Crise bancaire : l’incertitude reste « exceptionnellement élevée » selon la directrice du FMI
La directrice du Fonds Monétaire International (FMI) est revenue sur la crise qui secoue le secteur bancaire depuis quelques semaines. Elle affirme que l’incertitude reste élevée, malgré de potentiels signes d’apaisement. Le point sur des institutions financières qui ont tremblé la semaine dernière.
La crise bancaire inquiète le FMI
SVB, Signature, Credit Suisse… Les chutes de grandes institutions bancaires se sont enchaînées ces dernières semaines, faisant souffler un vent de panique sur la finance traditionnelle. Il y a quelques jours, c’est la Deutsche Bank qui dégringolait en Bourse de 8.5%. Le message est clair : le monde des banques est fragile en ce moment, malgré les tentatives d’apaisement verbalisées par les responsables mondiaux.
Cela a été confirmé par la directrice du FMI Kristalina Georgieva, qui estimait hier que « les risques pour la stabilité financière ont augmenté ». Elle a souligné que d’importantes mesures avaient été prises, mais que les incertitudes restaient « exceptionnellement élevées ». Elle appelait donc les acteurs des marchés à rester vigilants.
Par ailleurs, elle a réitéré son avertissement en ce qui concerne la suite de l’année 2023. Selon la directrice du FMI, la croissance mondiale sera ralentie et passera sous les 3%. Elle confirme par ailleurs que l’institution continuera à surveiller la situation :
« Nous continuons donc à suivre de près l’évolution de la situation et à évaluer les implications potentielles pour les perspectives économiques et la stabilité financière mondiales. »
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Trade Republic : acheter des cryptos et des actions en 5 minutesDes politiques et responsables bancaires qui se veulent rassurants
Face à la déroute, les responsables des banques, ministres de l’Économie et dirigeants de tout bord se sont escrimés à rassurer des marchés face au risque de contagion. En France, on se souvient que Bruno Le Maire affirmait il y a deux semaines : « Je ne vois pas de risque de contagion, il n’y a pas d’alerte spécifique sur le secteur bancaire français ». Une affirmation qui avait été quelque peu contredite par la chute des banques françaises en Bourse, suite à l’effondrement du Credit Suisse.
Hier, le PDG de Société Générale Frédéric oudéa affirmait également que l’Europe n’était pas particulièrement en danger. Il affirmait alors que les banques européennes étaient en mesure de faire face :
« Toutes les banques européennes aujourd’hui sont extrêmement solides. »
De son côté, le président américain Joe Biden affirmait vendredi dernier que les banques américaines étaient « en plutôt bon état », et se félicitait des actions mises en place pour ramener de la confiance :
« Je pense que nous avons fait un assez bon boulot. Les économies des gens sont en sécurité. […] Je ne vois pas d’explosion particulière à l’horizon. »
Le mot d’ordre de la semaine devrait donc être « rassurer ». Cela semble pour l’instant fonctionner : les banques européennes ont repris des couleurs ce matin en Bourse, après une semaine passée particulièrement mouvementée.
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Je rigole bien lorsque je constate l'état d'un système financier et monétaire totalement obsolète et à l'agonie. Ce sont ces mêmes responsables qui critiquent la cryptomonnaie, certainement le seul modèle avec l'or succeptibles de sortir le monde de ce marasme économique. Quelle belle leçon reçoivent aujourd'hui, les bandits et escrocs de la finance et de la politique ! En ont ils au moins conscience, ça c'est une autre histoire.