Sondage ING : que pensent les Européens des cryptos ?
Un sondage effectué par la banque ING montre la curiosité des Européens pour les cryptos. Mais il révèle également une certaine méconnaissance du sujet par le grand public.
Les Européens sont de plus en plus exposés aux cryptos
Les cryptodevises sont apparues dans le champ de vision des Européens. Selon le sondage d’ING, qui a interrogé 15 000 personnes présentes dans 15 pays, 82% d’entre eux ont ainsi des connaissances de base des cryptodevises. Ces connaissances restent cependant limitées : 52% des personnes interrogées pensent qu’il existe un organe central qui contrôle les cryptodevises. 44% pensent également qu’il n’existe que quelques crypto-actifs.
Concernant l’origine de ces informations, les Européens se sont renseignés sur les cryptodevises en consultant les actualités (33%) ou en faisant des recherches en ligne (33% également). Pour la France, la part d’information venant des médias monte même à 45%, contre 20% pour les recherches en ligne et 13% d’informations venant de l’entourage immédiat.
L’avenir des cryptodevises
Bien qu’ils les connaissent mieux qu’avant, la plupart des Européens interrogés semblent hésitants quand il s’agit de lier les cryptos à la finance traditionnelle. 40% d’entre eux ne souhaitent ainsi pas que les banques proposent des comptes de crypto-monnaies comme le Bitcoin (BTC). En France, ce pourcentage monte même à 49%. Globalement, il semblerait que la volatilité des marchés soit bien connue par les Européens : 63% d’entre eux savent que la valeur des altcoins et du BTC change constamment.
Pour autant, certains pensent que les crypto-monnaies représentent l’avenir. Parmi le groupe interrogé ayant le moins d’attente pour les cryptos, 32% estimaient qu’elles représentent le futur des dépenses en ligne. Et 27% sont ouverts à l’idée de recevoir des cryptos de la part de marques ou d’entités qu’ils connaissant déjà.
De manière surprenante, ce sont les personnes qui en connaissent le plus sur les cryptos qui sont le moins confiants dans leur avenir. Le rapport explique : « Les connaissances sur le fonctionnement des cryptos ne conduisent pas nécessairement à des attentes positives sur leur utilisation future. En réalité, les groupes ayant le moins de connaissances du sujet ont eu tendance à être plus ouverts à leur adoption future. Cela souligne que les “crypto-curieux” ne sont pas nécessairement convaincus de leurs atouts. »
Selon les conclusions avancées par ING, l’adoption globale des crypto-monnaies n’est pas simplement basée sur leur exposition : « L’adoption massive ne surviendra que si ces monnaies parviennent à être pertinentes en matière de vie financière courante, dignes de confiance et bien sûr utiles. En effet, ce ne sont pas les connaissances des cryptos, mais bien leurs degrés d’utilité, qui conduiront à plus d’adoption. »