« Très mauvaise pour nous » – Donald Trump rejette la proposition de négociation européenne sur les droits de douane
Un coup d’épée dans l’eau. L’Europe avait proposé à Donald Trump une cessation des droits de douane sur les biens industriels avec les États-Unis, mais le président a rejeté l’offre. Les tariffs devraient donc s’appliquer de plein fouet demain.
le 8 avril 2025 à 12:00.
2 minutes de lecture
Donald Trump refuse la proposition de négociation de l’Europe
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, avait fait une offre en demi-teinte aux États-Unis hier, proposant d’abandonner les droits de douane sur les produits industriels. Mais Donald Trump a refusé, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une offre suffisamment intéressante.
Alors que plusieurs économies d’ampleur sont en phase de négociation avec les États-Unis, le président a réitéré ses critiques de l’Europe, estimant qu’elle traitait injustement son pays :
L’Union européenne a été très mauvaise pour nous. Nous payons pour les protéger militairement, et eux nous arnaquent sur le commerce. Ce n’est donc pas une bonne combinaison.
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Pour Donald Trump, l’Union européenne « a été créée dans le but de nuire aux États-Unis sur le plan commercial, c’est la raison pour laquelle elle a été formée. ». Le président des États-Unis souhaite donc maintenir la pression sur le Vieux Continent.
Faites fructifier votre capital en investissant en bourseL’Europe hésite face à la menace d’une escalade
L’Union européenne tente de jouer l’équilibre entre une désescalade éventuelle des tensions et un message de fermeté. À l’heure actuelle, on ne connaît pas les droits de douane exacts qu’elle va appliquer en retour, qui devraient cibler certains produits américains en particulier.
Selon Bloomberg, qui cite un document officiel, des secteurs agroalimentaires, ainsi que certains véhicules, seraient notamment touchés par des droits de douane s’élevant de 10 à 25 %. Mais les Européens sont prudents : alors qu’ils envisageaient une hausse des droits de douane sur les whiskys américains, Donald Trump a menacé d’une taxe de 200 % sur les vins et champagnes européens.
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Le basculement pourrait venir du côté de la Tech. L’Europe est très dépendante aux géants du numérique et elle n’a pas montré de signe qu’elle souhaitait à ce stade les taxer. Cela dit, si l’Union déclenchait son « bouclier anti-coercition », elle pourrait toucher ce secteur crucial pour les États-Unis.
Les négociations se poursuivront ce jour dans l’attente du déclenchement des droits de douane ce mercredi. D’ici là, l’Union européenne affûte sa réponse, laissant un peu de répit aux Bourses, qui ont connu un lundi noir hier.
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Journaliste chez Cryptoast depuis 2017, je suis passionnée par les enjeux de décentralisation, de vie privée et de régulation. Je me suis spécialisée dans l'économie et la finance traditionnelle en analysant comment les actualités de ce secteur influencent celui des cryptomonnaies, offrant ainsi une perspective unique et éclairée aux lecteurs de Cryptoast.
Marine Debelloir
3431 articles
une europe bien trop frileuse et conciliante qui ne se fait pas respecter. Elle devrait rapidement mettre en oeuvre la fermeture d'appels d'offres aux sociétés des USA