Base : le layer 2 de Coinbase pourrait surveiller les transactions de ses utilisateurs
Coinbase avait annoncé la création d’une blockchain de seconde couche (layer 2) pour le réseau Ethereum (ETH) il y a moins de deux semaines. Et certains pointent déjà du doigt quelques limitations éventuelles de ce L2, qui serait soumis aux contraintes entourant les entités centralisées. Le point sur ce que cela pourrait vouloir dire.
Base sera-t-il soumis aux exigences de surveillance qui pèsent sur les plateformes d’échange ?
C’est ce qui semble ressortir d’une interview récente de Brian Armstrong, le PDG de Coinbase. Interrogé au micro de Bloomberg Radio, il a en effet répondu à certains commentaires concernant une éventuelle centralisation. Admettant que Base avait des éléments centralisés, il a affirmé que cela serait de moins en moins le cas au fur et à mesure de son développement.
Pour autant, Base reste le projet de Coinbase, qui est soumis à des règles strictes en termes de protection anti-blanchiment d’argent… Et cela aura des conséquences sur le layer 2, d’après le PDG. Interrogé à ce sujet, Brian Armstrong a en effet évoqué une éventuelle surveillance des transactions des utilisateurs :
« Je pense que les acteurs centralisés sont ceux qui auront probablement le plus de responsabilités pour éviter les problèmes dus au blanchiment d’argent. [Ils devront] avoir des programmes de surveillance des transactions ou d’autres choses de ce type. »
Brian Armstrong revient par ailleurs sur le terme de « responsabilité », expliquant que Coinbase devra se concentrer sur le sujet des exigences qui pèsent sur ses produits avant de lancer Base.
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Basé sur les technologies développées par Optimism, le layer 2 de Coinbase devrait être proposé au public au cours du deuxième trimestre 2023. Si la société décide d’implémenter des mesures KYC, avec des identifications de ses clients, ou une surveillance des transactions, elle serait le premier opérateur de solution de seconde couche à le faire.
Cela pose par ailleurs la question plus large de la décentralisation des solutions de seconde couche. Étant très contrôlées par les entreprises qui les proposent au public, elles sont considérées comme plus centralisées que le réseau de première couche sur lequel elles reposent – ici, le réseau Ethereum. Elles existent jusque là sans être considérées comme des opérateurs de paiement. Mais si cela venait à changer, des exigences plus strictes pourraient peser sur tous les layer 2.
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