Hard fork d’Ethereum : le délai de production des blocs réduit de près de 25%
Suite à son hard fork « Muir Glacier », Ethereum affiche plus de rapidité lors de la production des blocs. La solution visait à repousser le ralentissement prévu par le réseau de paiement.
Muir glacier : la solution à l’ère glaciaire d’Ethereum
Ethereum a multiplié les hard forks récemment afin d’améliorer sa blockchain. Le plus récent, Muir Glacier, a eu lieu en tout début d’année, le 2 janvier. Comme nous vous le rapportions en décembre, la solution vise à éviter une « ère glaciaire » anticipée pour le réseau. Le hard fork repousse ainsi l’explosion des « bombes de difficulté » qui sont censées inciter les mineurs à passer au nouveau réseau. Cela permet aux développeurs d’avoir plus de temps pour améliorer Ethereum avant que des changements d’ampleur aient lieu.
Des blocs produits 25% plus rapidement par Ethereum
Le résultat de ce hard fork, c’est une accélération de la production de blocs sur la blockchain de l’ETH. Comme l’explique CoinTelegraph, qui rapporte la nouvelle, la difficulté de mining a été réduite suite à l’implémentation de Muir Glacier. En moyenne, le délai de production d’un bloc sur le réseau est ainsi passé de 17.16 secondes à 12.96 secondes. C’est un changement conséquent, qui correspond à une augmentation de la rapidité de 24.48%.
Cette accélération a logiquement permis à plus de blocs d’Ethereum d’être produits par jour. Le 1er janvier, les mineurs ont ainsi produit 10 237 ETH, avec près de 5 000 nouveaux blocs. Mais le 4 janvier, ce nombre a grimpé jusqu’à 13 437 ETH minés, avec plus de 6 500 blocs.
Les développeurs d’Ethereum ont donc pour l’instant trouvé la solution à leur problème. Pour rappel, le réseau Ethereum est censé passer de la Preuve de Travail (Proof of Work) à la Preuve d’Enjeu (Proof of Stake), mais la date a été plusieurs fois repoussée, faute de temps. Les développeurs ne cessent cependant de proposer des mises à jour afin d’améliorer la scalabilité du réseau. Le mois dernier, Ethereum a ainsi procédé à un hard fork nommé « Istanbul », qui lui a notamment permis de rééquilibrer les coûts en gas.