dynamique de marché, indépendamment de Bitcoin.
Cette hégémonie naturelle qu’exerce Bitcoin est une dynamique que l’on retrouve également dans d’autres secteurs de l’économie, et ce phénomène peut être éclairé par des théories bien antérieures à l’émergence de Bitcoin. Comme la théorie du « random walk » basée sur l’information disponible, qui a été expliqué par Eugène Fama dans les années 70, et plus récemment dans la théorie du comportement moutonnier.
C’est un phénomène qui, combiné à une volatilité parfois agressive, peut entraîner des conséquences dommageables et accroît considérablement les risques liés à la diversification dans ce secteur.
Architecture du modèle économique : L'ombre derrière l’écran
On oublie souvent qu’à sa racine, créer une blockchain revient essentiellement à concevoir une imprimerie numérique, un dispositif capable d’émettre sa propre monnaie sous forme de tokens ou de pièces cryptographiques. Cette émission constitue une offre monétaire autonome, dont la valeur réelle ne se révèle pleinement qu’à l’instant où ces tokens entrent sur un marché d’échange. Même lorsqu’ils sont habilement enveloppés d’un récit technologique innovant ou justifiés par une « utilité » périphérique, le cœur du business model reste le même.
L’une des conditions clés du succès pour les projets alternatifs réside dans le listing du jeton sur des plateformes d’échange. Cette étape marque souvent le véritable point de départ économique du projet, c’est là que la spéculation peut s’enclencher, que la liquidité devient réelle, et que le prix peut potentiellement monter.
C’est un marché particulièrement juteux, largement alimenté par de petites mains qui achètent souvent émotionnellement, ou en suivant les conseils d’autrui, sans vraiment toujours comprendre ce qu’elles acquièrent. Il est donc peu étonnant que beaucoup tentent leur chance dans ce secteur aux contours juridiques encore flous, et où les promesses de rendements rapide à la clé, laissent difficilement indifférent.
Mais la réalité n’est pas toute aussi simple.

Obtenir un listing sur une plateforme d’échange digne de ce nom n’a rien d’un processus spontané, et encore moins gratuit. Il faut effectivement des moyens financiers conséquents, une stratégie claire et des appuis solides pour y arriver.
La taille et la réputation de la plateforme sur laquelle un token est référencé sont souvent proportionnelles aux moyens et à la taille du projet lui-même. En haut de la pyramide, on trouve les initiatives les plus structurées qui anticipent cette phase critique. Elles lèvent des fonds auprès de capital-risques, empruntent, allouent des budgets précis pour le développement, le marketing, la gestion ou la conformité. Elles fonctionnent déjà comme de véritables start-ups dont la réussite dépend avant tout de la compétence et de la coordination des équipes.
À l’autre bout du spectre, de nombreux projets reposent sur deux ou trois personnes, autofinancées, souvent passionnées mais sous-dotées. Faute d’effet de levier, de réseau ou de timing, ces projets se retrouvent cantonnés à des services de swap obscurs, avec peu de liquidités. Ils finissent par disparaître dans les méandres du market cap global, noyés parmi des milliers d’autres, faute d'avoir franchi le seuil de visibilité nécessaire à leur survie.
Il ne s'agit pas là d'apporter une critique tranchée mais de souligner la différence entre cette catégorie d’actifs, et Bitcoin, qui lui est d'une toute autre nature.
Bitcoin n'a pas de fondateur ambitieux qui doit maintenir un train de vie, cherchant inlassablement par tous les moyens à maximiser ses profits. Et que cela nous plaise ou non, cette différence change tout. Elle le place d’emblée dans une autre catégorie, une ligue supérieure où il n’a tout simplement aucun compétiteur. Bitcoin n’a pas de concurrents réels car il ne joue pas le même jeu.
Impression cryptographique : l’art de battre monnaie sans imprimerie
La blockchain n’est pas, à proprement parler, une technologie en elle-même, mais plutôt un assemblage ingénieux de technologies existantes. Ce qui est véritablement nouveau, c’est le secteur économique que Bitcoin a fait émerger : celui de l’impression monétaire cryptographique.
Bitcoin est venu concurrencer la monnaie sur son propre terrain, et l’une des innovations les plus marquantes introduites par Satoshi Nakamoto dans le domaine de l’impression monétaire , c’est l’idée d’un taux d’émission à flux constant.
Une imprimerie qui ne s'arrête jamais ; et dit ainsi, selon les grilles de lecture des théories monétaires classiques, un tel procédé devrait simplement nous effrayer. Un flux monétaire continu, sans interruption, c’est en théorie la promesse d’une inflation agressive, voire incontrôlable.
Et c’est ici qu’intervient le génie de Satoshi Nakamoto, qui s’est traduit sur ce point, par la mise en place d’une politique monétaire inédite. Le fameux consensus : des règles fondamentales autour desquelles tout l'écosystème gravite, car même si l’émission est constante dans son rythme, elle est parfaitement prévisible, limitée, et totalement indépendante de la volonté d’un acteur central.
