Interview de David Hanson et de Nicolas Gilot : co-PDGs d'Ultra (UOS)

Interview de David Hanson et de Nicolas Gilot : co-PDGs d'Ultra (UOS)

David Hanson et Nicolas Gilot sont les fondateurs et les co-PDGs d'Ultra (UOS), un écosystème de jeux vidéo fonctionnant avec la blockchain qui fournit aux joueurs, aux développeurs de jeux et aux influenceurs des outils et des fonctionnalités uniques et novateurs. Voici notre interview exclusive avec eux sur le futur d'Ultra et leurs objectifs.

 

Bonjour David et Nicolas, en mars 2017, vous lancez ensemble le projet Ultra, une plateforme de distribution de jeux vidéo qui vise à amener la blockchain dans le gaming.

Armés d’une équipe de passionnés expérimentés et supportés par de grands noms du gaming tels qu’Ubisoft et AMD, vous vous apprêtez à déployer Ultra d’ici la fin de l’année. L’écosystème sera basé sur l’UOS, un token accompagné de nombreux cas d’utilisation pour l’écosystème de la plateforme. 

Avec l’accent mis sur la communauté et le respect des développeurs de jeux vidéo, Ultra souhaite rivaliser avec les plus grands du secteur en proposant une alternative de premier choix.

 

Comment vous est venue l’idée de créer Ultra ?

Nous avons travaillé ensemble sur un certain nombre de projets dans le passé, notamment des studios de jeux, une société de stratégie de monétisation et un projet de console de jeu à grande échelle pour le marché chinois.

Au fil des projets on a compris qu'une solution unique basée sur la blockchain qui couvrirait tous les besoins des gamers serait une solution à un certain nombre de problèmes. On s'est rendu compte que les coûts de commercialisation seraient plus faibles, les revenus des acteurs de l'écosystème (développeurs de jeux, éditeurs, influenceurs) seraient rationalisés et potentiellement augmentés, les interactions entre acteurs facilitées, etc.

"Ne serait-ce pas serait formidable si on pouvait acheter un jeu, jouer avec des amis, participer à un tournoi, gagner des objets virtuels dans le processus puis les revendre, regarder un stream live de notre équipe d'esports préférée… tout ça sur une seule plate-forme ?" C’est ce que nous avions en tête lorsque nous avons créé Ultra.

 

Il existe déjà de nombreuses plateformes de distribution de jeux vidéo sur le marché, notamment Steam et Epic Games. Sur quoi allez-vous miser pour convaincre les joueurs de migrer vers Ultra ?

La base de notre approche repose sur des principes simples et éprouvés comme, par exemple, proposer une interface utilisateur intuitive et des jeux de qualité. Avant d'intégrer des ingrédients innovants, la recette d'Ultra regroupe les éléments clés de toute plateforme ou console à succès.

C’est pour cela que nous sommes en discussion depuis plusieurs années avec des acteurs importants de l’industrie ainsi qu’avec de nombreux game devs qui vont nous fournir un catalogue conséquent comprenant des titres exclusifs. Une partie d’entre eux sont par ailleurs déjà en train de tester notre bêta fermée. 

Notre objectif est bien sûr d’aller plus loin que ce qui existe déjà. C’est pourquoi nous avons créé un écosystème consistant et performant qui propose des fonctionnalités que les joueurs et développeurs de jeux ne trouveront nulle part ailleurs. L'idée n'est pas seulement d'attirer les joueurs sur notre plateforme, mais de les convertir à Ultra en proposant une nouvelle expérience, notamment grâce aux nouvelles applications permises par la blockchain. Nous disposons également d’un système de referral puissant et novateur, ainsi que de partenaires comme AMD qui vont rediriger leur base d’utilisateurs sur notre écosystème.

 

Ultra étant indissociable de l’UOS pour son fonctionnement, ne craignez-vous pas que cela rebute les non-initiés aux cryptomonnaies ?

Pas du tout ! Avoir une crypto incorporée à une plateforme de jeux est un avantage majeur autant pour les non-initiés que pour les blockchain aficionados. Nous travaillons dur pour rendre cette technologie accessible à tous.

Un gamer n’aura jamais l’impression d’utiliser une blockchain lorsqu’il sera sur Ultra. Et pourtant, son catalogue de jeux sera en réalité un wallet rempli de NFTs représentant ses jeux, pour ne citer qu’un exemple.

Nous voulons rendre la blockchain accessible avec un produit axé grand public. Une fois que vous êtes habitués à payer et être payés au quotidien pour des activités telles que jouer, crafter ou acheter des items, streamer, voir de la publicité ou encore miner avec votre ordinateur, le retour en arrière paraît difficile !

 

Vous disposez de partenaires solides avant même le lancement d’Ultra. Comment seront-ils mis à profit pour le développement de la plateforme ?

Nous travaillons en collaboration avec des acteurs importants comme AMD et Ubisoft, un partenaire important en Chine, ainsi qu’avec une grande variété de développeurs de jeux que nous n’avons pas encore annoncés.

AMD va nous aider dans la promotion de notre plateforme, mais également dans la mise en place des solutions et optimisations techniques nécessaires, qu’elles soient reliées à la blockchain ou pas.

Nous travaillons aussi avec les Blocs Producers (parmi lesquels figure Ubisoft) qui vont nous aider à sécuriser notre blockchain. Certains d’entre eux mettent leur savoir-faire à profit pour nous aider dans le développement et l'optimisation de notre structure technique.

 

Pour faire connaître leurs jeux vidéo, beaucoup de moyens s’offrent déjà aux développeurs. Qu’est-ce que pourra leur apporter Ultra de ce côté ?

