Société Générale, Banque populaire, Netflix, Apple… La longue liste des créanciers de FTX a été publiée
L’affaire FTX a secoué le monde des cryptomonnaies et bien au-delà. Les créanciers de l’empire de Sam Bankman-Fried sont nombreux, et une liste de leurs noms vient d’être publiée dans le cadre du procès à venir. On connaît désormais la liste des entreprises à qui FTX doit de l’argent.
Mise à jour du 28/01 à 02:20 : Voici un communiqué nous ayant été transmis par le groupe BPCE : « Le Groupe BPCE et ses entreprises entend préciser qu’il n’a aucune exposition crédit sur les 102 entreprises de FTX citées »
La longue liste des créanciers de FTX publiée hier
On notera que les noms des près de 10 millions de clients particuliers n’ont pas été publiés, il s’agit uniquement des sociétés et des agences gouvernementales créancières. On ne connaît pas non plus les montants dus. Le document, enregistré hier, reste quand même conséquent et donne une idée de l’ampleur des entités qui avaient un lien avec FTX.
Du côté des géants de la Tech, on trouve quelques (très) grands noms, dont Apple, Microsoft, Twitter, Meta et Google. De grands médias – qui avaient fait savoir leur intérêt pour le Web3, sont aussi présent : The Wall Street Journal et The New York Times notamment. Du côté des entreprises liées à la blockchain, Yuga Labs, Circle, Chainalysis, Messari et bien sûr Galaxy Digital sont listées.
On note aussi des noms non pas d’entreprises, mais d’agences gouvernementales. Les agences de taxes de plusieurs États américains sont mentionnées, ainsi que le service des impôts des États-Unis, l’IRS. D’autres agences gouvernementales de Hong Kong, d’Australie et du Japon notamment sont mentionnées.
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Ledger : la meilleure solution pour protéger vos cryptomonnaies 🔒Des sociétés listées en France, dont Société Générale et Webedia
Côté français, la liste mentionne plusieurs sociétés, dont deux groupes bancaires : Société Générale ainsi que le Groupe BPCE, qui est l’organe central gérant la Banque populaire et la Caisse d’épargne. Même si le Groupe BPCE figure bel et bien dans les documents, celui-ci a précisé à Cryptoast qu'il n'a pas la moindre exposition de crédit relative aux différentes entreprise de FTX.
Le cabinet d’affaires Fieldfisher est également mentionné. Côté Web3, une seule société française est semble-t-il mentionnée : Kresus, une solution de paiement fournisseur.
Autre société d’ampleur qui figure parmi les créditeurs de FTX : le spécialiste des médias en ligne Webedia. On trouve également dans la liste TextMaster, un fournisseur de solution de traduction, ainsi que des sociétés plus confidentielles.
Précision à toutes fins utiles : la liste des créanciers de FTX ne veut pas nécessairement dire que les entités disposaient d’un compte de trading sur la plateforme, mais simplement qu’on leur doit de l’argent. Reste que la très conséquente liste des entreprises montre déjà que l’empire FTX était bel et bien tentaculaire, et ce même sans inclure les près de 10 millions de clients particuliers. Ceux-ci resteront protégés : le juge chargé de l’affaire a estimé que révéler leurs noms les exposerait à des risques de vol d’identité notamment, malgré les demandes de certains médias.
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