La Corée du Nord continuerait d’attaquer des exchanges pour financer son programme d’armement nucléaire
Plusieurs publications indiquaient ces dernières années que la Corée du Nord avait monté des attaques sur les plateformes d’échange, afin de financer son programme d’armement nucléaire. Un rapport récent de l’ONU montre aujourd'hui que les vols de cryptomonnaies auraient encore augmenté en 2021.
le 7 février 2022 à 10:00.
2 minutes de lecture
La Corée du Nord attaque des exchanges
Les premiers rapports concernant ces vols avaient émergé dès 2019. Toujours farouchement démentis par la Corée du Nord, ils rapportaient que le pays avait constitué des groupes d’attaques, afin de subtiliser des fonds sur les exchanges.
Un nouveau document de l’ONU, rapporté par le média Reuters, vient cette semaine confirmer que la Corée du Nord n’a pas abandonné cette pratique, loin de là. Pour rappel, le Conseil de sécurité de l’ONU a interdit au pays de conduire un programme d’armement nucléaire, une interdiction qu’il ignore. Pour financer ce programme, la Corée du Nord s’attaque de manière routinière à des exchanges, et le montant dérobé a augmenté en 2021, toujours selon le document de l’ONU.
« Les cyberattaques, en particulier sur des crypto-actifs, restent une importante source de revenus. »
Les hackers viseraient des institutions financières ainsi que des firmes et plateformes d’échange de cryptomonnaies.
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Cryptoast Academy : 75% de réduction avant le Black Friday pour fêter le bullrun400 millions de dollars dérobés en 2021
D’après un État membre de l’ONU, la Corée du Nord aurait subtilisé plus de 50 millions de dollars entre 2020 et 2021, sur au moins trois exchanges. Un rapport récent de Chainalysis montrait cependant que les attaques pouvaient être d’une ampleur encore plus grande. Selon lui, ce sont 400 millions de dollars de cryptomonnaies qui ont été dérobés au total sur l’année 2021.
C’est très loin d’être le premier rapport indiquant la prédisposition du régime nord-coréen pour les cryptomonnaies. Le Conseil de sécurité de l’ONU ayant interdit des exportations majeures, le pays s’est tourné vers les cryptoactifs, qui sont moins surveillés. Le groupe de hackers Lazarus, qui serait lié au gouvernement, fait ainsi régulièrement parler de lui. La pratique devrait donc continuer pour la Corée du Nord.
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Marine Debelloir
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