La Banque centrale du Kenya envisage d’acheter du Bitcoin contre la dépréciation du shilling
La Banque centrale du Kenya a proposé l'acquisition de Bitcoin (BTC) afin de lutter contre la dépréciation du shilling. Le gouverneur a même accusé le Fonds monétaire international (FMI) d’accroître la dévaluation de la monnaie du Kenya.
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Le Kenya pourrait acheter du BTC
La monnaie nationale du Kenya, le shilling, perd de la valeur depuis plusieurs décennies. Elle a perdu près de 50% de sa valeur par rapport au dollar depuis 2010. Rien que l’année dernière, le Shilling a perdu près de 10% de sa valeur par rapport au billet vert.
Outre les effets apparents de la pandémie de coronavirus, le gouverneur de la banque centrale, Patrick Njoroge, a également accusé le Fonds monétaire international (FMI) d’être responsable de l’affaiblissement du shilling.
En conséquence, l’institution a proposé un plan ambitieux basé sur l’acquisition de Bitcoin (BTC). Le gouverneur a expliqué :
« Notre décision de passer au Bitcoin est à la fois stratégique et logique. Notre monnaie a toujours été le punching-ball du FMI, qui prétend toujours que le shilling du Kenya est surévalué. Cela a conduit à une trop forte pression sur le shilling kenyan, et cela a un effet négatif sur l’économie. »
Patrick Njoroge explique que le Bitcoin pourrait protéger le Kenya des pertes de change et diminuer la dette nationale du pays à mesure que le prix du BTC s’apprécierait.
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Dans le même temps
Le même jour, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a donné une interview à The Economist et a justement répondu à plusieurs questions sur le Bitcoin. Elle a notamment été interrogée sur l’adoption du BTC par la banque centrale :
« C’est très peu probable, je dirais même que c’est hors de question »
Mais malgré son scepticisme habituel à l’égard du Bitcoin, Christine Lagarde a concédé que la pandémie a stimulé la demande pour les cryptomonnaies.
Selon Saifedean Ammous, auteur de « The Bitcoin Standard », la BCE fait néanmoins « de son mieux involontairement » pour promouvoir le Bitcoin. Il a fait référence à plusieurs déclarations qui pourraient signifier que les épargnants de la zone euro pourraient être confrontés à des taux d’intérêt négatifs sur les dépôts d’argent dans les années à venir.
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Fake news a priori.