Tokenisation RWA : Chainlink et la DTCC dévoilent un projet pilote testé par de grandes banques
Jeudi, Chainlink (LINK) et la Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC) ont présenté un nouveau système pilote baptisé Smart NAV. Testé par d’importants acteurs financiers comme BNY Mellon, Franklin Templeton ou JP Morgan, en quoi consiste-t-il ?
le 17 mai 2024 à 9:00.
2 minutes de lecture
Chainlink (LINK) et la DTCC présentent le projet pilote Smart NAV
De plus en plus, les différentes institutions financières du monde entier font appel à des systèmes blockchain afin d’en tirer des avantages en matière de gains de temps et de coûts de gestion. Néanmoins, une blockchain étant par définition un système fermé, des outils permettant d’y amener des données du monde extérieur, les oracles, sont nécessaires.
La tokenisation des Real World Assets (RWA) ne faisant pas exception, Chainlink (LINK) ainsi que la Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC), une importante société de compensation américaine, ont présenté un nouveau projet pilote baptisé Smart NAV.
👉 Qu'est-ce que la tokenisation RWA ?
Ainsi, des gestionnaires d'actifs et autres banques célèbres ont déjà pu participer à ces développements, incluant notamment BNY Mellon, Franklin Templeton, Invesco ou encore JP Morgan.
En bref, cet outil basé sur le fameux Cross-Chain Interoperability Protocol (CCIP) de Chainlink permet de connecter les systèmes blockchains des différents intervenants, leur donnant ainsi accès à de nombreuses données sans que cela nécessite pour eux de tenir leur propre registre.
L'accès à ces données se fait de manière automatique et en temps réel grâce à des connexions API, et présente divers cas d'usage, tel que l'accès à des prix dans le cadre de la gestion d'un portefeuille de courtage :
Le projet pilote a révélé qu'en fournissant des données structurées on-chain et en créant des rôles et des processus standards, les données fondamentales pourraient être intégrées dans une multitude de cas d'utilisation on-chain, tels que les fonds tokenisés et les smart contracts « de consommation en masse », qui sont des contrats qui détiennent des données pour plusieurs fonds.
Côté technique, la DTCC recueille des données auprès de fonds qu'elle transmet à Chainlink, elle-même relayant ces données, via le CCIP, pour alimenter un smart contract actuellement basé sur une version privée d'Ethereum (ETH). Ensuite, les utilisateurs de Smart NAV peuvent faire appel à ces données de leur côté, comme le montre l'illustration ci-dessous :
Fonctionnement de Smart NAV, le projet pilote de la DTCC et Chainlink
👉 Pour aller plus loin — Découvrez notre guide sur Chainlink (LINK)
Bien que nous ne soyons encore qu'aux prémices de telles initiatives dans l'industrie financière, cela témoigne ainsi du potentiel que peuvent offrir ces systèmes blockchains. Alors que de nombreux acteurs majeurs y prennent part, ces développements seront à suivre avec attention.
En parallèle, le LINK a progressé de 12,5 % en 24 heures, s'échangeant maintenant à 15,7 dollars.
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Vincent Maire
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