« Des ragots de salon de coiffure » – Javier Milei nie toute implication avec le LIBRA
Le président argentin Javier Milei fait face à la tempête médiatique qu’il a déclenché en faisant la promotion de la cryptomonnaie LIBRA. Malgré les accusations et les enquêtes en cours, le chef de l'État rejette toute responsabilité jusqu’à minimiser l’affaire en la qualifiant de « commérages de salon de coiffure ».
le 3 mars 2025 à 19:00.
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Quand le président argentin faisait la promotion de Libra…
Tout a commencé le 14 février 2025, lorsque Javier Milei a partagé sur le réseau social X des informations concernant le lancement de la cryptomonnaie LIBRA. Il la présente alors comme une initiative privée visant à stimuler l'économie argentine en finançant de petites entreprises et des startups.
Après sa promotion, la valeur du token a grimpé en flèche, passant de 0,000001 à 5,20 dollars en 40 minutes. Une ascension qui a été de courte durée : quelques heures plus tard, le LIBRA a perdu 94 % de sa valeur. Une chute provoquant des soupçons de rug pull, une technique des développeurs qui consiste à attirer des investisseurs pour faire monter la valeur de la crypto avant de retirer leurs fonds.
En effet, selon des analyses on-chain, 8 portefeuilles associés à l'équipe de Libra auraient récupéré 107 millions de dollars au plus haut, conduisant à une chute drastique de la capitalisation boursière de la cryptomonnaie, passant de 4,56 milliards de dollars à 257 millions en l'espace de 11 heures.
Face à la polémique, le président argentin a supprimé son message et affirmé ne pas avoir été informé des détails du projet avant d'en faire la promotion. Il plaide la bonne foi.
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Après ce scandale, l'opposition politique a envisagé une procédure de destitution, et des plaintes ont été déposées contre Javier Milei et les promoteurs du projet. Alors qu’une enquête est toujours en cours, Javier Milei persiste à nier toute implication, affirmant que « ceux qui y ont participé l'ont fait de leur plein gré, personne ne les a forcés », lors d'une interview avec la chaîne LN+.
« Un problème de tiers avec des tiers n'est un problème ni pour moi ni pour mes fonctionnaires », a-t-il ajouté. Alors qu’un article du New York Times évoquait le « plus grand vol de cryptomonnaies jamais enregistré », le président a qualifié cet article de « ragots de salon de coiffure », insistant sur le fait que l'affaire est désormais entre les mains de la justice.
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Le président a révélé lors de l’interview avoir voulu tweeter sur la crypto après qu’on lui a parlé d’un « instrument » de financement en faveur de « personnes qui travaillaient comme programmeurs dans l'Intelligence artificielle et le développement de logiciels ». Il aurait retiré sa publication après avoir eu des « soupçons ».
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Après une formation en journalisme, j’ai travaillé quelques années en presse généraliste avant de découvrir le monde de la finance personnelle et de la bourse. Tombée dans les cryptos depuis 2020, je suis particulièrement intéressée par le décryptage des actualités qui influencent les marchés cryptos. Mon objectif ? En apprendre toujours plus à mes lecteurs en fournissant l’information la plus précise et la plus juste possible.
Justine Ferrari
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