Le directeur du FBI estime que les crypto-monnaies représentent « un problème »

Le directeur du FBI estime que les crypto-monnaies représentent « un problème »

 

Aux États-Unis, le directeur du FBI a été interrogé sur les crypto-monnaies lors d’une audience au Comité sénatorial de la sécurité intérieure en début de semaine. Il a fait part de sa vision très pessimiste des crypto-actifs, comme le rapporte CoinTelegraph.

 

Le FBI se méfie des crypto-monnaies

On savait les institutions étatsuniennes peu ouvertes aux crypto-monnaies, et le FBI ne semble pas déroger à cette règle. Le directeur du Federal Bureau of Investigation a évoqué le sujet lors d’une réunion censée déterminer quelles menaces pourraient venir mettre en danger les États-Unis. Elle rassemblait également le département antiterroriste des États-Unis, et a traité de sujets plus vastes comme les influences internationales lors des élections, la « cybersécurité » et les efforts de lutte contre le terrorisme.

C’est l’ancien candidat à la présidentielle Mitt Romney qui a abordé le sujet, évoquant l’anonymat des monnaies virtuelles : « Je ne comprends pas comment les crypto-monnaies fonctionnent. Mais je pense qu’il doit être plus compliqué pour vous de travailler quand on ne peut pas suivre l’argent, car l’argent nous est caché. Je me demande s’il ne faudrait pas faire un effort au niveau national pour s’occuper des crypto-monnaies. »

Le directeur du FBI a confirmé qu’il pouvait s’agir d’un problème pour l’institution, expliquant : « Pour nous, la crypto-monnaie est déjà un problème significatif, et nous pouvons prédire facilement que cela deviendra un problème de plus en plus grand. Mais que cela nécessite une forme de régulation ou non, je ne peux pas vous le dire. » Il a également confirmé que le FBI utilise des outils afin d’essayer de pister les crypto-actifs, et a incité les États-Unis à se maintenir au fait des dernières technologies liées au secteur afin de ne pas se laisser dépasser.

 

Les États-Unis hésitent face aux cryptos

Historiquement, les États-Unis se sont montrés très méfiants face à ce nouveau secteur financier. Trump avait d’ailleurs publiquement affiché sa répugnance pour le sujet dans un tweet qui attaquait le Bitcoin. Et les auditions de Libra au Sénat ont également été marquées par une hostilité très forte face à ce projet qui pourrait bousculer l’hégémonie financière du sacro-saint US dollar.

Comme d’autres grandes puissances, les États-Unis hésitent sur la marche à suivre quand il s’agit de réguler le secteur des crypto-monnaies. Du côté des institutions, le cap est simple : les cryptodevises « anonymes » doivent être surveillées, comme l’a confirmé la FinCEN ainsi que la secrétaire générale du Trésor. Mais selon certains acteurs, cette ligne dure pourrait empêcher les États-Unis de développer ce secteur, et risquer ainsi de se faire dépasser par des pays plus ouverts au sujet dans les années à venir.

 

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