Les œufs Matines intègrent la blockchain IBM Food Trust
Le groupe Avril, qui détient de nombreuses marques françaises dont Lesieur et Matines, a annoncé qu’il rejoignait la blockchain IBM Food Trust. Cette dernière permettra de favoriser la traçabilité des ingrédients, notamment pour la production d’œufs.
Les conditions d’élevage certifiées sur la blockchain
Pour rappel, l’IBM Food Trust est un « un écosystème mondial basé sur la blockchain et dédié à l’industrie alimentaire ». La solution de traçabilité d’IBM a attiré l’attention de plusieurs producteurs, notamment l’industrie du café en fin d’année dernière. C’est maintenant au tour du groupe d’ampleur Avril de faire appel à cette solution.
Comme l’explique le communiqué, ce sont les œufs Matines en particulier qui bénéficieront de ces nouveaux outils : « grâce à des informations augmentées et la traçabilité de 25 références sur ses gammes d’œufs bio, plein air, label rouge fermier, sol et standard ». La blockchain d’IBM permettra de certifier de conditions d’élevages plus saines, avec des « poules élevées sans traitement antibiotique [… ], nourries aux céréales 100 % françaises, [et de] bonnes pratiques d’élevage contrôlées par un organisme indépendant. »
Concrètement, le consommateur retrouvera un QR Code à l’intérieur de la boîte d’œufs, qui le renverra vers une application. Sur cette dernière il retrouvera des infos sur le mode d’élevage, l’alimentation des poules, la date de ponte des œufs, le centre de conditionnement, etc. Comme pour les autres solutions d’IBM Food Trust, au-delà d’informer le consommateur, la blockchain sert à certifier de l’exactitude des informations proposées : « La blockchain enregistre des informations immuables à chaque étape du processus, et assure la transparence pour les consommateurs sur les allégations de qualité du produit qu’ils consomment. »
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L’IBM Food Trust séduit les marques françaises
Avril n’est pas le premier groupe français à être séduit par l’IBM Food Trust. Comme nous vous l’expliquions l’année dernière, Carrefour et Nestlé s’étaient également livrés à un test afin de tracer la purée Mousline. L’initiative avait ensuite été appliquée à d’autres produits, avec un succès confirmé. Carrefour avait ainsi pu augmenter ses ventes grâce à la traçabilité blockchain des aliments.
Blockchain et alimentaire commencent donc à faire bon ménage. En décembre dernier, une étude de Juniper Research indiquait même que la blockchain pourrait permettre d’économiser 31 milliards de dollars de fraude alimentaire. La traçabilité reste donc le vrai point fort des technologies des registres distribués.
? Pour en apprendre plus sur le sujet, consultez notre dossier : blockchain et chaîne logistique (supply chain)
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