Alibaba utilise une blockchain pour le contrôle des approvisionnements alimentaires
La division australienne de la société de conseil PwC ainsi que le plus grand acteur e-commerce au monde, Alibaba, introduisent la technologie blockchain dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire afin de réduire le niveau de fraude dans ce domaine.
PwC et Alibaba ont l'intention de coopérer avec la coopérative laitière néo-zélandaise Fonterra, un fournisseur de vitamines et d'additifs alimentaires nommé Blackmores, ainsi qu'avec les opérateurs de la poste australienne (Australian Post) et de la Nouvelle-Zélande (New Zealand Post).
Ce projet a vu le jour dans le cadre de l'initiative Vulc Digital Asset Services de PwC, visant à optimiser l'utilisation de blockchains ouvertes et publiques pour les entreprises. Cette initiative est développée en partenariat avec les startups Bloq, Libra et Netki afin de permettre une plus grande flexibilité et une adaptation ouverte à de nombreux usages.
? « Nous examinons l'utilisation de la blockchain pour assurer la sécurité des projets de bout en bout », a déclaré Robert Allen, directeur de la division PwC et chef de projet de Vulcan.
Selon Allen, une équipe de 15 personnes sera formée et utilisera l'infrastructure des «contrats intelligents», ou smart-contracts en anglais, pour créer un système de blockchain accessible au public. Différents spécialistes travailleront sur les exigences fonctionnelles et les spécifications techniques. Le projet devrait voir le jour sous trois mois.
? « Nous démontrons que des solutions fintech comme Vulcan peuvent être utilisées dans différentes industries - à la fois dans les transferts d'argent ainsi que dans la chaîne d'approvisionnement », a déclaré Allen.
Rappelons que plus tôt, en avril, Taobao, la boutique en ligne d'Alibaba, a mis à jour sa liste de produits et services interdits sur la plateforme, qui inclut désormais tous les biens et services liés à des crypto-monnaies. La nouvelle politique de l'entreprise Taobao vient s'ajouter à la liste déjà importante des acteurs du Web se refusant de faire de la publicité pour les ICO et autres projets blockchain. On peut rappeler les récentes interdictions de la part des géants comme Google, Facebook et Twitter.
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