SwissBorg (CHSB) obtient son enregistrement PSAN auprès de l’AMF
L’exchange SwissBorg devient la première entreprise suisse à obtenir un enregistrement PSAN auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Elle pourra désormais mener des campagnes publicitaires sur le sol français.
SwissBorg rejoint le rang des PSAN
Ce mardi, la plateforme d’échange et de stacking de cryptomonnaies SwissBorg a obtenu auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), son enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN).
🇫🇷 With this news we feel your collective OUI! 💪🏽 #SwissBorg is now registered with the #AMF France’s financial markets authority as a #DASP or #PSAN (prestataire de services sur actifs numériques).
🇫🇷 #OuiAreSwissBorg pic.twitter.com/fGpeUZzWsk— SwissBorg (@swissborg) April 12, 2022
C’est une nouvelle importante pour cet acteur de l’écosystème. Cela lui permet en effet d’opérer en France en toute conformité avec la régulation, ainsi que de pouvoir proposer des campagnes publicitaires dans le pays.
En effet, si les Français sont libres d’utiliser la plateforme qu’ils souhaitent, même si celle-ci n’est pas PSAN, il faudra en revanche que cette dernière soit enregistrée si elle aspire à viser spécifiquement notre marché dans son marketing.
En plus de Swissborg, deux autres entreprises ont obtenu leur enregistrement PSAN ce mardi : Mon Livret C et Klub.ki tous deux basés en France.
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Une première pour une plateforme suisse
C’est la première fois qu’une plateforme suisse obtient ce titre auprès de l’AMF. Ce n’est en revanche pas la première entreprise étrangère, Bitpanda, originaire d’Autriche et LiteBit, venant des Pays-Bas, ont également tous deux leur enregistrement.
Au total, ce sont 36 noms, qui composent la liste de l’AMF au moment de la rédaction de cet article.
Justine Lamberger, chargée des affaires réglementaires chez Swissborg a souligné l’importance de coopérer avec les organismes de régulation :
« Chez SwissBorg, nous avons toujours porté une grande attention aux réglementations, licences et mesures de sécurité. Nous pensons que toute organisation financière digne de ce nom se doit de le faire, qu’elle agisse dans le domaine des actifs numériques ou dans la finance traditionnelle. »
Alors que dans le cadre de la réglementation MiCA, il y a fort à parier que l’Union européenne finisse par s’inspirer de ce statut français pour l’élargir à l’ensemble de son territoire, la plateforme prend les devants afin d’entrer dans les bonnes grâces des régulateurs. Bien que la Suisse ne soit pas concernée pour son propre territoire.
C’est un choix stratégique intéressant de la part de l’exchange helvétique qui peut désormais cibler sa communication dans un pays au sein duquel 30 % de la population envisagerait de se lancer dans les cryptomonnaies.
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Les investissements dans les crypto-monnaies sont risqués. Il n’existe pas de rendement élevé garanti, un produit présentant un potentiel de rendement élevé implique un risque élevé. Cette prise de risque doit être en adéquation avec votre projet, votre horizon de placement et votre capacité à perdre une partie de cette épargne. N’investissez pas si vous n’êtes pas prêt à perdre tout ou partie de votre capital