Nous pensons au contraire qu’il n’existe pas assez de moyens pour les développeurs de faire connaître leur jeu. C’est un sujet qui mériterait un article entier tant ce volet est important pour l’industrie du jeu vidéo et pour Ultra.

De plus en plus de jeux voient en effet le jour chaque année et, par conséquent, il est désormais difficile pour un jeu de trouver son public. 

Il existe, à l’heure actuelle, très peu d’outils adaptés aux réseaux sociaux et à la viralité. Pourtant, faire participer un grand nombre de communautés et d’influenceurs est devenu un point central dans n’importe quelle stratégie de communication.

Ultra bouleverse les standards en proposant des moyens inédits de marketer son jeu. Par exemple, notre plateforme met directement en relation développeurs et influencers grâce à un système de commissions garanties par smart contrat, permettant à n’importe qui de promouvoir un jeu sans avoir à passer par des intermédiaires inutiles qui ralentissent le processus et augmentent les coûts.

Ultra permet également aux développeurs de mettre en place des stratégies marketing qui reposent sur les NFTs. Par exemple, avoir la possibilité de créer des items avec une certaine valeur permet d’attirer des joueurs pour le gain en plus d’attirer les collectionneurs. Les NFTs peuvent être distribués, échangés ou gagnés lors de tournois, directement dans les jeux ou lorsque certaines actions sont complétées sur la plateforme.

 

Pour quelles raisons la blockchain EOSIO a-t-elle été choisie pour accueillir l’écosystème d’Ultra ? Une blockchain faite maison a-t-elle été envisagée ?

Même si elle repose sur EOSIO et qu’elle demeure entièrement compatible avec les réseaux qui l’utilisent, la blockchain d’Ultra est faite maison et est, par conséquent, très différente de ce que propose le mainnet EOS.

Nous avons choisi cette solution après des mois de recherche sur toutes les technologies disponibles, avec le besoin d’une solution qui propose des transactions extrêmement rapides générant des coûts très peu élevés. Nous avons donc opté pour EOSIO pour ces raisons, mais également parce que le modèle de gouvernance est facile à adapter à nos besoins et que le software propose un des frameworks les plus avancés dans le domaine.

Nous avons toutefois adapté EOSIO à nos besoins. Nous avons rendu gratuite la création de comptes, amélioré drastiquement la gestion des ressources, ajouté un moyen pratique de récupérer un compte perdu, etc. Toutes ces modifications ont demandé beaucoup de recherche et de développement, ce qui fait d’Ultra une blockchain tout à fait unique.

 

D'après vous, la blockchain a-t-elle les capacités de devenir une composante indissociable du gaming dans les prochaines années ?

C’est inévitable. Certains acteurs gaming sont en réalité déjà convaincus que c’est le cas. C’est pourquoi Ubisoft a une division entière consacrée à l’innovation blockchain.

La révolution qu'occasionne la blockchain dans le gaming est importante. Pour la première fois, vous pouvez réellement posséder vos jeux numériques et les items qui leur sont associés. Cette nouveauté va permettre (une fois la technologie standardisée) aux développeurs tiers d'élaborer des écosystèmes d'une richesse jamais explorée auparavant. 

La mission d'Ultra est de mettre en relation les joueurs et développeurs de jeux, et faire participer les développeurs tiers autour de cette technologie.

 

Pouvez-vous nous présenter votre équipe ? En quoi se distingue-t-elle de la concurrence ?

La particularité de l’équipe d’Ultra dans le monde blockchain est tout d’abord que les membres fondateurs viennent tous du monde des jeux vidéo ou de la Tech. 

Parmi les membres fondateurs, notre CSO, Edward Moalem, est une vraie légende dans l’industrie. Il a une longue carrière avec des passages chez Apple et Google en charge du contenu jeu vidéo. Il est aussi une des premières personnes à avoir exporté des jeux américains comme Doom, en Asie.

Notre CTO, Mike Dunn, est un technologiste renommé de la Silicon Valley. Il est membre actif de W3C et a par exemple construit une des premières plateformes d’e-commerce dans le monde avec Dell. C’est une personne qui aime le challenge de travailler sur des technologies de pointe pour les rendre accessibles.

Une autre particularité de notre équipe est sa taille. Très peu de projets blockchain ont 60 employés qui travaillent à plein-temps. Nous pouvons nous le permettre, car nous avons un business modèle très différent du projet blockchain typique.

Ultra a été conçu pour dégager des revenus sur la distribution des jeux. Ces revenus sont utilisés pour financer nos équipes, la technologie que nous développons et maintenir l’infrastructure. 

Nous avons actuellement deux membres actifs dédiés à plein temps au recrutement, car nous avons l’objectif d’atteindre 100 collaborateurs en 2020.

 

À quel stade de développement se trouve Ultra aujourd'hui ?

Nous sommes actuellement en train de finaliser la première bêta publique de notre produit, ainsi que le testnet. Vous allez très bientôt pouvoir vous faire une idée par vous même! Joignez-vous à notre communauté pour être updaté en temps réel: https://t.me/ultra_io

Merci pour vos réponses David et Nicolas. Nous sommes particulièrement impatient d’assister au lancement public d’Ultra et nous continueront à suivre attentivement vos avancées.

 

Pour suivre toute l'actualité du projet, vous pouvez follow Ultra sur Twitter et également visiter leur site officiel. Pour plus d'informations sur Ultra et des cas d'utilisation de son token UOS, vous pouvez également consulter notre fiche explicative du projet.

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