Venezuela : Maduro pourrait payer la dette en Bitcoin et Ethereum
Le président du Venezuela Maduro a confirmé son ambition pour les crypto-monnaies, notamment le Bitcoin et l'Ethereum. Il compterait utiliser celles-ci afin de payer les créanciers internationaux du pays.
Le Venezuela mise sur le Bitcoin et l’Ethereum
Nous vous le rapportions en fin de semaine dernière, le Venezuela a commencé à miser fortement sur les cryptodevises afin de sortir de la crise financière dans laquelle il est empêtré, et éviter les sanctions américaines qui pèsent sur son économie. La banque centrale du Venezuela a ainsi effectué des tests internes récemment, afin de déterminer s’il est possible d’ajouter le Bitcoin (BTC) et l’Ethereum (ETH) à ses réserves. Il s’agit du premier pays au monde à considérer l’intégration de cryptos de cette manière.
Payer les dettes du Venezuela
Un article de NTN24 indique cependant que Maduro ne compte pas s’arrêter à cette utilisation des cryptodevises. Le pays pourrait utiliser les monnaies virtuelles qu’il possède afin de payer sa dette importante. À l’heure actuelle, les plus gros créanciers du Venezuela sont la Russie et la Chine. À l’origine, Maduro comptait utiliser le Petro (PTR), sa crypto-monnaie gouvernementale, pour traiter ces dettes. Mais les gouvernements russes et chinois sont loin d’être enthousiastes concernant cet altcoin. C’est pourquoi le Venezuela envisage d’utiliser à la place deux monnaies virtuelles décentralisées : le BTC et l’ETH.
Maduro l’a annoncé dans une apparition télévisée : « Nous négocierons avec nos créanciers en utilisant les crypto-monnaies ». Il a regretté l’attitude américaine, qui selon lui ne laisse pas d’autre choix au Venezuela que de renégocier. Il explique que « les transactions avec le reste du monde sont compliquées », mais qu’il reste crucial de maintenir les imports et exports afin de soutenir au mieux l’économie du pays.
Adiós Petro ?
Le président a expliqué qu’il donnerait plus de détails sur ce projet dans les jours à venir. Cela montre en tout cas que sa stratégie initiale, qui misait sur le Petro, semble avoir été abandonnée. Émis en février 2018, l’altcoin n’a jamais vraiment réussi à convaincre. Maduro avait pourtant essayé de forcer les choses : il ordonnait ainsi en juillet à la Banque du Venezuela d’accepter cette crypto. Mais sans grand succès. En refusant également d’utiliser le Petro, ses alliés n’ont pas non plus favorisé le développement de l’altcoin.
Face à cela, certaines autres cryptos grimpent en popularité. Au-delà du Bitcoin et du Litecoin (LTC), qui sont utilisés localement, un autre altcoin a su tirer son épingle du jeu et séduire la population vénézuélienne : le Dash (DASH).
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