Lorsqu’on évoque une monnaie viable et pérenne, respectueuse des grands principes monétaires, les éléments les plus significatifs du protocole Bitcoin sont : le plafonnement strict de l’offre à 21 millions d’unités, et la division par deux, tous les quatre ans, des nouveaux bitcoins émis. Aussi simple que cela puisse paraître, ces paramètres, combinés à d’autres éléments comme le temps des blocs ou l'ajustement bi-hebdomadaire de la difficulté, régissent le système et font loi depuis plus de 15 ans.
Ce processus de raréfaction programmée, soutenu par la preuve de travail, forge une valeur non pas décrétée, mais méritée, fruit d’une dépense énergétique mesurable. Une logique bien connues en économie, qui crée un équilibre de marché entre le prix et le coût de production. Certains, même, n’hésitent pas à rapprocher ce processus des lois fondamentales de la thermodynamique, tant la cohérence entre temps, énergie et rareté semble profonde.
Il est important de noter que la plupart des autres projets ont fait le choix inverse. Ils renoncent bien souvent aux deux piliers fondamentaux portés par Bitcoin : le plafonnement fixe de l’offre et la réduction programmée du rythme d’émission. À la place, ils optent, la plupart du temps, pour une création monétaire sans limite de plafonnement et un contrôle centralisé ou semi-centralisé de l’émission.
On peut avancer plusieurs arguments pour justifier ce choix, mais il n’en demeure pas moins qu’augmenter le nombre d’unités en imprimant à flux constant, comme le fait Bitcoin, ne peut mathématiquement fonctionner à long terme, que s’il existe les deux conditions essentielles.
Sans ces éléments, un protocole est une coquille vide, exempte de processus de valorisation, et qui ignore totalement le seul adossement légitime en impression monétaire cryptographique : l’énergie.
Les banquiers cryptographiques : nouvelle menace économique
On critique souvent les banques centrales pour leur approche keynésienne de la gestion monétaire : expansion, assouplissement, intervention… autant de leviers qui prétendent stimuler l’économie, mais qui, dans les faits, profitent essentiellement aux acteurs qui se trouvent en haut de la chaîne alimentaire économique.
Dans le cas de l’émission cryptographique, le paradoxe est encore plus saisissant. Les banquiers centraux et les acteurs avertis du marché sont souvent les mêmes personnes, en plus d’être les détenteurs majoritaires de l’offre.
Ce qui pose un problème évident de conflit d’intérêts.
Derrière une façade de transparence, ces projets centralisent en coulisse le pouvoir monétaire. Avec une telle confidentialité interne, ils peuvent dérouler des stratégies de captation de valeur extrêmement rentables, parfois même sur plusieurs années, à condition d’avoir levé suffisamment de fonds dès le départ.
De ce simple fait, la confiance portée sur la transparence et l'engagement communautaire de ces projets, relève dans bien des cas de la naïveté.
La confiance est précisément le problème que Satoshi Nakamoto a pointé du doigt comme étant le point de défaillance unique de tous les protocoles de monnaie numériques, y compris les systèmes financiers conventionnels . C'est pourtant exactement ce qui a été reproduit après Bitcoin. On a redonné le pouvoir des décision centrales à l’homme du milieu, souvent incarné par des leaders charismatiques ou des développeurs aux apparences inoffensives.
Marketing communautaire : entre espoir spéculatif et captivité cognitive
Un levier sur lequel les projets « blockchain » aiment s’appuyer, et dans lequel ils excellent souvent, c’est celui de la communauté. Cette force collective peut avoir des effets positifs, comme on a pu l’observer historiquement sur des forums comme Bitcointalk, où l’échange d’idées et l’entraide ont joué un rôle essentiel dans le développement de l’écosystème.
Mais au-delà d’un certain seuil, cette dynamique devient une opportunité rêvée pour les manipulateurs habiles. Car la « communauté » est aussi un puissant outil marketing, utilisé pour exploiter des biais cognitifs profonds : besoin d’appartenance, d’identification à un groupe, effet de halo… Autant de failles psychologiques sur lesquelles beaucoup savent parfaitement jouer pour entretenir de l’adhésion, détourner l’attention des signaux faibles, et maintenir chez les membres de la communauté, ce sentiment d’exclusivité.
Ce lien s’opère principalement à travers les réseaux sociaux, entre des individus qui, dans la majorité des cas, ne se rencontreront jamais dans la réalité. Et pourtant, la force émotionnelle de cette connexion est bien réelle.
Ce biais s’intensifie dès lors qu’un actif génère temporairement du profit. Car au-delà du gain financier, il y a une satisfaction personnelle. Cela crée un attachement émotionnel fort au projet en question, au point de transformer l’utilisateur en défenseur inconditionnel, toujours prêt à justifier ou tenter de rationaliser les décisions les plus discutables.
C’est donc pendant les tendance haussière prolongées (bullrun) que les projets recruteront les meilleurs éléments bénévoles de leur communauté.
