Que disent les dirigeants mondiaux sur les cryptos ?
S’il y a bien un domaine qui révèle les disparités entre pays, c’est celui des cryptodevises. L’écosystème des registres distribués doit faire face à des réactions variées de la part des divers gouvernements mondiaux, avec des lois qui changent également d’un territoire à l’autre. Et les dirigeants mondiaux eux-mêmes y vont de leur avis sur les cryptos. Voici une sélection de leurs sorties sur le sujet :
Trump : « pas fan des cryptos »
Le président américain a fait savoir son aversion à l’égard des cryptos lors de la sortie de Libra. Comme à son habitude, c’est dans un tweet qu’il a communiqué : « Je ne suis pas fan du Bitcoin et des autres crypto-monnaies, qui ne sont pas de l’argent, et dont la valeur est hautement volatile et basée sur du vent. » Les nombreuses entreprises crypto des États-Unis tendent cependant à prouver le contraire.
Macron : réguler les crypto-monnaies
Plus « Tech-friendly » que ses homologues, le président français Emmanuel Macron semble surtout vouloir contrôler les cryptos, comme il le rappelait en janvier : « [Je] suis favorable à ce que le FMI ait le mandat de surveiller la totalité du système financier international dont des pans entiers échappent à la régulation […]. Le Bitcoin, les monnaies virtuelles, [...], ceux qui peuvent créer des crises financières, déréguler des systèmes. » À bon entendeur…
Bolsonaro : le Bitcoin, kézako ?
Vaut-il mieux montrer son opposition ou son ignorance des cryptos ? La question reste posée. Le controversé président du Brésil Jair Bolsonaro a en tout cas tranché : « Je ne sais pas ce qu’est le Bitcoin », a-t-il déclaré. On tend cependant à en douter : le Brésil vient de passer une loi obligeant toutes les transactions en crypto-monnaies à être enregistrées et déclarées.
Abe : la blockchain comme catalyseur
Le Japon est historiquement plutôt ouvert aux cryptos, et cela se voit dans les paroles de son premier ministre Shinzo Abe : « En plus des effets financiers, nous voyons que la blockchain a le potentiel de rendre plusieurs industries plus sécurisées et plus efficaces. » Le Japon prend en effet le parti de réguler plutôt que d’interdire.
Poutine : prendre le train en marche
Avant l’été, le président russe a fait pression sur son gouvernement pour légiférer au plus vite sur les cryptos. Il a utilisé un exemple historique : « L’âge de pierre ne s’est pas terminé par manque de pierres, mais parce que de nouvelles technologies ont été découvertes ». On dit ainsi que la Russie travaillerait à un « crypto-rouble » d’État.
Volontairement ou à reculons, les dirigeants mondiaux sont donc obligés de faire leurs classes en ce qui concerne les cryptos. À suivre !