Mais lorsque la situation se retourne, lorsque la tendance s’inverse, vient logiquement la phase de déni. Et celle-ci peut durer très longtemps.

Dans la plupart des cas, les membres les plus engagés, ceux qui ont été les plus exposés, entrent dans un refus d’accepter la réalité du retournement. Et ils ne sont pas seuls, tout, dans la bulle communautaire, est conçu pour le prolonger.
Les récits s’adaptent pour coller au nouveau contexte, les « leaders d’opinion » du projet multiplient les justifications techniques ou narratives. Les critiques sont perçues comme des attaques extérieures, les doutes comme une trahison. On rationalise la chute, et pendant ce temps, l’adhésion se transforme en captivité.
Une chose que j'ai appris de Satoshi Nakamoto, est, que la confiance est souvent la première porte ouverte aux dérives, le point d’entrée de toutes les intentions aux contours flous. Nous avons tous, un jour ou l’autre, été victimes d’une arnaque. Et à chaque fois, la faille était la même : nous avons fait confiance.
Les escrocs les plus redoutables ont comme point commun qu'ils maîtrisent l’art d’inspirer confiance. Ce sont souvent des individus agréables, parfois brillants, qui suscitent presque spontanément la sympathie. Mais dans le domaine des « scam artists », ce sont précisément ceux qui paraissent les plus inoffensifs qui peuvent se révéler les plus dangereux. Ce sont souvent des architectes de récits, capables de fédérer, de rassurer, de séduire. Et c’est là que réside la vraie difficulté, car la confiance, quand elle est bien exploitée, peut devenir une arme de manipulation massive.
Ceux qui ont passé au moins un cycle dans cet écosystème ont probablement déjà quitté plusieurs projets, et les désillusions derrière eux doivent être nombreuses. C'est un milieu cruel où pour les acteurs à succès, l'éthique n'est pas rentable, bien qu'elle puisse être ponctuellement vendeuse dans certains cas. Et c'est pourquoi les projets bien intentionnés ne survivent pas longtemps. Dans un secteur capitalisé à plusieurs milliers de milliards de dollars, les occasions de faire des compromis discutables ne manquent pas.
Si vous avez une forte aversion à l'escroquerie et un système de valeur bien ancré, ce n'est clairement pas un secteur pour vous.
Prochain défi : les enjeux politiques
Je commencerai ici en insistant sur un aspect souvent mal compris au premier abord, qui est que Bitcoin est le seul de cette catégorie à obtenir un consensus très élevé sur le fait qu'il ne soit pas centralisé, et qu’on ne puisse pas le manipuler pour servir les intérêts d'un groupe plus qu'un autre.
En quoi cela est-il important ?
Les risques inhérents à l’achat d’un actif cryptographique autre que Bitcoin restent très élevés, aussi bien en termes d’investissement que d’utilisation monétaire. La principale cause à ses risques part de la centralisation des décisions internes à ces protocoles, car il existe souvent de grandes incertitudes quant à leur gouvernance, ce qui impliquent nécessairement une grande part de confiance quant à leur évolution et leur durabilité.
Les fondateurs et entreprises qui sont derrière les projets les plus influents rencontrent souvent des contraintes liées à leur nationalité ou à la juridiction dans laquelle ils se trouvent. Et on voit que désormais la régulation institutionnelle soulève des enjeux politiques, voir géopolitiques, pouvant entrainer des pressions considérables pour les obliger à prendre une direction spécifique.
Placer dans une réserve stratégique ou toute autre allocation, un « token » dont l’équipe fondatrice est américaine, russe ou chinoise, impliquerait forcément des risques pour tout autre pays qui en détiendraient, et il en serait de même pour ses ressortissants.
Avec l'intérêt désormais porté par les politiques pour cette classe d’actif, les enjeux à venir peuvent d’être d'une toute autre dimension en terme de régulation, de restriction, voire de répression.
Au risque de vous lasser, encore une fois, face à ça, Bitcoin est la solution.
Une solution consensuelle dans un monde où la polarisation des systèmes monétaires se fait de plus en plus sentir. Il détient ce pouvoir de neutralité immuable, qu’on ne peut pas lui enlever. Il a déjà aujourd'hui cette capacité d'être un terrain d’échange neutre pour deux entités en conflit qui réduirait les échanges entre leurs deux monnaies. Ces éléments combinés, et bien d'autres encore, montrent qu’il est aujourd’hui très difficile, voire impossible, de reproduire une proposition de valeur équivalente à celle de Satoshi Nakamoto.
Durant toutes ces années, des milliers de projets ont proclamé être techniquement, monétairement ou idéologiquement supérieurs à Bitcoin, certains même en l’attaquant violemment, mais au bout du compte le marché en a toujours décidé autrement.
L'écosystème crypto révèle des dynamiques humaines profondes, et dans ce tourbillon, Bitcoin émerge comme une forme d’intégrité, où la confiance n’est pas donnée, mais vérifiable.
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